LE GREFFAGE PIERREVELCIN Mario CFP Roville-aux-Chênes - Octobre 2013 LES DIFFERENTES METHODES DE MULTIPLICATION LES DIFFERENTES METHODES DE MULTIPLICATION MULTIPLICATION SEXUEE Semis Fragments Division Eclatage séparés après Stolonnage avoir émis des racines Franc de racines Marcottage Fragments séparés avant Bouturage d’avoir émis MULTIPLICATION ASEXUEE des racines ou VEGETATIVE Greffe à l’anglaise Greffe en incrustation Greffe en tête Sur racines Greffe en fente étrangères Greffe en couronne (porte-greffe) Greffe en écusson Greffe latérales Greffe par approche BOUTURAGE DU CASSISSIER GENERALITES SUR LE GREFFAGE LE GREFFAGE Le greffage est une opération qui consiste à souder un végétal ou une portion de végétal à un autre qui deviendra son support et lui fournira une partie de l’alimentation nécessaire à sa croissance. Rejets du L’opérateur se nomme greffeur, P.G l’opération dans son ensemble Bourrelet greffage, et le travail terminé de greffe constitue la greffe. Le végétal qui est ou sera fixé au sol par ses racines s’appelle sujet ou porte-greffe, et la partie de l’autre végétal qui sera appliquée sur le sujet est appelée greffon. Poirier et son porte-greffe : le cognassier De nombreuses greffes sont le fruit d’observations de phénomènes naturels. Ici greffes naturelles ( parabioses ) par approche sur charme. L’histoire nous apprend que la greffe était connue des Chinois plus de 6000 ans avant J.C. Les Mésopotamiens, les Arabes, les Carthaginois, les Phéniciens, les Grecs et les Romains connaissaient nos procédés actuels de greffage, mêmes ceux qu’on a considérés comme d’inventions récentes ( la greffe en écusson). En France, de très bonne heure, les lois protégèrent les arbres greffés de la malveillance. La loi salique et les Capitulaires de Charlemagne punissaient sévèrement ceux qui détruisaient les greffes des arbres fruitiers. Deux Français du 17e siècle méritent une attention particulière . Le Gendre curé d’Hénonville et La Quintinye , directeur du potager du roi de Versailles sous Louis XIV. LA GREFFE DES ARBRES Par NICOLAS MESNIL .Gravure sur bois Lyon 1500 LES 8 COMMANDEMENTS DU GREFFAGE 1er commandement Il faut que les deux organismes ( porte-greffe et greffon) soient parents à un certain degré. C’est l’affinité. Ils doivent appartenir à la même famille botanique, voire de la même sous-famille, Sorbier des oiseleurs mais peuvent ne pas appartenir au même genre. Le poirier se greffe sur cognassier et sur aubépine (épine blanche), mais pas ou difficilement sur pommier. Le pommier pouvant se greffer sur sorbier des Aubépine oiseleurs. L’affinité Une bonne affinité ( compatibilité ) entre porte-greffe et greffon se traduit par une cicatrisation de greffage à peine visible au bout de quelques années. Greffon Greffon Cicatrisation d’une greffe à l’anglaise sur pommier au bout d’un an Porte-greffe Porte-greffe Bourrelet de cicatrisation à peine visible au bout d’une soixantaine d’années
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