m i x a u u M s M 1 1 " 1 MM flI!1H‘ Il Il ‘ lI ‘N I V ! W S 0VNI ET PflENOMENES CONNEXES Adresse : 50, Chemin de la Roquette, 84400 APT, FRANCE - FAX (33) 04 42 18 41 82 Abonnement (From & Etranger par avion) 10 n° : 100FF à l‘ordre de OLIVIER. RAYNAUD Rédaction : RICHARD D. NOLANE N°13 - 8 JUILLET 1997 DU NOUVEAU SUR ROSWELL SENSATIONNELLES REVELATIONS D'UN HAUT- RESPONSABLE DE L'ARMEE AMERICAINE ET GAFFE MONUMENTALE DE L'US AIR FORCE ‘B:fiLg Œœtfltù ..—. . …» O—K—I“ ;n—;-_ ; : — MF wCapL ures FIying Sauce )“ “mek … Roswell Region mmhsæeæ ‘“: “ rd h…IŒoI …,ç Lax'm\ah‘n'{" "‘" ‘ Il $ V:— 0 ‘meüuga ..“ _‘“‘j"—f‘°“ «: ::u _ . “?:—«:… &. ‘Ë‘- . ….x.. » :. …—1wa. .---._ä__j . “ Ë.\_'Ë——î——-‘ Ë..—r-.“_ï \,. .“-: "—G'”-"E«‘\-l & =Ë5 :::.— As Chief of the Army': Foreign l‘uhnology _ Division in I96l . Philip ]. Corso "awarded the Roswell. New Mexico, alien ortifocts in : reverse—engineering proio<t that led to todoy‘s: IIIISWHI Integrated circuit chips fiber Optic: Lasers Super-tenociry fiber; und "sooded" the loswell alien technology to giant: of American industry .lifill?!îl'äË-lïg & COL. PHILIP]. CORSO, (Ref.) … WII…. I. BIRNES Forward by Sendo: Strom “normand ENTDEML Par un de ces hasards que I 'on pourrait qualifier de miraculeux, un eue/vainement de circonstances postales ont _ fait que j'ai pu recevoir le nou veau rapport de I'! /S Air Force et le livre du colonel Philip J. Corso seulement quelques jours à peine après leurs sorties respectives au x Etats— Unis. Aussi, afin que les lecteurs d'UFO Newsletter soient les premiers à en savoir plus sur ces deux publications majeures, chacune dans leur genre, la sortie de ce numéro a été avancée de deux semaines. Remix—vaux donc ensuite pour septembre, sauf si l'actualité nécessite une parution en août. Enfin, avez—vous remarqué que pour ce cinquantenaire, le calendrier correspond exactement avec celui de juillet I 947 ." Bonnes vacances à tous .’ RICHARD D. NOLANE LE COLONEL QUE PERSONNE N'ATTENDAIT Les éditions Pocket Books avaient annoncé depui problème car elle voudrait dire que l‘épave principale du quelques mois aux Etats—Unis la parution d'un livre choc su crash aurait été récupérée avant la découverte par le Roswell et dans lequel son auteur, un colonel inconnu a major Marœl et le capitaine Cavitt des débris sur le bataillon de l'ufologie du nom de Philip J. Corso, affirmai ranch de "Mac” Brazel. D‘ailleurs, dans sa reconstitution non seulement avoir entrevu un des cadavres retirés d d‘après témoignages de l‘affaire, Philip J. Corso indique crash de 1947 lors du transfert de l‘épave entre le Nouvea que le major Marcel aurait participé, contrairement à ce Mexique et Wright Field, dans l'Ohio mais aussi avoi qu‘il a toujours dit, à la récupération de l‘épave. Il est vrai participé en 1961, alors qu‘il dirigeait la Foreign Tchnolog que si on admet cette chronologie, il était impossible Division (Division des Technologies Etrangères) de l’armée, qu‘en temps que chef des Renseignements de la base à une opération visant à introduire discrètement de l de Roswell, il n‘ait pas pu être au courant. Toutefois, si technologie récupérée à Roswell au sein des laboratoire on admet cette hypothèse, alors son comportement de recherche des plus grandes sociétés industrielle aprés la récupération des débris sur le ranch Brazel et américaines. Ce sont ces "inséminations“ discrètes qu l‘histoire du "montage“ médiatique le 8 juillet à Fort auraient permis le développement des lasers, des fibre Worth destiné à le faire passer pour un imbécile optiques, des micro—circuits intégrés, de l‘armement spatia incapable de reconnaître un ballon—sonde ne tient pas. Il de la Strategic Defense initiative (surnommée par le y a là un problème de chronologie qu‘il faudra bien Américains "Guerre des Etoiles“) etc. résoudre un jour où l‘autre. Et qui est essentiel pour la L‘annonce de la publication début juillet du livre; crédibilité de la première rencontre entre Philip Corso et THE DAY AFTER ROSWELL, ainsi que le black—ou le mystère de Roswell car si la première version des soigneusement organisé par Pocket Books, semérent vite | éléments voulant que l‘Armée ait découvert les premiers doute dans la communauté ufologique américaine. L éléments de l‘existence d'un crash grâce à "Mac“ Brazel première chose qui fut faite fut de vérifier les états d seulement le dimanche 6, on voit mal comment des services du colonel Corso et force fut de constater qu‘il caisses venues par la route auraient pu se trouver déjà étaient parfaitement clairs et que l‘officier avait fait un au Kansas dans la soirée de œ même dimanche, à brillante carrière dans le Renseignement Militaire avant d environ 1.000 km à vol d‘oiseau de là... quitter l‘Armée en 1964 pour prendre des postes d Quatorze ans plus tard, en 1961. le lieutenant- responsabilités auprès d‘hommes politiques de Washingto colonel Corso se retrouve donc chargé par son supérieur puis dans l’industrie. Donc, Philip J. Corso avait bie hiérarchique, le général Arthur G. Trudeau commandant occupé les postes qu'il disait, y compris celui de chef de | l‘Army Research and Development (R&D) dont dépendait la Foreign Technology Division en 1961 au Pentagone 0 Foreign Technology Division, d‘une mission extraordinaire : celui de membre du National Security Council du temps d faire passer dans les programmes de recherches de la présidence de Dwight Eisenhower. Et la préface de so certaines grandes entreprises sous contrat avec la Défense livre écrite par le Sénateur Strom Thurmond insiste encor Nationale ce que l‘Army R&D avait récupéré pour elle—même sur le sérieux et la fiabilité du personnage, présenté comm de l‘épave de Roswell. un défenseur énergique de l‘Amérique et des Américain Le but évident de ce plan destiné à "inspirer” les (même s'il parait que le—dit sénateur n‘aurait guère appréci' chercheurs des grandes entreprises US était bien sûr de de se retrouver dans un livre qu‘il ne savait pas auss' conserver une avance technologique sur l'URSS mais Philip sulfureux...) On remarquera par la même occasion que le J. Corso déclare aussi que le crash de Roswell ayant été photos du colonel Corso ne le montrent pas sous les trait connu des Soviétiques dès 1947, les deux grandes d‘un farfelu ni d'un comique, c‘est le moins qu'on puisse puissances de la Guerre Froide savaient aussi qu‘il leur dire. ' faudrait taujours aller plus vite et plus lom en matière i Nous sommes donc face à l‘alternative suivante : d‘armement au cas où l'invasion constante des cieux de la soit Philip J. Corso est un homme ayant brusquement planète par les OVNI se transformeraient en une attaque en sombré dans la mythomanie sur ses vieux jours et ce avec règle. Philip J. Corso écrit également que des un aplomb plutôt extraordinaire. soit il lui est bien arrivé tout escarmouches auraient eu lieu régulièrement depuis 1947 ce qu‘il raconte et, dans œ cas—là, THE DAY AFTER entre les ”Visiteurs” et l‘armée américaine. L'une d‘elle. en ROSWELL est une véritable bombe. mai 1974 près de la base américaine de Ramstein en RFA. Le colonel Corso n‘était pas à Roswell au se serait même soldée par la destruction d'un autre OVNI moment du crash mais à Fort Riley. dans le Kansas. par un missfle anti—aérien sophistiqué, fournissant ain5i un C'est là qu‘au soir du dimanche 6 juillet 1947, alors qu'il second engin ET à examiner aux spécialistes de l‘armée était l‘officier de garde en poste, il aurait vu rapidement installés dans la base de Nelhs. au Nevada. un des cadavres venus de Roswell et en transit vers Philip J. Corso affirme aussi quljl s‘est bien mis en Wright Field. Cette date du 6 juillet pose un premier place immédiatement après Roswell un comité secret correspondant au fameux "Majestic 12” J'ai toujours dit qu des événements décrits. L'histoire de Philip J. Corso semble ce n'est pas parce que les documents relatifs au MJ12 son tenir debout, être même très révélatrice par moment. mais le trés probablement des faux habiles qu'un groupe secret n' lecteur doit se contenter tout le temps de la bonne foi pas existé pour étudier les OVNI à un niveau d supposée de l'auteur relatant des témoignages personnels classification inconnu jusque-là et créé pour l'occasion : ou des témoignages de seconde main. On aurait apprécié c'est le contraire qui ne serait pas logique. Ce qui es une bonne dose de notes de bas de page car un ouvrage intéressant dans THE DAY AFTER ROSWELL, c'est de voi aussi "explosif“ aurait mérité mieux qu'un traitement relevant comment Philip J. Corso explique que les inévitable de œlui de la simple autobiographie rédigée sans trop se délégations de pouvoir à un niveau de classificatio préoccuper des détails ni de corriger un certain nombre inférieur (excluant l'information de la réalité du crash) qu' d'erreurs et d'approximations. D'un autre côté, je l'ai déjà dit, du consentir ce groupe secret ont fini par faire essaimer de le colonel Corso n‘a pas brodé sur sa carrière et semble bribes de savoir cloisonnées entre elles un peu partout a être d'une raideur morale et psychologique qui correspond sein de la Défense Nationale et des diverses agences d peu au portrait d‘un affabulateur. On peut aussi se sécurité type CIA, FBI, etc. Et pendant ce temps—là, l demander ce qu'il aurait à gagner à passer subitement en groupe secret organisé sous Truman et composé de gen fin d'une vie bien remplie pour le plus grand cinglé de qui se connaissaient bien avait fini par entrer e l'armée américaine au cas où son livre se révèlerait être une déliquesœnœ au cours des années ‘50 au fil de l'inévitabl mystification. Des droits d'auteur probablement élevés ne modification de sa composition. En clair, les organisme justifient pas tout… détenant chacun, suivant le principe de l Il nous faut donc attendre et voir œ qui va être jeté compartimentation, une partie des informations sur Roswel sur la plage de l'ufologie par les vagues provoquées déjà ont continué à les exploiter plus ou moins bien mais san même avant sa publication par THE DAY AFTER savoir que le groupe qui les chapeautait en secret avait plu ROSWELL et qui ne vont pas tarder à s'amplifier dans les ou moins disparu. C'est une manière intéressant mois à venir. Car n’oublions pas qu’il s‘agit ici du premier d‘expliquer la sensation qu'on a de la présence diffuse e livre accréditant la réalité du crash et écrit par un insaissable d‘un certain nombre d'organismes non-identifié responsable de l'armée... Cette fois, le Pentagone est formellement à l'arrière plan de la collecte de directement mis en cause de l'intérieur par un officier renseignements sur les OVNI aux Etats-Unis. supérieur qui déballe tOut sur la place publique dans un Que penser donc du livre du colonel Corso ? Avan livre qui promet d'aller frapper loin du cercle des amateurs tout, comme toujours en ufologie dés qu'il s'agit et d‘OVNI, ce qui représente une nouveauté considérable. révélations fracassantes. la plus grande prudence s'impos Aucun doute possible, on va reparler à l'avenir de THE DAY trop souvent la déception a rendez—vous avec le AFTER ROSWELL. Espérons simplement que ce ne sera chercheurs les plus fougueux. Ce qui est frustrant dans pas pour déplorer la mystification de l'année du livre, c‘est l'absence totale de références précise Cinquantenaire... concernant les affirmations de l'auteur et la datation exact BREVES : Le dossier OVNI de Sciences & Avenir, dont on pouvait s'étonner de la minceur (et de la relative intelligence de (on). a été victime de la parution du HS OVNl du concurrent Science & l'ie : au départ. il devait être d‘au moins 20 pages mais se voyant doublée dans les kiosques. la rédaction a préféré réduire ses intentions à la baisse. considérant sans doute qu'un des sujets les plus importants du siècle pouvait être taillé au sécateur pour de basses considérations prétenduement commerciales. -- Pan sur le bec'. comme dirait le (‘anard Enchainé : c‘est par erreur que j'ai annoncé dans le dernier numéro la disparition de P. Petrakis des collaborateurs de Facteur X. puisqu'il est de nouveau crédité dans le n°5. Voilà ce que c'est quand on prend. au nom du bien de l‘ufologie. ses désirs pour des réalités... —— Dans la série "nul n'est prophète en son pays". j'ai eu l'excellente surprise de découvrir une critique flatteuse de mon [94 7. les ".S'nncmtpex ! 'a/an/es" arrivent dans le n°5l (juin l997) de la revue professionnelle brésilienne ( ’F( )... Sentinel News 6 est paru. Comme on pouvait s'y attendre, le n° est largement consacré à Roswell mais il offre aussi des articles intéressants sur les énigmes de l’espace et sur les éventuelles conséquences néfastes du projet HAARP sur les effets des hautes fréquences sur l'atmosphère en Alaska..—\ coup sûr, un des meilleurs n° de la série. SDF et Groupe Sentinelle. 17 rue de Taissy. 51 100 Reims. Quelle mouche a piqué l'Air Force ? _ Après son monstmeux pavé à la gloire du ballon Mogul publié voici un peu plus d'un an et qui était une véritable mme d'informations pour démontrer que, paradoxalement, l‘idée que "Mac“ Brazel. le major Marcel et bien d‘autres avaient pu confondre (et moins d'être du matin au soir sous l‘emprise de l'alcool) les débris trouvés sur le ranch avec les restes d'un train de ballons ne tenait pas debout. on aurait pu croire que le QG de l'Air Force avait décidé de laisser tomber ses explications boiteuses en ce qui concernait l'affaire de Roswell. Mais il semble que des éléments extérieux, comme la célébration du Cinquantenaire de la "découverte" du phénomène OVNI et les festivités prévues à Roswell (à moins que le livre du colonel Corso soit aussi de la partie) aient bel et bien poussé l'US Air Force à commettre un nouveau faux pas. encore plus important que le précédent. dans ses efforts de plus en plus désespérés de montrer l'inexistence d'une conspiration du srlence sur les OVNI en général et sur le crash de Roswell en particulier. Chaque page de THE ROSWELL REPORT : CASE CLOSED (un titre dont l'optimisme force l'admiration...) contient son lot de détails et "d'explications" tordues que n'importe qui connaissant un peu la musique est en mesure de déboulonner sans même avonr besoin d'être un spécialiste du phénomène OVNI : il suffit juste d'un peu de bon sens et d‘un peu de travail. On peut donc s'étonner de constater que les envoyés spéciaux à Washington de la presse française n'aient même pas pris la peine de parcourir le rapport en question avant de rédiger leurs papiers parus ier et là le 26 juin en France. Il est vrai que cela aurait paru si original de faire preuve d'indépendance d'esprit vis à vis d'un sujet sulfureux et pourtant objectivement plus important pour l'Humanité que la mort de notre commandant Cousteau national survenue au même moment. Mais il est tellement moins gênant d'évoquer. avec une petite larme au coin du traitement de texte. ce bon vieux Jo—Jo le Mérou plutôt que l'image d‘un cadavre non—humain gisant dans le désert du Nouveau Mexique. n‘est—ce pas? Au—delà des détails. on peut aussi discerner les lignes de force de la nouvelle politique de l'US Air Force pour essayer de contrer les e fforts infatigables des chercheurs privés concernant le crash de Roswell et qui, régulièrement trouvent du grain a moudre. La première de ces lignes concerne. et c‘est une trés grande nouveauté. les témoignages concernant les cadavres “étrangers“. Jusque—là. l‘Air Force avait fait le black—out total sur le sujet, ignorant des témoignages aussi importants que celui du chef de la police militaire de Roswell, le major Easley. pour ne prendre que lui. Or. voici que surgit enfin une "explication" (impliquant donc une reconnaissance de l'existence du sujet) : les “aliens" auraient été en réalité des mannequins à forme humaine utilisés dans des expériences de chutes aériennes dans le désert. Quant au prétendu ET encore vivant entraperçu dans l'hôpital de Roswell. il n'aurait été qu'un aviateur ayant subi un grave traumatisme a la tête et ayant donc eu pour un bon moment les traits totalement bouffis... La deuxième ligne est d'affirmer que les témoins auraient mélangés des événements survenus en 1947 et dans les années '50 et ‘60. Que la plupart aient quitté Roswell entre temps ne semble pas gêner outre mesure les prétendus enquêteurs de l‘Air Force. La troisième ligne consiste à comparer les détails fournis par les témoins avec des événements ou du matériel conœmant divers opérations de récupérations d‘accidents survenus ultérieurement aux alentours de Roswell. Bizarrement, l‘enquête de l‘Air Force se limite surtout à Kaufman. Ragsdale et Anderson. que leurs déclarations sensationnelles et à géométrie variable ont catalogué parmi les personnes peu sérieuses. Un traitement de faveur réservé à Glenn Dennis, le croque—mort qui avait été éjecté de l'hôpital de Roswell alors que les corps étaient apparemment en train d'y être examinés et qui aurait reçu les confidences d‘une infirmière. volatilisée par la suite. Dans toutes ses interviews, Dennis parle d'un "grand capitaine rouquin" qui l'aurait proprement jeté hors de l'hôpital. sauf dans un livre où il est question. de toute évidence suite a une coquille. d'un "grand colonel muquin". Or le Rapport ne tient compte que de cette dernière mention erronnée. ce qui permet à l'Air Force de dénicher. à défaut d'un capitaine, un colonel roux muté dans les années '50 sur la base et ainsi "prouver“ que Dennis avait, entre autres. de sérieux problèmes de mémoire... On remarquera également du nouveau du côté du ballon Mogul devenu encombrant car apparemment bien moins secret qu‘on veut bien le dire puisque mentionné dans des documents extérieurs même à l'armée dès 1947 (cf par exemple un mémo interne du F Bi du 23 septembre 1947. Désormais. aprés avoir essayé de nous convaincre en 1.000 pages dans son premier rapport du haut-niveau de confidentialité du Project Mogul. l‘Air Force laisse entendre que beaucoup de gens. civils et militaires avaient pu avoir le matériel en question entre les mains. Par conséquent, le fameux "scotch fleuri" était loin d‘être aussi inconnu que veut bien nous le faire croire le Lagrange's Boys Band. Nicolas Maillard en tête. Désormais. l'Air Force semble avoir décidé d'accepter de discuter du site de crash principal. Il lui a donc fallu aussi trouver un ballon correspondant à l'objet aplati et plus ou moins triangulaire que les témoins de la récupération disent avoir vu planté dans le bas d'un important talus. Et. miracle. elle a trouvé ! Elle a en effet réussi à dénicher un ballon expérimental triangulaire “Vae“ expérimenté à la base de Holloman en mars... 1965. Mais elle s‘est bien gardé d'expliquer comment un ballon. qui alors ne serait pas dégonflé (pour conserver sa forme). aurait pu rester fiché dans le sol avec une déchirure sur le côté... Et mystifier par la même occasion une équipe de professionnels de la récupération d‘avions accidentés. On l'aura compris. ce rapport d'un peu plus de 120 pages (plus presque autant d‘annexes et de notes) est une mascarade ahurissante de mauvaise foi affichée avec détermination et complaisance. Comme tous ceux qui vont le lire avec attention se recmteront essentiellement chez les ufologues, qu'il ne tienne pas debout n'a en fin de compte guère d'importance aux yeux de l‘US Alr Force et du Pentagone. Non. ce qui compte. c'est l'effet d'annonce dans le grand public américain et étranger à qui va être délivré le nouveau message simple. facile à comprendre et complémentaire de la précédente mascarade : "On vous avait expliqué que la "soucoupe" de Roswell était un ballon secret et maintenant on vous précise que les ET n‘était que des mannequins et que les témoins sont tous gâteux et incapables de remettre de l'ordre dans leurs souvenirs..." Voilà pour le bon peuple avalant à la va—vite des informations cuisinées à la va-vite par les médias. Bien sûr, il y a eu quand même quelques journalistes pour trouver que l'astuce était fort de café mais peu importe, le résultat est là. Ceux qui ont mis en circulation à un moment si opportun il y a 2 ans le fameux "film de l'autopsie" en profitant de la vénalité d‘un petit producteur anglais n‘avaient pas agi pour d'autres motifs. Et pourtant, il se pourrait que l‘US Air Force (qui avait déjà commis un sérieux impair en narguant les enquêteurs du GAO et le sénateur Schiff) n'ait peut-être pas totalement mesuré les conséquences de sa nouvelle ruade rageuse de vieille mule qu‘on excite. Car les écrits restent et l'idée que les autorités mentent régulièrement fait son bonhomme de chemin dans l’esprit des Américains. d'autant plus que chacun sert depuis longtemps Outre-Atlantique que plus une administration dément quelque chose à tours de bras. plus elle a justement quelque chose à cacher. S'ils s‘y . _ _ . prennent bien. et en évitant les débordements facheux. les '— _w,_‘ 993: ' =_'_ , ; ufologues américains. qui ont assez largement accès aux "“"“ _-..-. “ ""' “'—Ÿ médias. vont pouvoir à l‘avenir utiliser efficacement les ...1991: '8 cinquantenaifg‘ nouvelles msanrtés méprisantes de l'US Air Force pour lui jouer une nouvelle version de l'arroseur arrosé.