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Les triomphes de l'Abbaye des conards PDF

155 Pages·2016·4.76 MB·French
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Les triomphes de l'Abbaye des conards : avec une notice sur la fête des fous / par Marc de Montifaud Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France . Les triomphes de l'Abbaye des conards : avec une notice sur la fête des fous / par Marc de Montifaud. 1874. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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S mo PARIS LIBRAIRIE DES BIBLIOPHILES SAINT-HONORÉ, 338 RUE M DCCC LXXIV NOTICE I S SUR I LA FÊTE DES FOUS DE bone non-nains. • NON CVRE-DE-V-IE-LX.A.B. i Légende d'une monnaie des fous. ? i fut un temps où la gaieté était de bon L aloi France, aussi bien dans l'église en qu'à la cour et à la ville; une fois l'an, les portes du cloître étaient enfoncées, et les religieuses dansaient avec les clercs. Oui, les religieuses en personne, les filles de l'autel et du sacrifice, inauguraient une fugue carnavalesque, et, sous le regard des madones raides et des martyrs grimaçants, elles entamaient une de ces rondes dé- sopilantes, bonne à faire vaciller d'horreur le nimbe des saints et des saintes tout fraîchement canonisés romaine. en cour C'a été.une époque d'héroïque audace que ces XVe et XVIe siècles, cités au ban des conciles pour ré- pondre de leurs actes. Dans l'histoire, on ne leur a pas marchandé l'eau et le sel afin de les exorciser. La monarchie regardait alors tout novateur, tout audacieux, aïeule qui prépare- comme une sage se rait à redresser l'horthodoxie de ses fils en leur prouvant qu'ils se trompent. à l'aide de quelques centaines de fagots; et cependant, lorsque arrivait l'époque de liesse appelée Fête des Fous, il avait y plus de rebelles que de soumis; on riait à belles dents au nez des magistrats qui auraient voulu s'op- poser aux licences toujours engendrées par une pareille troupe, mais qui, définitive, finissaient en par octroyer de bonne grâce la permission requise de célébrer la fête, dans la crainte d'exciterdes mur- mures en touchant à l'un des privilégesde la cité. Le titre de fou, des mots fatuus et stultus, était donné à chacun des associés d'une confrérie de bouffons, jouissant, à certaines époques de l'année, du privilège de tout dire et de tout faire. Les mem- bres se recrutaientdans l'ordre civil, et surtout dans le clergé. Toutes les religions ont accordé une large part à la sensualité l'Inde, la Grèce, Rome, en offren l'expression; sous les noms baroques dont le chris- tianisme affluble parfois les bienheureux, on re- trouve toujours le vieux culte païen persistant. L'obstination populaire, dit un savant auteur, con- servait aux saints les traits physionomiques des an- ciens dieux. C'est de cette façon que saint Guignolet remplaça Priape, et que les femmes allaient invo- quer en lui le principe de la fécondité. Par la même raison, qui s'étaient réunis banquets anti- ceux aux d'Éros, l'honneur rallièrent ques en se aux agapes inaugurées mémoiredu Nazaréen. Les bacchanales, en les saturnales, les mystères institués en souvenir de la bonne déesse, reparurent sous le titre de Fête des Innocents, de saint Nicolas, de Fête-Dieu, de Fête de l'Ane, etc., et tant d'autres qui ont été com- prises sous le caractère générique de Fête des Fous. Salomon ayant écrit que le nombre des fous est infini Stultorum infinitus est numerus, on avait cru devoir faire remonter jusqu'à lui la célébration de burlesques; mais il n'est néces- coutumes pas ces saire de demander à Salomon un pareil patronage, pour posséder la certitude que ces réjouissances, toutesliturgiques, avaient vu retentirleurs premières hymnes et promené leurs cortèges primitifs, aux fêtes d'Aphroditè et de Dionysos, avant de repa- raître au moyen âge sous cette rubrique Festum fatuorum. Persuadons-nousune fois pour toutes que nous n'avons qu'établi la transmutation du culte ancien dans le culte moderne;nous n'avons fait en quelque sorte, que détacher des bosquets antiques les guir- landes de myrtes et de roses qu'on y suspendait en l'honneur des dieux, pour les effeuiller sur les au- tels de Jésus. Si l'on fouillait l'histoire des premières sectes hérétiques de l'Église, Carpocratiens,Adamites,etc. on y verrait trôner dans les réunions l'incurable folie, qui sera plus tard érigée en institution. Les Ascodrugites, surtout, poussèrent loin assez la bouffonnerie sacerdotale; ils mettaient auprès de leur autel un ballon, le gonflaient fortement et dan- saient autour. Ce ballon devait signifier pour eux qu'ils étaient remplis du Saint-Esprit. C'est sous le nom de Fête des Barbatoives qu'on retrouve l'une des plus anciennes expressions de la | 1 fête des fous au moyen âge. Cette dénomination | était venue du mot barboire, masque à crins barbus, --dont les religieuses se couvraient la fi- 1 pareille circonstance. j gure en Grégoire de Tours dénonce les filles de Sainte- I j Radegonde, de Poitiers, comme ayant célébré des barbatoires dans le couvent Barbatorias intus g eo quod celebraverit. On verra aussi par la ville, à 1 des époques prescrites, la bande joyeuse de l'abbé de Mau-gouverne; à Paris, les Badins, les Turlupins, les Enfants sans-soucis;à Dijon, la Mère-folleet son cortège; à Rouen enfin, la confrérie des Conards, à peu près vers le milieu du XIVe siècle. Si l'on en croit les chroniques normandes, le fon- dateur aurait été un certain Dom de la Bucaille, sur 1 lequel une chanson a longtemps circulé dans la cité d'Évreux chanson qui révèle en même temps la façon dont les prélats en usaient avec les moi- 1 nesses Vir Monachus in menseJulio Egressusest e monasteria C'est Dom de la Bucaille. Egressus est sine licentia Pour aller vcir Dona Venitia Etfairela ripaille. Ce Dom de la Bucaille, prieur de l'abbaye de Saint-Taurin, rendait d'assez fréquentes visites à la dame de Venisse, abbessede Saint-Sauveur. Dans les communautés des deux sexes, on prési- dait à l'élection d'un abbé fou et d'une abbesse folle. Mais c'est surtout dans les monastères normands que l'on verra cet usage répandu aux fêtes des In-

Description:
nus vehens mysteria dont il est question dans. Aristophane. Le chef .. laquelle Samson tua les Phi- listins, etc. Ce dernier paragraphe est sans con-.
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