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Révision du genre Baptistonia - 1 PDF

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JUL 0 5 2005 UBRwt ORCHID HERBARIUr,/! 0F0AKSSAME3 HARVARD UKIVERSnv Révision du genre Baptistonia - l1 Guy R. Chirorr1 & Vitorino P. Castro Netob Mots clés : Baptistonia, B. damacenoi, B. lietzei, B. pubes, Brésil Résumé Après avoir précisé les caractéristiques morphologiques et la distribution géographique du genre Baptistonia, nous nous intéressons ici aux espèces qui composent le complexe « Baptistonia pubes » : discussion des divers concepts publiés dans ce groupe, description des espèces retenues. Abstract The morphological characters of the genus Baptistonia, as well as its geographical distribution are presented; then the species brought together in the "Baptistonia pubes complex" are discussed; the validity of the various published concepts is questioned and the good species are described. Sumârio Depois de ter precisado as caracteristicas morfolôgicas e distribuiçâo geogrâfica do gênero Baptistonia, nos nos circunscrevemos agora às espécies que correspondem o complexo Baptistonia pubes" : discussâo dos diversos conceitos publicados neste grupo, descriçâo das espécies consideradas validas. A u vu des grandes particularités morphologiques présentées, tant sur le plan végétatif que sur le plan floral, par les espèces naguère rangées dans la section Waluewa du genre Oncidium, nous avons récemment rétabli le genre Baptistonia et nous y avons transféré l'ensemble des taxons concernés (Chiron & Castro Neto, 2004a). Comme nous le soulignions alors, une révision complète de ce groupe d'orchidées est 1 : manuscrit reçu le 3 mars 2005, accepté le 12 avril 2005. V (3) - juillet 2005 Richardiana 113 nécessaire, tant pour définir les limites du groupe, que pour corriger les synonymies admises jusqu'ici ou encore préciser l'extension géographique de chaque espèce. La complexité et l'étendue de l'exercice suggèrent toutefois d'avancer progressivement, en étudiant tout d'abord les groupes d'espèces étroitement apparentées, que nous désignerons ci-dessous par le vocable « complexes ». Dans le présent article, nous nous intéresserons au complexe « Baptistonia pubes », après avoir précisé les principales caractéristiques du genre Baptistonia. Baptistonia Barbosa Rodrigues in Généra et Species Orchidearum Novarum, 1:95 (1877) espèce type : Baptistoiûa echinata Barbosa Rodrigues (op. cit.) Synonymes Oncidium Swartz section Waluewa (Regel) Schlechter in Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis, 23 :64 (1926) basionyme : Waluewa Regel, in Acta Horti Petropolitani, 11 :309 (1890) espèce type Waluewa pulchella Regel [=Oncidium waluewa Rolfe] Oncidium section Cruciata-Parviflora Kraenzlin, 1922 lectotype : Oncidium cruciatum Reichenbach f. Caractères génériques 1- Parties végétatives - rhizome court et épais ; racines plutôt fines ; pseudobulbes bien développés, fusiformes plus ou moins allongés, très rarement longuement ovoïdes (B. widgreniï), vert foncé, lisses, à peine un peu ridés longitudinalement au bout de 1-2 ans, entourés à la base seulement par 3-4 gaines membraneuses courtes, non foliacées, collées aux pseudobulbes, vite sèches ; feuilles généralement 1 ou 2, très rarement 3, à l'apex des pseudobulbes, elliptiques lancéolées ovales, aiguës, souples et charnues, vert foncé, plates mais marquées au dos d'une forte nervure médiane longitudinale, la base repliée pour former un très court pétiole. 2- Inflorescence - grêle, plus ou moins longue, en racème plus ou moins ramifié, toujours retombante, le plus souvent dirigée vers le haut à la base puis arquée, mais parfois poussant vers le bas (B. kautskyï), portant souvent de nombreuses fleurs ; pédoncule court, garni de quelques bractées courtes ; bractées florales très petites, ovales-triangulaires, aiguës. 114 Richardiana V (3) - juillet 2005 3 Fleurs - plutôt petites, au maximum 3 cm de diamètre, non totalement 1 ouvertes, le sépale dorsal formant une sorte de capuche au-dessus de la colonne, les pétales souvent arqués vers l'avant ; couleur : à l'exception de 2 ou 3 espèces dont la couleur de fond est blanc sale à jaune pâle marqué de rouge lie de vin plus ou moins pâle, les fleurs sont jaune vif et rouge brun ou rouge orange, dans une proportion variable ; les segments sont de texture fine, fragile, souple. Sépale dorsal oblong, fortement concave, en capuche. Sépales latéraux généralement nettement plus petits que le sépale dorsal, très souvent soudés sur tout ou partie de leur longueur en une lame d'une surface sub-égale à celle du sépale dorsal, généralement cachée derrière le labelle, mais parfois le dépassant. Pétales à peine plus grands ou de la même taille que le sépale dorsal, formant une croix avec ce dernier et le labelle, plus ou moins fortement spatulés, très légèrement concaves, à marges plus ou moins irrégulières et/ou ondulées, souvent nettement échancrées à mi longueur. Labelle le plus souvent nettement plus petit que les pétales, trilobé, généralement profondément, longuement onguiculé, les lobes latéraux généralement étroits (sauf chez l'espèce type et 2-3 autres), plus ou moins longs, séparés du lobe médian par des sinus larges ; labelle orné longitudinalement d'un cal complexe s'étendant à partir de la base de l'onglet et pouvant atteindre, selon les espèces, la base ou la zone apicale du lobe médian. Colonne courte, pubescente, à cavité stigmatique ovale, fortement pubescente et entourée de deux ailes charnues, bien développées, linéaires à triangulaires, le plus souvent se projetant en arc vers l'avant ; marge du clinandre irrégulière, bien développée, dépassant souvent l'anthère ; anthère uniloculaire, profonde, bilobée, prolongée à l'avant de 2-3 appendices plus ou moins développés ; pollinies 2, jaunes d'or, sur un stipe translucide elliptique. Ovaire pédicellé plutôt court, généralement plus court que le sépale dorsal. Distribution géographique Genre présent dans les forêts atlantiques brésiliennes, depuis le sud de Létat de Bahia jusqu à Létat de Rio Grande do Sul (Mata Atlantica) et dans les forêts galeries du bassin hydrographique du complexe Paranâ-Uruguay, au nord de LArgentine et au Paraguay. Les plantes poussent en V (3) - juillet 2005 Richardiana 115 épiphytes dans des lieux sombres et constamment humides, donc, généralement, non loin de cours d'eau. Le genre tel que défini ci-dessus contient une vingtaine d'espèces. Nous étudions ici le groupe formé des espèces proches de Baptistonia pubes (Lindley) Chiron & V.P. Castro : une discussion des caractères distinctifs des taxons concernés devrait permettre de définir ceux qui constituent de bonnes espèces, de préciser les synonymies et, in fine, lorsque toutes les espèces du genre auront été traitées, de proposer une clé de détermination. Complexe Baptistonia pubes Ce complexe est caractérisé principalement par des inflorescences beaucoup plus longues que les feuilles, ramifiées, des sépales latéraux presque entièrement soudés, plus courts que le labelle, un lobe médian du labelle plus ou moins recourbé vers l'arrière, des lobes latéraux du labelle linéaires, séparés du lobe médian par des sinus plutôt larges, un cal constitué de trois parties, une partie basale terminée par deux petites cornes bien développées, une partie médiane faite de deux plaques lisses de forme variable et une partie apicale en forme de masse plus ou moins tourmentée, se prolongeant plus ou moins loin sur le lobe médian. Discussion 7 noms ont été publiés dans ce complexe : Oncidium pubes Lindley 1826 - Oncidium bicornutum Hooker f. 1831 - Oncidium phantasmaticum Lemaire 1857 - Oncidium lietzei Regel 1880 - Oncidium hrubyanum Reichenbach f. 1883 - Oncidium polyodontum Kraenzlin 1922 - Baptistonia damacenoi Chiron & V.R Castro 2004. Nous retenons comme bonnes espèces trois de ces taxons, qui ont une forte parenté mais présentent également quelques différences explicitées dans le tableau 1, extrait de Chiron & V.R Castro (2004b). Un quatrième taxon, Oncidium polyodontum Kraenzlin, pourrait être en réalité un synonyme pour O. lietzei. Oncidium pubes Lindley L'examen du spécimen type (K !) de Oncidium pubes permet de se rendre compte que cette espèce est facilement reconnaissable à son labelle : celui- ci a un lobe médian fortement replié vers l'arrière, mettant en relief la partie 116 Richardiana V (3) - juillet 2005 apicale du cal, des lobes latéraux à base triangulaire et repliés vers l'arrière au point de se retrouver parallèles l'un à l'autre, et un cal dont la partie basale est terminée par des cornes courtes, et la partie intermédiaire constituée d'une plaque cordée. Ce taxon mérite d'être considéré comme bonne espèce dans le genre Baptistonia. La description originale de Oncidium bicornutum et l'illustration qui l'accompagne ne peuvent laisser aucun doute sur la conspécificité de ce concept avec Baptistonia pubes et cela a été constamment reconnu depuis Cogniaux, en 1906. Lemaire lui-même disait que son Oncidium phantasmaticum était très voisin de O. pubes, dont, disait-il, il « différait abondamment », mais sans préciser quelles étaient ces différences. Reichenbach f., lors de la description de son Oncidium cruciatum, considérait déjà ces deux noms comme synonymes et, depuis, cette opinion a été épousée par tous les auteurs. La très forte ressemblance qui ressort de l'illustration publiée par Lemaire nous fait adopter la même analyse. Oncidium lietzei Regel Sur la base de la description originale, de l'étude des reproductions photographiques du spécimen type qui nous ont été aimablement fournies par l'herbier du Jardin botanique de Saint-Pétersbourg, ainsi que par l'examen approfondi de matériel d'herbier (K !, P !), nous avons pu acquérir la conviction que de nombreuses plantes observées (plus d'une vingtaine, provenant d'une dizaine de lieux différents) appartenaient bien à ce concept. Toutes ces plantes présentent des caractères stables qui les distinguent des espèces du même complexe : pétales larges, très échancrés, labelle court, avec des lobes latéraux plats et un cal apical lisse. Nous les considérons donc comme une bonne espèce, semble-t-il, très largement répandue. Reichenbach comparait son Oncidium hrubyanum à O. pubes (sous le nom de O. bicornutum) et surtout à O. lietzei, « son plus proche parent ». Nous avons déjà discuté ce point-là dans Chiron & V.P. Castro (2004b) : il ne fait aucun doute que O. hrubyanum est à classer dans la synonymie de B. lietzei. V (3)-juillet 2005 Richardiana 117 Kraenzlin a décrit Oncidium polyodontum sur la base d'une plante cultivée au Jardin botanique de Saint-Pétersbourg (et présente là depuis sans doute plusieurs années puisque Kraenzlin raconte que Reichenbach f. en avait fait trois dessins : il est vraisemblable qu'il s'agisse d'une plante collectée par Lietze, en même temps que O. lietzei, à la fin des années 1870). Kraenzlin n'a pas fourni d'illustration de son espèce mais sa description indique quelque parenté avec O. lietzei, dont il diffère, dit-il, par des tépales plus étroits (mais les dimensions données contredisent cette affirmation), des lobes latéraux du labelle triangulaires à la base (ce qui est certes très différent de Baptistonia lietzei et rappelle plutôt B. pubes), un cal apical garni de nombreuses dents (comme chez B. damacenoï) et une distribution de couleur différente (pétales bruns sur les deux tiers basaux et jaunes dans le tiers apical, ne présentant pas de bandes alternées jaunes et brunes). La forme des pétales (cunéiformes obovales) et du labelle (lobe médian plus large que long, largeur du labelle mesurée au niveau des lobes latéraux supérieure à la largeur du lobe médian), la longueur du labelle (10 mm), rappellent B. lietzei. Ce taxon pose quelque difficulté car nous n'avons trouvé aucun Baptistonia différent de B. lietzei qui soit compatible avec la description de Kraenzlin. De plus, n'étant pas parvenus à localiser le spécimen type, nous n'avons aucun élément pour affiner cette description. Nous avons donc choisi de ne pas le retenir comme bonne espèce, et de le placer, au moins provisoirement, dans la synonymie de B. lietzei. a b c Fig. 1 : labelles des 3 espèces 118 Richardiana V (3) - juillet 2005 Légende de la figure 1 a : labelle de Baptistonia pubes - b : labelle de Baptistonia lietzei c : labelle de - Baptistonia damacenoi (fleurs conservées en alcool) Baptistonia damacenoi Chiron & V.P. Castro Lorsque nous avons décrit cette espèce, nous avons passé en revue les différences morphologiques qui la séparent de B. lietzei. Nous reprenons ici le tableau comparatif proposé alors (tableau 1). En définitive, nous retenons dans ce complexe trois espèces, décrites ci- dessous. Descriptions Baptistonia pubes (Lindley) Chiron & V.P. Castro in Richardiana, 4(3):118 (2004) synonymes : Oncidium pubes Lindley, in Botanical Register, 12 :t.l007 (1826) Oncidium bicornutum Hooker f., in Botanical Magazine, 58 :t.3109 (1831) Oncidium phantasmaticum Lemaire, in L'Illustration horticole, 4 :misc.77 (1857). Petite plante épiphyte à rhizome court et racines fines. Pseudobulbes fusiformes allongés, longs de 5,5-12 cm et larges de l,8-3,0 cm, vert foncé, protégés à la base par deux bractées parcheminées, courtes, aiguës, vite sèches, uni ou bifoliés à l'apex. Feuilles étroitement ovales à elliptiques, longues de 15-20 cm et larges de 3,5-5,0 cm, vert foncé. Inflorescence beaucoup plus longue que les feuilles, 20-40 cm, ramifiée, pouvant porter de nombreuses fleurs. Bractées florales petites. Ovaire pédicellé long. Fleurs majoritairement rouge brun avec des bandes jaunes sur les tépales, labelle rouge et jaune. Sépale dorsal obovale, cucullé au-dessus de la colonne, 10-12 mm de longueur, 7,0-8,3 mm de largeur. Sépales latéraux soudés en une lame obovale plus ou moins bifide à l'apex, 8,7-9,6 mm de longueur, 4,3-6,5 mm de largeur. Pétales obovales onguiculés, arqués vers l'avant, 11-14 mm de longueur, 5,6-6,5 mm de largeur. Labelle longuement onguiculé, trilobé, de longueur totale environ 13 mm ; lobes latéraux linéaires à base triangulaire, relativement longs, fortement réfléchis ; lobe V (3) - juillet 2005 Richardiana 119 ph. G. Chiron Baptistonia pubes ph. V. P. Castro Neto ph. G. Chiron 120 Richardiana V (3) - juillet 2005 B. pubes B. lietzei B. damacenoi ovaire long court court couleur des fleurs majoritairement rouge brun avec majoritairement rouge brun, avec très peu de jaune à jaune avec des du jaune - labelle la base des tépales bandes rouge brun rouge et jaune - labelle rouge - labelle jaune largeur des pétales peu large large peu large contour des pétales à peine échancré très échancré à peine échancré longueur du labelle ~ 13 mm ~ 10,5 mm ~ 14 mm largeur du labelle > 1 > 1 < 1 au niveau des lobes latéraux / largeur du lobe médian lobe médian plus large que long plus large que long sub-circulaire texture du lobe rigide assez rigide fine, souple médian forme des lobes à base triangulaire linéaire linéaire latéraux largeur des lobes L/l ~ 3,8-4 L/l ~ 3,8-4 L/l ~ 2,5 latéraux position des lobes très réfléchis plats très réfléchis latéraux cornes du cal basal courtes plutôt longues plutôt longues direction des vers l'avant vers l'avant vers la base ou cornes perpendiculaires cal médian cordé, partie pentagonal, partie pentagonal, partie < triangulaire » triangulaire ~ triangulaire « partie rectangulaire partie rectangulaire partie rectangulaire cal apical très long long court surface du cal très rugueuse lisse rugueuse apical marges du hautes, dépassent hautes, dépassent basses, ne dépas- clinandre l'anthère l'anthère sent pas l'anthère Tableau 1 : quelques différences entre Baptistonia pubes, B. lietzei et B. damacenoi V (3) - juillet 2005 Richardiana 121 médian plus large que long, rigide, fortement enroulé vers l'arrière, séparé des lobes latéraux par un isthme long ; cal composé de trois parties : une partie basale, sur l'onglet, de contour ovale, transversalement ridée et terminée par deux cornes courtes dirigées vers l'avant ; une partie médiane, s'étendant de l'apex de l'onglet jusqu'au milieu de l'isthme, constituée d'une plaque cordée, lisse, bifide ; et une partie apicale longue, constituée d'une masse très rugueuse dépassant le milieu du lobe médian. Colonne pubescente, plutôt allongée, 4,5-6,0 mm de longueur, 1,3-1,9 mm de largeur, droite, munie de 2 ailes placées de part et d'autre de la cavité stigmatique, linéaires dirigées vers l'avant ; cavité stigmatique largement elliptique ; marges du clinandre développées, dépassant l'anthère, irrégulières ; anthère hémisphérique, avec, sur le sommet, une carène basse et, à l'avant, 2 appendices recourbés vers le haut. Voir figure 2 et photographie page 120. B. pubes pousse dans les forêts de basse altitude de l'Etat de Rio de Janeiro, où nous avons pu observer de nombreux spécimens, et fleurit en août- septembre. Baptistonia lietzei (Regel) Chiron & V.R Castro in Richardiana, 4(3):118 (2004) synonymes : Oncidium lietzei Regel, in Acta Horti Petropolitani, 7 :387 (1880) Oncidium hrubyanum Reichenbach f., in The Gardeners' Chronicle, 1 :562 (1883) ? Oncidium polyodontum Kraenzlin, in Das Pflanzenreich, Orchidaceae- Monandrae, Tribus Oncidiinae-Odontoglosseae : 146 (1922) Petite plante épiphyte à rhizome court et racines fines. Pseudobulbes fusiformes allongés, longs de 5,5-12 cm et larges de l,8-3,0 cm, vert foncé, protégés à la base par deux bractées parcheminées, courtes, aiguës, vite sèches, uni ou bifoliés à l'apex. Feuilles étroitement ovales à elliptiques, longues de 15-20 cm et larges de 3,5-5,0 cm, vert foncé. Inflorescence beaucoup plus longue que les feuilles, 20-40 cm, ramifiée, pouvant porter de nombreuses fleurs. Bractées florales petites. Ovaire pédicellé court. Fleurs majoritairement rouge brun avec très peu de jaune à la base des 122 Richardiana V (3) - juillet 2005

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