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SPICA No 12 2008 Janvier PDF

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SCIENCES ET PHENOMENES INSOUTES Revue des Associations Sciences et Phenomenes Insolites du Ciel et de l'A eronautique NEWS p DU CIEL ET DE L'AERONAUTIQUE •• I C A Beaucoup de .•. nouvelles en astronomie : .. _ : Planetes en formation, .. nouvelles idees ' . nouvelles mesures. Nouvelle annee - Nouvelles idees @.ne nouvelle annee commence. En premier lieu permettez-moi de vous la souhuik1 bonne et heureuse, une f>onne sante, et que reussisse tout ce que vo111 entreprendrez. Naturellement ces vreux valent aussi pour toute votre famillc ct votre entourage. Evidemmcnt on peut egalement faire le vceu que cette nouvelle annee soit egalement plus prospere pour notre association. Le souhait que nos soirees d'observation soient pl11 frequentes, avec un ciel degagc. De meme pour nos reunions ufologiques, une presence pl11 accrue des membres. Vous trouverez dans les pages de notre revue, les dates des reu11to11• pour cc::tte nouvelle annee. Prenez note de ces dates. Aucun courrier ne viendra confirmcr k reunions et les soirees. Je pense quc vous avez egalement pu voir, dans ces premieres pages, que !'impression de l.1 revue a change. En effet, la realisation de la revue et des differents courriers et courricl, .1 a conserver. font que mon imprimante jet d'encre n'a pas resiste. Le conseil d'administratio11 .1 done pris la decision d'acheter une imprimante laser couleur pour maintenlr la qualitc <h notre revue. C'est une des raisons qui font que le prix de SPICA NEWS est passe a 2,00 f. Je sais que je me repete, mais c'est votre revue et vous savez que si vous voulez y mettrc 1111 article, ii suftit de l'.envoyer au siege de !'association, soit par courrier, soit par courriel. Notre association va egalement confectionner cette annce un nouveau support pour IL'!i a expositions. Ccs supports auront deux avantages par rapport celll! qui existent actuellemcnl, En _premier lieu ils seronrplus legers. Deuxiemement ils permettront de mettre !'exposition ,111 milieu d'une salle,. done plus besoin de les adosser le long d'un mur. Naturellement t:l·d -· imposera de-faire du bricolage, peinture el decoupages, collages, comme dans les prem11:1c, annees d'ecole ! Cette. annre verra !'organisation <l'une anim;1tion d'un nouveau type. Jusqu'a present, rwu, organisions toujours des soin~es d'observation du ciel. Cclles-ci devant etre annulees quand Ii· ciel ne nous etait pas clement, nous allons organiser "Les Mysteres du Ci~l". Contrairemcnt ~ !'animation precedente, elle n'est pas basee sur !'observation du ciel qui va devenir 1111i., animation supplementaire si le firmament est degage. Dans le cas contra ire, nous proposcnm au public des conferences sur l'astronomie et l'ufologie. Ceci necessite naturellemenl 1111 support visuel qu'il faudra creer. Alors, ceux qui ont des idees sont les bienvenus l'I, naturellcment, reservez la date du 26 et 27 avril pour la premiere de ces c1nimations. I 11 presence d'un maximum de membres sera necessaire. Voila-les nouvelles pour 2008. Je vous laissc maintenant lire votre revue, en esperant vo11s rencontrer frequemment au courant de l'annee. Le Presidc11I SPICA NEWS est edite par l'associntioo SPICA - 3, rue des Pierres -67520 O.DRA TZlll-.11\1 Tel : 03.88.50.64.26 - E-n1ail : [email protected] -Directeur de la production et rMRcle111 , u chef: Morgenthaler Christian • Secrttaire de redaction : Le Dantec Sylvie -Conception graphh1111· Chr Morgeoth1tler -Comite de lecture : Sylvie Le Da11tec, Schall Dominique, Marie-Paule Morgenth11lrr. La rMaction n'est pas responsable des 1extes, illu strations et photos qui lui sont communiques p11r Im,• auteurs. La reproduction totale ou partielle des articles publies dims "SPICA NEWS,. est interclltr ''"" l'uccord ecrit de !'association SPICA. -Les indications de prix et d'adresse Cigurant duns le~ p11~1· a rM·actionnelles de la revue sonr donnees titre d'inforruations, sans 11ucun but publicitaire. Revue ~1111ulh pour les membrcs de l'association. Pour les non membres elle est disponible moyennant une participation 111 2€00 +f11is de port. Revue aperiodique. 2------------------------ ~ · LEs RE.UNIONS DE L'A N NEE 200a Reunions statutaires : -2 fevrier Conseil d'Administration (preparation de l'Assemblee Generale) - 15 mars Assemblee generale - 10 mai Conseil d' Administration -25 octobre Conseil d' Administration Soirees d'observation du ciel : - I mars - 12 avril - 12 mai Rapprochement entre la Lune, Satume et Regulus -26 juillet -9 aout Les Perseides -27 septembre -25 octobre Conjonction Lune, Satume et Regulus -8 novembre Les Draconides Reunions Ufologiques: - 12 avril -7 juin -27 septembre -8 novembre Animations publiques : -mai ou juin Animation publique "Les Mysteres du Ciel" -22 et 23 novembre Ir"" Fetes de la Science (voir commentaire ci-dessous) SPICA NEWS: Derniere limite remise des articles au siege de l'associatioo : •r I avril - sortie revue debut mai Ie r aout - sortie revue debut septembre 3 decembre -sortie revue debut janvier 2009 Les dates des Conseils d'administration vous sont communiquees pour information. ceci pour vous permettre de faire remonter d'eventueUes idees, remarques ou propositions qui devront avoir l"aval du CA Pour la t!te de la Science, il n'y a pas de lieu detini pour le moment. Si vous voule2 que la fete de la science soil organisee dans un certain lieu, prevenez le siege de !'association, au plus tard pour l' Assemblee Generale. Ence qui conceme notre revue, pour le moment 3 numeros sortiront dans l'annee. Si dans un avenir, a a que j'espere proche, plus d'articles arrivent !'association, nous pourrons passer 4 revues par an. Merci a tous de noter ces dates, aucuoe invitation specifique ne sera faite, nous rappellerons simplement a les differents rendez-vous venir dans !es pages de votre revue, SPICA NEWS. Le Conseil d'administration Une enquete de Remy dans l'Yonne Monsieur P, un habitant de Perrigny (89) roulait sur la route D89 de Bleury (89), en a direction du Moulin de Marnay (89); route d'Auxerre, quand ii aper9ut sa droite un disque rouge, bien circulaire, de la grosseur d'une assiette. A l'arriere de ce dis que rouge cerise se formait un voile clair, comme un nuage; une queue bleue claire. a Le disque lumineux disparut la hauteur du Bois du Moulin de Mamay, au lieu dit « le Bois du Poi! Fou ». L'objet a ete visible durant environ 10 secondes. Sa vitesse a a etait superieure celle du vehicule qui roulait 90 km/h. a Le disque se depla9ait horizontalement, sans bruit, quelques metres du sol et a parallelement la D89, dans le meme sens que la voiture du temoin. a Cette observation a eu lieu le 12 fevrier 2006 19h30. Le matin, la temperature au lever du jour etait de 6 degres, avec brouiI1ard givrant, Reproduction photographique d'apres le temoignage a pour deboucher sur un temps dominante ensoleillee au milieu de l'apres-midi. Les temperatures atteignirent 5 degres, le vend de Nord-Est etait foible. a Le coucher du Soleil s'est produit 18h30. La trajectoire du disque rouge etait Nord-Est/ Sud-Ouest. Enqueteur ; Remy F ACHERAU CHARBUY 89113 4 Quand les observations ne concorde pas avec les lois physiques Quand les astronomes constatent que leurs observations ne concordent pas avec les lois de la physique, ils ont deux solutions. - Soit ils rajoutent arbitrairement au cosmos un ingredient. une matiere invisible qui permet de justifier les anomalies detectees; - Soit ils modifient les lois. Depuis les annees 1930, pour une grande majorite, ils ont privilegie la premiere voie. a L'ajout d'une dose de matiere noire la recette de l'Univers permet de regler d'un seul coup, trois problemes: - La vitesse des galaxies, bien plus elevee que prevu au sein des grands amas qui les rassemblent ; - celle des etoiles eloignees des centres galactiques, tout aussi excessive; - et le fait que ces galaxies, etant donne la quantite de matiere visible qu'elles contiennent, n'ont materiellement pas eu le temps de prendre forme dons la chronologie tres serree qu' impose le scenario dominant du Big Bang. En fournissant un important surcro'i't de masse aux grandes structures celestes, cette substance invisible justifie que la gravite y soit beaucoup plus forte que ce que montrent les telescopes, et que leurs formations et leurs mouvements soient done beaucoup plus rapides. a Aux 19£S Rencontres de Blois, consacrees, du 20 au 26 mai 2007, "la matiere et l'energie dons l'Univers", nombre d'astrophysiciens ont presente des travaux sur la nature supposee et sur les programmes de detection de ce mysterieux materiau dont personne n'a jamais pu percevoir la moindre manifestation directe. Cette impuissance n'a pas manque d'etre relevee par les tenants de la deuxieme voie. "Vous n'avez pas besoin d'une matiere non identifiee pour expliquer la masse manquante dons Jes galaxies, si vous acceptez de vous detacher legerement des /ois c/assiques de la physique': a assure Mordehai Milgrom. Ce physicien israelien a ose, des 1983. proposer une retouche de l'un des piliers de l'astronomie, les lois de Newton sur la gravitation. Sa theorie, baptisee MOND (acronyme anglais de dynamique newtonienne modifiee), suggere que la variation de la gravitation en fonction de la distance est differente de ce a que pensait le genie anglais. Au-dela d'un certain seuil, tres grande echelle, elle se a mettrait decrdi'tre beaucoup moins rapidement que prevu. Ce changement de regime explique tres bien qu'en peripherie des galaxies les etoiles tournent plus vite que la loi a classique le laissait supposer. et ce sans recours aucune substance exotique. Les premiers succes de MOND n'ont pas empeche Mordehai Milgrom de demeurer longtemps isole. Pour !'immense majorite des physiciens. "une modification ad hoc des lois appara,t comme une heresie, mime si elle explique bien certains phenomenes'~ "Des revisions radicales de la physique ont deja eu lieu au cours de /'histoire, repond M. Milgrom. Les travaux d'Einstein ant modifie la dynamique de Newton." Justement, l'un des defauts de MOND a longtemps ete de ne pouvoir se glisser dons le a cadre renove. que la relativite a offert I' astronomie contemporaine. Ses partisans n'y a sont parvenus qu'en 2004, donnant un nouvel elan la theorie. D'apres Fran~oise Combes, de l'Observatoire de Paris "II n'y a aucune raison de favoriser aujourd'hui le scenario de la matiere n oire. II faut explorer /es deux pro positions, et un nombre croissant d'equipes se penche sur MOND." Ce surcr01t d'interet lui a meme rapporte de nouveaux succes. Les simulations de formations de galaxies en ordinateurs fonctionnent ainsi bien mieux ave,c MOND qu'avec la matiere noire. • ••• - LA DECOUVERTE D'UN NOUVEL ASTEROIDE Information du 3 octobre 2007 de l'ANSA : Le physicien Albino Carbognani de l'Observatoire Astronomique de la Region Vallee d'Aoste de Saint-Barthelemy (Nus), a decouvert un nouvel asteroide. D'un diametre de 3 km, ii se situe, comme la a majorite de ses confreres, entre Mars et Jupiter, 285 millions de km de la Terre et ne descendra pas sous les 190, done ii n'y a pas de menace pour notre planete. a Observe nouveau successivement en position legerement differente dans le ciel, le petit corps celeste a ete done reconnu officiellement comme valdotain. a Celui qui a effectue la decouverte de l'asteroYde a le droit le baptiser et les physiciens de l'Observatoire valdotain proposeront, pour le caillou, le nom de 'ValleedAoste' dans un seul mot car ainsi est prevu par les protocoles qui reglent la denomination officielle de corps celestes. (ANSA). • ••• Un Fran~ais dans l'espace: 5 ans qu'on attendait ~a ! Cela faisait 5 ans qu'un Frans:ais n'etait pas alle dans l'espace. 10 ans apres son premier envol, Leopold Eyharts a va retrouver les etoiles. Il doit arriver I' ISS et mettre en route Columbus, le laboratoire unique cons:u par a !'Europe. Le 9 decembre 2007, 22h30 heure de Paris, le fameux decompte commencera et si tout se passe bien, un Franyais sera dans l'espace. II a declare au Parisien : « Ce que j'attends avec le plus d'impatience ? Le depart bien sur. J'ai 3 ans d'entrainement derriere moi pour cette mission. Maintenant on passe enfin aux choses reelles ». Leopold Eyharts est impatient de retrouver la route des etoiles et fier d'avoir ete choisi pour cette mission. 8 Synthese des repas ufologiques colmariens du mardi 4 septembre 2007. Intervention de Mr Guy Tarade en video-conference : Apres un bref retour sur son livre « extra-terrestres et civilisations d·outre-espace », et sur sa a participation, en 1969, ('emission de television« les dossiers de l'ecran », Mr Tarade va nous raconter l'ufologie avec le recul de ('experience. Rappelons que cet intervenant est l'un des pionniers de la recherche ufologique fran',llise, et que ('emission de tele precitee, presentee par Joseph Pasteur ce jour la, fait partie des heures les plus sombres dans notre domaine de rechercbe. Guy Tarade la quali:fie de desastreuse pour l'ufologie. La courtoisie atns1 que la tolerance envers les ufologues presents sur le plateau fut inexistante, remplacee par un « debunking avant la lettre » dont aucun terme n 'est assez fort pour qualifier la mauvaise foi des detracteurs se trouvant en face. Pour l'information de nos plus jeunes lecteurs, « les dossiers de l'ecran » etait unc emission mensuelle tres suivie dans les annees 70. Elle presentait un theme, illustre par le film de la soiree, et un debat d'une dunfo convenable, entre les differents specialistes invites, s'ensuivait. Son presentateur babituel, Guy Tarade en video-conference Alain J~rl'>me, avait su donner ('amplitude suffisante pour que !'emission devienne le « must » mensuel des telespectateurs franyais a une cpoque ou seules deW< ou trois chaines coexistaient II est regrettable que, de nos jours, ce style de concept ne fasse plus recette a a car, mis part quelques inevitables loupes, le niveau intellectuel dans cette production fut toujours la hauteur des sujets traite. Je suis d'ailleurs sOr que je viens de rcveiller un brin de nostalgie chez nos lecteurs de 40 ans et plus. .. Mais revenons aux propos de Mr Tarade. 11 fait reference a la « rnemoire dans lai pierre » que les civilisations du passe ont laisse. ll rappelle que la gravure de Palenque, entre autre, est toujours sans explication satisfaisante. Tout cela nous fait rechercher nos origines. a Suit un passage sur les ufologues de sa generation (suite une question de Michel Padrines), ou une grosse emotion se degage quand il parle de Jimmy Guieu tant ii est vrai que les deux hommes ont un a parcours identique qui les voit tour tour resistants pendant la deuxieme guerre mondiale, pionniers de l'ufologie et auteurs d'ouvrages sur le sujet. Pour notre ami, la collaboration entre tous !es groupes ufologiques est essentielle, mais nous devons rester entre nous sans nous meler aux scientifiques. A ce stade de la conference, !'on sent bien que l'amertume de Guy envers les scienti.fiques est encore tres vive. De meme, ii rajoute que le milieu ufologique doit faire preuve de tolerance et ne pas s'entre-dechirer en permanence. II emploi le tenne « recherche egal tolerance ». a a Ne sommes-nous pas, actuellement la recherche de tolerance ? (note personnelle du redacteur !'intention du petit monde ufologique). Apres une question sur le col de Vence, Guy Tarade nous apprend que le groupe des« invisibles du col a de Vence» experimente en ce moment un procede de detection scientifique. Affaire suivre. .. A propos du rapport Cometa, ii estime que ce rapport est interessant dans la mesure ou il a ete lu par Fran'rQiS Mitterand et Jacques Chirac. 7 Sur la mise en ligne des archives du GEPAN. ii pose la piquante question suivante : « pourquoi maintenant alors que la legislation prevoit la declassification de ces archives aprl:s soixante ans» ? II conclut par du Shakespeare. « Souvient Loi, Horatio, qu'il ya plus de mysteres entre le ciel et la ~errc que la philosophie ne puisse concevoir ». intervention de Mr Pierre Lagrange, present physiquement : Le sociologue des sciences, bien connu du milieu ufologique, debute par un hfatorique du phenoml:ne o. v.n.i. depuis 1947, vu au travers des divers groupes officiels fran,.:ais comme le Gep an, le Sepra ou ractuel Geipan. Un developpement plus complet figure dans son nouveau livre qui vient de paraitre: « 0VNIS, CE QU'ILS NE VEULENT PAS QUE YOUS SAOflEZ ». La notion de« ils » reste tloue, et nous devrons naturellement lire le livre pour nous en faire une idee. D'aprl:s Pierre Lagrange, les scientifiques sont les « ma1tres de verite », garants du bon fonctionnement des choses dans nos societes modemes. En 1947. done au « debut>> selon Lagrange, cela se lraduit par la peur de quelques gens instruits par a rappon !'inquietude, voir la panique de la population face au phenoml:ne. La cell:bre emission radiophonique d'0rson Welles est citee en exemple. Sur la base du vrai / faux, les scientiti ues vont developper des mclhodcs et etablissent un principe de demarcation : les scientifiques / la population moyenne. Les scientifiques etudient des situations et determinent que le phenoml:ne ovni est ininleressant pour eux. Les causes avancees sont le maoque de doonecs exploitablcs. les temoins ne soot pas des observateurs entraine s. etc ... D'ailleurs, !es militaires se sont empresses de suivre Jes conclusions de la commission Condon (le rapport Condon), a savoir : « phenomene pas interessant d'un point de vue scientifique ». Cet etat d'esprit, toujours selon !Pierre Lagrange, s'explique par une cause somme toute banale. En effet, Jes hommes de science ont un parcours. Comme ii semble m: Pierre Lagrange pas y avoir de promesses de decouvertes dans le pheno- mene ovni. cc demier n'est simplement pas etudie. Pour resumer, un prix Nobel ne peut pas se gagm:r avec ce type de recherche. a Et comme ii n'y a pas de fatalite en science, le fond du probll:me est rcchercher dans la sociologie du phenomene. De meme, ~ la question de savoir pourquoi le CNES a cree I.e GEPAN, Lagrange suit son Iii conducteur. Apres avoir rappele que Allan J.1-lyneck et Claude Poher se sont rencontres, ii emcl l'hypothl:se que le CNES a voulu tranquilliser !'opinion publique en creant un « service officiel », cc qui fait serieux. 11 pose ensuite la pertinente interrogation de savoir pourquoi !es croyances des peuples anciens soot rcspectees et etudiees, alors que nos croyances actuelles ne le sont pas. II estime aussi qu'une accumulation de savoir est necessaire pour se menre d'accord. A propos des ufologues, ii pense que ceux-ci ont trop fail confiance aux rationalistes en Jes considerant comme Jes « gardiens du temple l>. Dixit Lagrange, les ufologues devraient lire plus de science-fiction a pour se rafraichir les idees ! D'auLre part, des ouvrages de sociologie / ethnologie sont promouvoir dans ce milieu. Le livre « la raison graphique », de Jacques Boudy, est donne en exemple. Pour finir, ii questionne sur la base de l'une de ses analogies favorites. Pourquoi les scientifiques considl:rent-ils la subjectivite comme grave dans le cas d'un ovni, mais parfaitement normale dans le cadre des meteorites. lJ fait reference aux travaux de Jean-Baptiste Biot qui, aprl:s la celebre chute de l'Aigle du 26 avril 1803, prouva l'origine celeste de ces pierres. En effet, la part de subjectivitc chez Jes temoins de meteorites est la meme que chez ceux temoins d'ovni. Pourtant, la question ne se pose plus. Le savoir doit avoir uae valeur collective au niveau scientifique. Cela entraine evidemment une idee 8 d'intentionnalite ! Reactions personnelles du redacteur a Je tiens reagir sur certains point de la synthese que je viens de rediger. Les avis que je vais emettre sont destines a l'enrichissement du debat sur le pheno mene ovni. Sur !'intervention de Guy Tarade, une position est a reprendre. Malgre le tres grand respect que j'ai envers Guy, je ne suis pas d'accord quand ii dit que nous ne devons pas nous meler aux scientifiques. II sait pourtant dans quel marasme baigne l'ufologie depuis plus de soixante ans maintenant, a force a justement de persister faire des recherches« en marginal », sans tenter de s'ouvrir intelligemment sur a le milieu scientifique. N'oublions jamais que tres peu d'ufologues disposent d'un bagage scientifique la hauteur du sujet etudie. De plus, les disciplines scientifiques necessaires sont multiples, rendant impossible la connaissance totale de chacune d'elles par un ou plusieurs individus. 11 faut egalement tenir compte des facultes cognitives de chacun, et sa maniere d'apprehender le theme. 11 est done imperatif de publier des rapports d'enquetes menees de f~oo rigoureuse, et contenant des donnees qui peuvent et doivcnt interpeller les scientifiques. De meme, les nombreuses publications sur la question doivent etre etayees par des demonstrations methodiques, surtout si Jes idees emises sortent de l'ordinaire. a La premiere chose faire est done de creer un canal unique vers le milieu scientifique par lequel transiterons !es reuvres que leurs auteurs auront jugees utiles d'etre diffusees par ce biais. Un tri par le milieu ufologique lui-meme ne devra en aucun cas se faire, ce qui obligera tout naturellement Les a redacteurs prendre leurs responsabilites et renechfr par deux fois avant de repandre leurs idees. La maniere peut paraitre totalitaire, mais je suis persuade qu'elle assainira quelque peu le milieu ufologique qui, finalement, ne pdtit que de !'existence de ses extremes et de la maladresse de ses demonstrations pour prouver la realite du phenomene. Sur !'intervention de Pierre Lagrange, les habitues auront constate que son discours suit l'habituel schema bien rode. Si, de prime abord, l'on pourrait penser que le personnage fait preuve de plus d'ouverture d'esprit, une lecture du petit texte paru dans la revue Ciel et Espace d'octobre 2007 (n° 449, page 71) apropos de son nouveau livre (voir la synthese) va vite temperer nos espoirs. Je cite: Militaires et scientifiques ont-ils cache la verite au public apropos des ovnis ? « Oui ! » repond Pierre Lagrange. Mais il ne s 'agit pas de la verite a laquelle vous pensez ... Dans cet ouvrage subtil, qui decevra a coup sur !es fanatiques de Roswell, le sociologue eclaire d'un nouveau jour le deb at sur /es soucoupes vo/antes. /nteressanl. Un comrnentaire du comrnentaire s'impose ici. Force est de constater, une nouvelle fois, que la connaissance ufologique des joumalistes se borne sur Roswell ( pou.r mieux debunker le cas ? ) alors qu'ils ne connaissent meme pas les elements solides de cette affaire. II aurait mieux valu rester simple et ecrire qui decevra a coup sur !es fanatiq11es d 'ovnis. Mais passons ... Comme Pierre Lagrange conseille aux ufologues de lire plus de science-fiction pour sc rafra"ichir les idees, l'on peut se demander pourquoi lui-meme reste enferme dans le canevas scientifiquc standard. Car, en etudiant bien son intervention, on peut remarquer la pertinence de son discours et percevoir ses propres interrogations par rapport au phenomene. Alors, Pierre Lagrange allie des ufologues? Pas pour 9 le moment. .. Par contre, acceptons de notre c6te ses points de vue et lisons son bouquin. La tolerance mutuelle debouche gencralement sur quelque chose. a Toujours propos du carcan scientifique, dire que les temoins ne sonl pas des observateurs entra1nes revieot lout simplement a ... ne rien dire. En effet, qu'est-ce qu'un observateur entraine ? Et surtout, entraine pour voir quoi ? Certes, me direz-vous, des pilotes, des policiers, des militaires et j'e n passe sont certainement des observateurs entraines. Et vous aurez sans doute raison bien que certains cas ovnis nous d emontrent le contraire. Mais posez-vo us la question suivante : ces observateurs sont-ils a entraines pour voir l'ovni de la fa~on dont ii doit etre vu ? La reponse est non. Face quelque chose de a tout fail hors du commun, notre memoire cognitive puise dans les reperes qu'elle connait. II devient done evident que la description d'une observation n'est qu'un regroupement de ces divers reperes. Une reconstitution par defaut. Pour demontrer occi, choisissons lajolie formulation qui suit. lmaginons une personne qui n'est jamais sortie de chez elle. Par une belle nuit d'ete baignee par la pleine Lune, pla~ons ceue personne « entre une bougie allumee et la Lune». Pour la commodite de lo demonstration, disons que la bougie est situee a environ une vingtaine de metres de notre « temoin » et que ce demier ignorait totalement la nature et !'existence de la Lune ainsi que de la bougie jusque la. A quoi ressemblera sa description et. surtout, comment seront apprehendee les distances et les tailles apparentes de la flammc de la bougie et de la Lune? a Comme on le voit, le probleme est loin d'etre simple. Rajoutons cela le grand argument des scientifiques sur la non reproductibilite du phenomene ovni en laboratoire, pour commencer u comprendre pourquoi « le phenomene n 'est pas intcressant d'un point de vue scientifique ». a A notre tour. conseillons la science de se remettre en question et d'explorer de nouvelles pistes. Pour !'encourager dans cette voie, citons le regrette Aime Michel apropos des ovnis: « nos yeux seuls !es voient, et pas notre esprit, qui ne pcut pas». •••••••••••••••Do•miniq•ue S•chall Trnuv6 Le 4 octobre 1957, avec le lancement du premier satellite artificiel par l'Union sovietique, l'espace devenait un terrain de la competition mondiale. Forts de leur heritage, les Russes a souhaiteraient nouveau se lancer dons la conquete spatiale. a "ll ya un demi-siecle, le 4 octobre 1957, 22 h 28, !es radioamateurs du monde enticr entendaient un 'bip-bip' sur les ondes", rappelle Vrcmia Novostie'i. Ce signal du Spoutnik-1 mis en orbite par !es Sovietiques entrait dans la legcnde. "Ce tout premier satellite artiticiel de notre vieille planete etait petil, mais ses signaux sonores se sont repandus sur toute la surface du globe et chez tous les peoples comme la concretisation d'un reve audacieux de l'humanite", declarait alors le ma1tre d'a:uvre de cet exploit. Serguei' Korolev, aujourd'hui cite par le quotidien moscovite. Spoutnik-1 n'etait qu'une sphere metalli que de 58 cm de diamctrc, pcsant 83,6 kilos, dotee de 4 antennes et contenant des instruments de bord a limites l'etude des ondes radio de l'espace vers la Terre. "Toutes Jes autres recherches avaient etc a remises plus tard, !'important etait de marquer la primaute de l'URSS dans la conquete de l'espace" Aujourd'hui, apres une periode de vaches maigres, l'astronautique russc affiche des ambitions dignes de son passe de precurseur, en particulier avec la misc en service du systeme de navigation satellitaire a Glonass partir de la fin de cette annee ou encore la creation d'un nouveau vaisseau spatial pilotable, a d'une nouvelle station orbitale et !'installation d'une base lunaire, le tout d'ici 2040. "La Russie a besoin d'un nouveau Spoutnik", affirme Karach, convaincu que le nouvel horizon de l'astronautique est un vol habite vers Mars. Le projet a ete initie par les Sovietiques des les annees 1970. Aujourd'hui, "ii peut etre realise en douze ou quatorze ans avec un financement d'un peu plus de I milliard de dollars par an. A l'instar du lancement du Spoutnik ii y a cinquante ans, un tel objectif est capable d'elever significativement le potentiel technologique de la Russie el son statut international." Extraits du texte de Philippe Randrianarimanana 10

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