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Textes de travail sur anthropologie et activités agricoles PDF

169 Pages·2017·6.51 MB·French
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DEA "ECONOMIE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE AGRO-ALIMENTAIRE ET RURAL" (MONTPELLIER I-ENSAM) SEMINAIRE DE RECHERCHE "REGARDS SUR L'ACTIVITE AGRICOLE. DIVERSITE DES APPROCHES DISCIPLINAIRES" (LABORATOIRE D'ETUDES AGRAIRES-ORSTOM) TEXTES DE TRAVAIL SUR ANTHROPOLOGIE ET ACTIVITES AGRICOLES REUNIS PAR JEAN-PIERRE CHAUVEAU SOCIOLOGUE, ORSTOM ENSEIGNEMENT 1988/1989 A VER T l S SEM E N T Les auteurs de ces textes ou extraits sont tous anthropologues ou sociologues, à l'exception de Chayanov [3]. Il nous a paru nécessaire de faire figurer un extrait d'un des textes fondamentaux de cet économiste russe du début du siècle il cause" de l'infl uence qu'il a exercée et continue d'exercer sur l'anthropologie des sociétés paysannes. Certains des textes sont le produit de collaboration avec d'autres disciplines géographes [11, 16] ou économistes [12]. Face à la rouItitude des travaux dans le domaine de l'anthropologie des faits et sociétés agraires, nous avons limité le choix à des auteurs ayant travaillé en Afrique noire (à la seule exception de Wolf et, encore une fois, de Chayanov - G. Dalton y ayant pour sa part travaillé épisodiquement). Les critères du choix sont la représentativité des auteurs vis-à vis des principaux courants de l'anthropologie et/ou des principaux aspects de l'anthropologie des activités agricoles. Ce choix est malgré tout arbitraire, comme on s'en doute. Il l'est d'autant plus que nous avons drastiquement limité les textes non disponibles en français et que nous avons privilégié les chercheurs de l'ORSTOM - comme nous y invite après tout l'esprit de ce séminaire de recherche [11,12,13,16,17]. Nous regroupons ces textes de la manière suivante. 1 - Les deux premiers textes dressent un tableau général de deux grands domaines de l'anthropologie concernés plus particulièrement par l'étude des activités agricoles~'et des sociétés agraires : l'anthropologie des sociétés paysannes [1] et l'anthropologie économique [2]. D'autres grands domaines de la discipline sont abordés ailleurs, qui sont également étroitement associés au regard de l'anthropologie sur les faits' agraires. Notamment l'anthropologie de la famille et de la parenté [3,4,6,7,16], l'anthropologie des. techniques [14], l'anthropologie écologique [12,15]. Le thème du développement agricole et· les .manières. dont l'aborde .anthropologues· et sociologues n'est pas traité en tant que tel - il le sera au cours du séminaire animé par Guy Pontié. Ce thème parcourt cependant de nombreux documents [notamment 10,12,14,15]. 2 On trouve ensuite huit textes qui traitent de l'anthropologie des sociétés agraires. Les activités agraires y sont considérées dans leur ensemble et dans leurs implications les plus larges vis-à-vis de l'organisation générale des sociétés. Les principaux modèles d'interprétation des sociétés où l'agriculture est l'activité prédominante y sont présentés théorie du système économique paysan [3], de l'économie agricole primitive [4], de la société paysanne [5], théories· marxistes du mode de production domestique [6] et du mode de production lignager [7], modèle inspiré du "capitalisme rural" [8 ] . Nous avons inclus dans ce groupe deux texte représentatifs de débats récurrents dans notre domaine de recherche la spécificité éventuelle des paysanneries en Afrique noire [9] et le caractère "non capturé" des paysanneries [10]. 3 - Les sept derniers textes sont regroupés dans une rubrique anthropologie de l'agriculture qui se différencie de la précédente par une limitation du champ monographique dans l'espace et dans la thématique. Une "entrée" particulière y est privilégiée, comme l'interrelation des sociétés rQ,rales entre elles [12]" le terroir [13], les techniques [14], l'écologie [15], le salariat agricole [17] ; ou bien un thème la considération des différentes· échelles d'espace-temps dans l'interprétation de l'évolution agraire [11], la division sociale du travail [16]. C'est à ce niveau d'analyse méso ou microscopique (à l'échelle de la société globale) que l'on rencontre le plus fréquemment des travaux interdisciplinaires [11,12,17]. D'autres thèmes ou "entrées" auraient mérité un traitement spécifique. Mentionnons-en deux : le caractère historique et évolutif des agricultures africaines dès avant la colonisation et les intervention de développement ; et les notions des "cycle de vie" ou de "cycle domestique" régissant l'organisation sociale de l'agriculture. Ces dernières sont cependant fortement suggérées dans les textes généraux sur l'anthropologie des sociétés agricoles. Quant à l'importance de l'histoire dans l'interprétation des faits et sociétés agraires, de nombreux textes y insistent suffisamment [5,7,8,9, 11,12,13,14,16,17]. SOMMAIRE l - DEUX DOMAINES DE L'ANTHROPOLOGIE PARTICULIEREMENT CONCERNES PAR LES ACTIVITES AGRICOLES Texte 1 - J.P. OLIVIER DE SARDAN: "paysannerie". Texte 2 - J.P. CHAUVEAU "Anthropologie économique". Les deux articles sont à paraître dans Dictionnaire de l'ethnologi~, Paris, Presses Universitaires de France. II - ANTHROPOLOGIE GENERALE DES SOCIETES AGRAIRES a) principaux modèles d'interprétation Texte 3· - A. CHAYANOV. Extraits de "Théorie des systèmes économiques non capitalistes", Traduction de P. COUTY, Dakar, 1970 (inédit) : 1-11 et 22-24. Texte 4 G. DALTON "Traditional Production in Primitive African Economies", in Economic Anthropology and Development, New York, Basic Books, 1971 : 123-139. Texte 5 - E. WOLF "La paysannerie et ses problèmes" in : M. GODELIER, éd., Un domaine contesté: l'anthropologie économique, Paris, Mouton : 265-282 (traduction de M. GODELIER). ~ Texte 6 C. MEILLASSOUX "Les bases économiques de la reproduction démographique du mode de production domestique au salariat", L'Uomo, Rome, VI, 2, 1982 : 177-191. . . Texte 7 - P.P. REY "Contradiction de classe dans les sociétés lignagères" (extrait), in Dialectiques, 21, 1977 125-133. Texte 8 - P. HILL "Why Country People are not Peasants", in Development Economics on Trial, Cambridge University Press, 1986 : 8-15. b) Quelques débats récurrents Texte 9 - J.B. FORREST "Defining African Peasants". Peasant Studies, 9, 4, 1982 : 242-249. Texte 10 - G. HYDEN "La crise africaine et la paysannerie non capturée", Politique africaine, 18, 1985 : 93-113. III - ANTHROPOLOGIE DE L'AGRICULTURE DANS LES SOCIETES AGRAIRES a) Les échelles d'espace~temps Texte Il - G. DUPRE et B. GUILLAUD "L'agriculture de l'Aribinda (Burkina Faso) de 1875 à 1983. Les dimensions du changement", Cahiers ORSTOM Sciences HUmaines, 2!l, l,. 1988 : 51-71. b) L'''écologie politigue" Texte 12 J.L. BOUTILLLIER ET J. SCHMITZ "Gestion traditionnelle des terres (systèmes de décrue/système pluvial) et transition vers l'irrigation. Le cas de la vallée du Sénégal" , Cahiers OR~TOM Sciences Humaines, 23, 3-4, 1987 : 533-554. C) Le terroir Texte 13 M. AUGE "Tradition et conservatisme. Essai de lecture d'un terroir. Pays alladian (Basse Côte d'Ivoire)", Etudes rurales, 37-38-39, 1978 : 281-298. d) Les technigues agricoles Texte 14 - B. MARTINELLI "Pour une anthroplogie de la pluralité technique. Le cas de la culture de l'igname au sud Togo" (extrait), Cultures et développement, Louvain: 633-643 et 654-659. e) Les savoirs locaux Texte 15 - P. RICHARDS "The ecology of West African farming systems: l. Seasonality and shifting cultivation" in .=I~n-,-,d,,-,l=..:g·;Le=.n......",o..=u'-=s"--_----=-A.::.;:g,..r"-'l=..:·c=u.=l'-"t:..::u=r:....::a=l=---_---=R=e=.v..:..o=..=.l..=u:..::t:.:=i:..::o"-"-'-n, London, Hutchinson, 1985 : 41-62. f) La division sociale du travail Texte 16 J.P. DOZON "Economie marchande et structures soci'ales :' le cas des Bete cie Côte d'Ivoire", Cahiers d'Etudes Africaines, 68, XVll-4 : 463-483. g) Le salariat Texte 17 J .P. CHAUVEAU et J. RICHARD "Une "périphérie recentrée" : à propos d'un système local d'économie de plantation en Côte d'Ivoiree" (extrait) Cahiers d'Etudes Africaines, 68, XVII-4 : 491-514. l J.P. Olivier d. Sardan Ootobre 19B7 Article "PaYsannerie" (Diotionnaire d'ethnolQS.ie, PUF) .Peu d'anthropologues emploient le terme de "paysans" pour se référer aux populations qu'ils étudient. Et pourtant on peut considérer que la majorité de celles-ci relève de la paysannerie et non des "sociétés primitives"... On admet généralement que le "monde paysan" se caractérise par une~MtQnQIDie relatiY& face à des formes d'organisations socio-économiques ~omin&Jtes qui lui sont extérieures ( sooiétés féodales, tributaires, étatiques, coloniales, capitalistes, socialistes... ). Ces différent.s pouvoirs opèrent aux dépens de la p8:Y'sannerie des "ponct.ions" ou des "prélèvements"-' en général par un biais poli tiqut au nom de services en retour" variables tant en contenu qu'en efficacité (proteotion religieuse." sécurité, développement... :) ..Par là la pa.:,rsannerie. se -distingue tant des socièt.ès "primitives ". (isolées,. quasi-autarciques) -que des sociètés urbaines et industrielles (Redfield,1956). 4Jè D'autres caracteristiques ont ajoutées, pour former une sorte d' "idèal-t.y-pe" de la pa.:isannerie (Mendras.. 1976): - le groupe domestiaue (la "maison") y est la struct.ure 2 de production centrale et la famille en est le mode d'organisation sociale dominant - l'agriculture (associée selon des modalités variables à l'élevage et.à l'artisanat) donne une importance décisive au rapport ~ la t~ (que ce soit SOUG forme foncière et patrimoniale, ou symbolique et.religieuse) - il s'agit de sociétés d'intercQOO~~ (Maget); le village en est la forme la plusrèpandue - les "notables" assurerJt une fonction de médiation décisive entre la collectivité paysanne et la société englobante. On voit que ces ·traits.. bien que dégagés à partir d'analyses des paysanneries occidentales,' peuvent s'appliquer fort bien â la plupart des sociétés rurales dù Tiers-Monde~ tant-Eré-capitalistes ou pré-Qoloni~l~ que~rrtempoLQines.. ..' Au centre de sa tentative pour redéfinir les bases de l'anthropologie écorJomique.. Sahlins place un "mode de production domestique" qui concerne aussi bien les groupes de chasseurs-cueilleurs que nombre de communautés d'agriculteurs (Sahlins, 1981): le groupe domestique (la "maisonnée"), fondé sur la division seÀ~elle du travail, en est la base; la production y est centrée sur la valeur d'usage, les ècha~ges 3 avec l'eÀ~érieur sont limités à la satisfaction des besoins, la redistribution est la règle des échanges internes, la parenté structure les relations sociales. Rien là, A ce niveau de généralité, ne différencie en fait, hormis l'absence d'une "ponction", les économies "de l'âge de pierre" citées souvent par 5ahlins des économies paysannes médiévales-européennes décrites par les historiens (Duby, 1973)... Meillassoux reproche non sans raisons à Sahlins de mettre dans un même sac des sociétés trop disparates. Lui même (Meillassoux, 1975) réserve le terme de mode de production domestique aux seules sociétés - agraires (voire céréalières), mais en posant assez arbitrairement deux conditions: l'absence de prélèvements et le caractère secondaire des éohanges avec l'eÀ~érieur. Or une grande part des sociétés rurales pré-coloniales ou pré-capitalistes qui pourraient relever du mode de production domestique étaient soumises à une e::-:t.orsion de "tribut" ,. et. il semble :oien impossible de déterminer le seuil au-delà duquel les èoh&lges a avec l' e>-.~èrieur deviennent "indispensables" la reproduotion sociale (toute éoonomie p&,.ysanne prooéde à des échanges et peut toujours supporter une rupture de ces ëchan~es... ) 4 \ Aussi peut-on émettre deux propositions: 1- Parmi les économies asraires "traditionnelles", certaines étaient essentiellement d' "auto-subsistance" (et donc apparaissent comme plus "primitives") et d'autres étaient intégrées à un système plus large, souvent associé à la présence d'un"" Etat (et . donc apparaissent comme .plus "paysannes"); mais il s'agit là d'un continuum, et les formes d'organisation sociale internes ne sont pas nécessairement structurellement diffèrenT.es. 2- Dans tous les cas le "groupe domestique" est à la base de la production agricole, ce_gui impligue des rapports de production fondés sur l'Me et le sexe, mais qui peuvent se combi~er à d'autres rapports de production (et pas seulement l' "esclavagisme" et le "servage"... ) comme à des rapports d'eÀ~orsion externes E~sanneries et "économie de marché Sans doute l es ""nouveaux agri cul teurs.. occidentaux (techniciens, entrepreneurs et gestionnaires), apparus entre 1950 et 1970, marquent-ils "la fin des paysans (Mendras, 1984). Mais, ailleurs dans le monde, la paysannerie reste la forme SOCiO-économique domin&lte, même si les liens avec la "société englobant.e" ont changé. La connexiorJ avec l' "éoonorLie-monde" implique que le "prélèvemenT." passe désormais par des mécanismes èconomiques (problème de 5 l ~ échange inégal). Le "m..vstère" du fonctionnement d'une économie paysanne dans le conteh~e du capitalisme, auquel le premier Ch~vanov a tenté de s~attaquer, repose sur le constat suivant: l~irruption de l'économie monétaire. l'articulation avec le marché mondial, la domination d'appareils étatiques bureaucratiques, autant d' éléments auxqu~ls aucune socfété agraire n~èchappe dans le monde; or le fonctionnement interne des économies paysannes continue manifestement à n'être pas réglé par la seule loi du profit., et ne peut être Véritablement maitrisé par les institutions politico économiques nationales. Pour certains, c'est dans ce décalage justement que s' e>..rplique la "sur-e:xrploitation" des pa.,vsans du Tiers Monde (forme moderne de l'accumulation primitive): le mode de production capitaliste se "subordonnerait" les modes de production antérieurs (Rey, 1971). Ou encore il laisserait a a. l'économie domestique paysanne le soin de reproduiré' meilleur compte (pour lui) la force de travail (Meillassoux, 1975) Une vers10n inverse y voit au contraire un effet de la resistance de l'économie paYS&lne, qui refuserait de se laisser "capturer" et se réfugierait dans la produotion de subsistanoe et. l'''èconomie affect.ive" (Hyden, 1980) La dichotomie "seoteur de subsistance"l"secteur d'échanges monétaires" semble être au ooeur de t.out.es ces

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l'anthropologie écologique [12,15]. Le thème du développement agricole Nursery rhymes (berceuse) : « Trois banes de laine, la première pour.
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