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R. Frison-Roche PDF

508 Pages·1993·1.87 MB·French
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Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Roger FRISON-ROCHE DJEBEL AMOUR Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Roger Frison-Roche Djebel Amour Flammarion Collection : Classiques Arthaud Maison d’édition : Arthaud © Arthaud, Paris, 2006 / © Flammarion, 1978 Dépôt légal : janvier 2006 ISBN numérique : 978-2-0812-6035-1 N° d’édition numérique : N.01EBNN000129.N001 ISBN du PDF web : 978-2-0812-6036-8 N° d’édition du PDF web : N.01EBNN000130.N001 Le livre a été imprimé sous les références : ISBN : 978-2-7003-9649-2 N° d’édition : L.01EBNNFZ0214.N001 141 925 mots Le format ePub a été préparé par Isako (www.isako.com) Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert © R.O Photosure.com / Age / Hoa-qui Présentation de l’éditeur : En 1949, Frison-Roche, alors journaliste pour L'Echo d'Alger, découvre en plein Sahara le palais de Kourdane, " où frémit encore l'âme d'Aurélie Picard, la princesse Tidjani "... L'histoire de cette jeune Française lui inspirera trente ans plus tard un de ses plus grands succès : Djebel Amour. 1870 - Aurélie Picard, une jeune fille de province, séduit un prince algérien qui est aussi le chef spirituel de toute l'Afrique du Nord, Si Ahmed Tidjani. Son époux la mène d'abord à Alger, où cette union fait scandale, puis jusqu'à son fief d'Aïn Madhi, en plein désert, où elle découvre un milieu hostile et doit affronter les favorites du souverain... Peu à peu, elle apprend l'arabe et adopte les coutumes de son nouveau peuple, devenant pour tous " Lalla Yamina ". Elle ne donne pas d'héritier à la dynastie, mais lance de grands travaux agricoles, la construction de dispensaires, de puits, d'écoles, et gagne la confiance et le respect de ceux qui avaient d'abord regardé avec défiance cette petite blanche catholique. Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert Table des matières Couverture Titre Copyright Table des matières AVANT-PROPOS Djebel Amour PREMIÈRE PARTIE - LA DEMOISELLE DE COMPAGNIE CHAPITRE PREMIER CHAPITRE II CHAPITRE III CHAPITRE IV CHAPITRE V CHAPITRE VI CHAPITRE VII CHAPITRE VIII CHAPITRE IX CHAPITRE X CHAPITRE XI CHAPITRE XII CHAPITRE XIII CHAPITRE XIV CHAPITRE XV CHAPITRE XVI CHAPITRE XVII CHAPITRE XVIII Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert CHAPITRE XIX CHAPITRE XX CHAPITRE XXI CHAPITRE XXII CHAPITRE XXIII CHAPITRE XXIV CHAPITRE XXV DEUXIÈME PARTIE - LALLA YAMINA CHAPITRE PREMIER CHAPITRE II CHAPITRE III CHAPITRE IV CHAPITRE V CHAPITRE VI CHAPITRE VII CHAPITRE VIII CHAPITRE IX CHAPITRE X CHAPITRE XI CHAPITRE XII CHAPITRE XIII CHAPITRE XIV CHAPITRE XV CHAPITRE XVI CHAPITRE XVII CHAPITRE XVIII CHAPITRE XIX TROISIÈME PARTIE - KOURDANE Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert CHAPITRE PREMIER CHAPITRE II CHAPITRE III CHAPITRE IV CHAPITRE V CHAPITRE VI CHAPITRE VII CHAPITRE VIII CHAPITRE IX CHAPITRE X CHAPITRE XI CHAPITRE XII CHAPITRE XIII CHAPITRE XIV DJEBEL AMOUR Au royaume des ombres Des appartements princiers Deux photos Deux tombes ! Une présence française 24 juin 1949 Naissance de Kourdane Défricheur-architecte Vision féodale Un jeune cavalier noir Une amazone de vingt-trois ans De la Lorraine au Sahara Du chameau à la jeep Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert INDEX DES PRINCIPAUX TERMES ARABES FIGURANT DANS LE TEXTE Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert AVANT-PROPOS J’ai découvert Kourdane, où se passe une partie de l’action de ce roman, en 1949. Pour être précis, le 10 juin. J’accomplissais pour le compte de L’Écho d’Alger une grande enquête dans les coins les plus reculés de 1 l’Algérie , ceux qui étaient restés à cette époque en marge de notre colonisation. Traversant le djebel Amour en jeep, accompagné de mon ami le dessinateur Charles Brouty, j’arrivai un matin en vue du palais de Kourdane, construction insolite au pied de l’Atlas saharien, face à l’immensité du Sahara. Le palais et ses annexes gisaient dans le silence et la touffeur de l’été saharien. Les jardins abandonnés étaient envahis par les ronces, les jujubiers, l’alfa, et l’odeur pénétrante du chikh*2 flottait sur les ronciers, anciens parterres de roses revenus à l’état sauvage. Nous visitâmes le palais, accompagnés d’un serviteur noir aussi décrépit que son environnement. C’était une maison morte que nous parcourions et, pourtant, une présence féminine aussi obsédante qu’un fantôme nous y suivait pas à pas. À droite et à gauche d’une grande glace au cadre de bois sculpté, les photos des hôtes de jadis nous contemplaient : ce prince de légende était laid, obèse et engoncé dans la triple épaisseur de ses burnous ; elle, vêtue à l’européenne, dans la splendeur de la cinquantaine, superbe et dominatrice, avait la majesté d’une souveraine. Dès lors, je fus intrigué. Qui donc était cette femme que chacun ici vénérait encore seize ans après sa mort ?... Le même soir, nous étions les hôtes de Si Chenati, mokkadem* de la zaouia* d’Aïn Madhi, remplaçant le Grand Maître, à l’époque en tournée en Afrique centrale. Nous passâmes la nuit dans l’une des chambres du Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert monastère, envoûtés par les chants religieux qui montaient de la mosquée où s’assemblaient les pèlerins autour de la tombe du fondateur de l’ordre, Si Mohamed el Kebir ! De retour à Alger, je n’eus de cesse de rechercher tout ce qui pouvait concerner la vie étrange d’Aurélie Picard. Pour cela, je retournai à Aïn Madhi en 1955. L’époque était mal choisie, la rébellion était latente partout et virulente dans l’Aurès. Pourtant désireux de revoir, avant mon retour en France, ces ksour* et ces zaouias mystérieuses de l’Atlas saharien, je me rendis à Kourdane et Aïn Madhi. Ma femme et mes enfants m’accompagnaient. Une famille amie suivait dans une seconde voiture. Kourdane reposait dans le silence et l’oubli. Il y avait un peu plus de poussière sur le piano et sur les partitions abandonnées : rien que des valses ! Mais, sur la grande place d’Aïn Madhi, à l’intérieur des remparts, une foule d’hommes semblaient tenir une réunion mouvementée. Nous nous arrêtâmes devant la grande porte de la zaouia ; des groupes inquiétants nous entourèrent. Je compris mon imprudence : je venais de tomber en pleine réunion de fellaga ! Il fallait repartir, et vite ! Je demandai à voir Si Chenati. Il était absent, mais un thaleb* me reconnut. J’avais été l’hôte de la zaouia, ma personne était sacrée. — Repars vite ! me dit-il. Je te connais ! Mais je suis le seul et, en l’absence de Si Chenati, ma parole ne tiendra pas longtemps en respect cette foule. Ne reprends pas la même piste, elle est dangereuse. Va par le sud, et rejoins directement Laghouat sans passer par Tadjemout. Je suivis son conseil. 1960. Je remonte du Tchad et du Ténéré avec la deuxième mission Berliet. Nous nous arrêtons à Fort- Lallemand, près de Hassi Messaoud. Le chef de poste, un capitaine de la Légion, y garde un contingent de prisonniers Facebook : La culture ne s'hérite pas elle se conquiert

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