Description:Si vous aimez le merveilleux, ce petit volume est pour vous ! Mais attention : les contes selon Nodier, s’ils vous transportent dans un monde où les limites du possible explosent sans avoir l’air d’y toucher, comme dans Trésor des Fèves et Fleur des Pois, ils peuvent aussi vous introduire dans un univers où les génies, loin de jaillir d’une bouteille pour exaucer des vœux extravagants, se transforment en « petits vieillards percés par la pluie, transis de froid, et probablement mourant de faim », pour enseigner à de jeunes oisifs l’art de vaincre l’ennui qui les mine, comme le Génie Bonhomme... Dans l’Homme et la fourmi – un conte écologiste avent la lettre - ou dans Sibylle Mérian, l’auteur met à profit son savoir d’entomologiste pour nous donner une leçon de modestie ou nous rappeler que dans la nature la réalité dépasse de loin la fiction ! Nodier n’oublie pas non plus qu’il est bibliothécaire et bibliophile. Dans le Bibliomane, il nous entraîne à sa suite dans une errance érudite à travers divers lieux de Paris parsemés de livres, où il accompagne Théodore, une épave atteint du « typhus des bibliomanes », qui collectionne les livres, non pas pour leur contenu, mais pour leur reliure ! Et il nous fait rencontrer au long de ce périple toute une galerie de personnages, plus ridicules les uns que les autres, qu’il peint à grands traits en exerçant de façon savoureuse sa verve satirique. Le dernier texte, Polichinelle, s’apparente plutôt à une réflexion, satirique mais aussi politique, sur Guignol et le théâtre de marionnettes vus comme un miroir. 1837