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Les discours egares de Ciceron Pro Cornelio PDF

35 Pages·1970·34.597 MB·French
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MED HE VAN DE KONINKLIJKE VI DELINGEN SCHAPPEN, LETTEREN [L: AAMMSoEË ACAC DEMIE V O O R N SCHONF k UNSTEN VAN IL. Jaargang XXx 1970 $ DER ACADEMIEN — HERTOGSSTRAAT, 1 PALEI BRUSSEL entreprit de défendre dans le proc connue par un résumé d’Asconius. M is cas €» h 65, nous est assez bien . se ! € Signifi les détails en soient clairs: je crois qu’ SnIHE pas encore que tous conservés permettra de voir mieux l’af: à fcise des fragments défense propre à Cicéron. Ce travail, à questeur de Pompée et tribun du peuple en 67 T rs d O son tribunat, la disgrâce du sénat (alienatus à I senatu), d’après ce qu'en dit Asconius; en réalité, il ne s'agissait pas du sénat entier mais d’un groupe étroit de nobles ayant les plus grandes influences au sénat; et ceci pour avoir mené une activité contraire à leurs intérêts. L'une des motions déposées par lui stipulait l'interdiction de prêter de l'argent aux E ambassadeurs étrangers séjournant à Rome; cette motion visait les nobles N riches qui accordaient des prêts usuraires, ruinant autant les visiteurs étrangers que les pays représentés par ceux-ci. Mais tandis que les nobles réussirent à A0 faire échouer le vote de cette motion au sénat, ils furent obligés d'accepter e la seconde (Asc. arg. multis tamen invitis) : Cornélius y xigear que les R préteurs fussent liés par les termes de leurs édits dans les cas qu'ils avaien \ | ‘ctis sui etuis jus dicerent. Cependant, à juger: ut praetores ex edictis suis PerP de nobles en formulant Cornélius s’attira les plus grands ennuis qu Pe à la contio; il demandait une troisième requête, qu’il voulait mettre OIveretur c'est-à-dire : seule une que : ne quis nisi per populum legibs ste d'observer la loi. Les cir- résolution du peuple peut dispense e dé osée à la contio sont présentées constances dans lesquelles cette requete ut CP faire à la motion de . diiffffé éremment par AsAcscoC nius, 2qui 4 sorles t dneobllieesr acu eséna’t, et Pa r Cassius Dion 2 réfutée par es 3 9 s q ? X I , 3 < 1 8 3 4 - 1 8 7 4 ; I T ° , p . 5 2 6 | K o e n i g s b e r g S H C i c e r o n e € 1 C r a c e r i , E . 3 C f , È Meded. n? 4 une autre requête formulée par Cornélius, contre les abus électoraux . de ambitu. Voici, selon la relation de Dion, le cours approximatif des Évé ne- ments : Cornélius, en tant que tribun du peuple, présenta le Projet d’une nouvelle loi sévère contre les abus électoraux. Le sénat, ne voulant pas admettre l’adoption de cette requête, recommanda aux consuls d'élaborer un autre projet, beaucoup plus modéré, qui ensuite fut voté par le peuple: il est connu sous le nom de la lex Calpurnia, d’après le nom du consul Calpurnius Pison, auteur du projet. Comme la lex Aelia Fufia interdisait l'adoption de lois nouvelles (la lex Calpurnia en l'occurrence) en période préelectoale ‘, le sénat, par une décision spéciale, dispensa le consul d’observer les dispositions de la lex Aelia Fufia et permit la mise aux voix de la nouvelle motion. Cornélius, indigné (Cassius Dion XXXVI, 39,2 : &yavaxrhous ), présenta alors une motion où il demandait que le privilège de dispenser qui que ce soit d'observer les lois en vigueur ne fut réservé qu’au peuple : ne quis nisi per populum legibus solveretur. En réalité — affirment Asconius * et Dion — cette motion n’apportait rien de nouveau car ce privilège du peuple était garanti par la loi depuis longtemps, mais n’était pas mis en pratique à l’époque de Cicéron. Cependant, le groupe de nobles influents vit dans l’acte de Cornélius une atteinte à l’autorité du sénat : ainsi, lorsque Cornélius présenta sa motion à l’assemblée du peuple et que l’huissier se mit à lire le projet de la loi nouvelle, P. Servilius Globulus, l’autre tribun du peuple, soudoyé par les nobles, recourut à l’intercession et ne permit pas de lire le texte. Cornélius pourtant, ne prêta pas grande attention à la protestation de son collègue et commença lui-même de lire le texte. Le consul Gaius Calpurnius Pison, pré- sent à la réunion, considéra le fait que Cornélius avait lu le texte malgré la protestation du deuxième tribun comme une violation du droit d’intercession tribunitienne. Des troubles assez graves suivirent : Ja foule, indignée, attaqua d'empêcher la prolongation du tumulte décida de dissoudre l’assemblée, La lutte pour la nouvelle loi passa sur le terrain du negare poterat pro senatus auctori de nobles puissants Q. Hort Ensius, ©, Lucullus et Manius Lépidus ( leurs noms SontCatulus, Q. Metel]us Pius, M. cités par témoins de l’accusation dans |€ procès) Asconius en tant que n’avaient Pas pardonné à ’ Cornélius de , lorsque Cornélius dépo : x tribunal du prréétteeur nt à lancer des menaces contre ent'asyeanmtiréechappé | les accusateurs;; 2à la on mort d que grâce âce à l'int à lesfrères Cominius, l’interventioonn ddeess R consuls, s’; enfui: rent de raconte Asconius. Le lendemain, com OME — résentaient pas devant la cour,le prné/etesu'rarCraéstsèiruenst rpaaysa llàe neom dse CornNéliudse 4 la liste des accusés. Mais les choses 21° e h - 65, . la situation ., politique chang ea : le groupe bles L'année l'affaire de no suivant, et de L se venger ment de recommencer toute conclut que c’’ééttaait le m £ ndre l’accusatiion co sur le tribun qu ilis ls hafïeastsadieuntp.roIclèsfuctoentnrceouurnagaéutàrerepars du peuple, Manilniturse £1; Cornélius par le résu à é]; rès Cornélius, c est-à-dire en 66. e : uñ , an ap i Hquaiï exexerçait Àle tribunate ddeu npoobulepse, Manilius, auteur d’, un projatet oùOÙ il prroopposait par le même ns group ée dans la me à Pompée guerre contre Mithri- € € commai u à l’ai quels il terrorisai i 1S it les é date, et orgañn 1 € 8Cornélius, accusé e maiestate:: au cours du tribunaux fut, comme Jus d'importanceen à65celduie-cii —_ Jes deux consuls, - — Là une dédie onnef Pde nt le procëNs, OÙà — Tooruqfwda tribunal, conformémen ssidètre tUS pre L. Cotta et L. damné par dé$faut. Etant don néé ll’’ heureux r“ééssuultat CON du sé£ nat ManilJiius us fut aient qu’iTels rénuésesciirraaiient s ai. re condamne , ‘ faire T égale- par de ès, les nobles - Cominius, certainemen le préteur Qe.ux,Garlélpiéust,a ce p o n s. Ainsi, ment Cornéliu 4e maiestate CotnétmreoinCsorndéelilu'saccduesvaatniotn, npruisqw’ils attestaient son accu bles dép en uit, citant tous les débit de l’intercession de son collèègguuee,, avait lu ue ue anRE nouvelle. a u Ce fut Cicéron qui se chargea de la défense de l’accusé. Plusieurs Motifs contribuèrent à sa décision. L'un d’eux, et pas le moindre, fut l'envie d gagner quelque popularité. Car à cette époque déjà, Cicéron avait l'intention de solliciter le consulat, et Cornélius était un personnage très populaire Parmi le peuple. Le frère de Cicéron, Quintus, dit explicitement dans le Commenta. riolum petitionis (5,19) — Manuel du parfait candidat — que Cicéron, par le fait d'entreprendre la défense de C. Fundanius, Q. Gallius, C. Cornélius et C. Orchivius, obligea quatre groupes ayant grande importance aux élections - quattuor sodalitates hominum ad ambitionem gratissimorum tibi obligasti. dans un autre passage (13,51), il conclut que son frère gagna la popularité du peuple romain grâce à la défense de Cornélius. Cicéron lui-même en convient dans le discours in Vatinium 2,5, en rappelant à Vatinius que peu après la défense de Cornélius il fut élu consul à l’unanimité : ac tamen hoc, Vatini memento, paulo post istam defensionem meam - me cum universi populi Romani summa voluntate, tum optimi cuiusque singulari studio magnificentis- sime post hominum memoriam consulem factum. Mais Cicéron n’avait pas entrepris la défense de Cornélius uniquement dans le but de gagner la popula- rité. Sans aucun doute, le désir de mesurer ses forces avec le groupe des nobles puissants y joua un rôle; les premiers noms sur la liste des témoins de l’accusation, d’après Asconius, sont ceux de Quintus Hortensius et de Quintus Catulus — les aristocrates que Cicéron combattait plusieurs fois et qu’il mit en déroute l’année précédente lorsque, malgré leur opposition violente, il encouragea le projet de Manilius de confier le commandement suprême dans la guerre contre Mithridate à Pompée. Le procès de Cornélius n’était donc rien d’autre que l’étape suivante dans sa lutte contre l’aile extrême de la nobilitas que Cicéron combattait déjà dans les Verrines, et ensuite dans son discours pro imperio Gnaei Pompei. Gardant une telle attitude, Cicéron gagnait certainement la sympathie de Pompée que ce groupe combattait; aussi en défendent Cornélius, ancien questeur de Pompée, il ne manqua pas de profiter de l’occasion pour couvrir d’éloges le grand chef militaire. Cependant, attaquant l’aile extrême de la nobilitas, Cicéron n’était pas contre tout ce groupe et ne prenait pas le parti des populares ”. Cornélius lui-même, d’après le témoignage des fragments du plaidoyer et, également, d’après Asconius, n'était point un tribun intransigeant ou révolutionnaire — Cicéron aurait pu apposer son propre nom sans hésitation sous tous les projets de Cornélius : celui qui défendait d’accorder des prêts usuraires aux ambas- sadeurs étrangers, l’autre qui demandait que les préteurs fussent liés par des édits qu'ils proclamaient, ou, enfin, le projet de loi contre les abus électo- raux *. Le résultat du vote des juges prouve que Cornélius n’était pas attaqué 7 Ciaceri I 160. * Cf. R. HEINZE, Vowm Geist des Rômertums, herausgegeben von E. Burck, 3 Aufgabe, Darmstadt 1960, 131, Ciaceri I 158. 6 par la nobilitas en entier : ;] fut Libé nombre considérable des Voix: il ai » lapporte Asconius ( et les tribuni aerarii, éteur Quintus Gallius qui était, éfense que celui-ci lui assura lors de son propre procès de ambitu l’année précédente ”, allait présider au tribunal, ce qui était une circonstance favorable; de même, le tribun Globulus qui, deux ans plus tôt, s'était opposé à une motion de Cornélius, allait main- tenant témoigner en faveur de celui-ci (Asc. arg. ipse Globulus qui interces- serat, aderat Cornelio); et enfin, dernière circonstance favorable, mis à part le fait que Cornélius avait pris position contre les intérêts d’un groupe puis- sant, mais en fin de compte assez étroit, l’on ne pouvait l'accuser d aucun délit sérieux (Asc. arg. Cornelius praeter destrictum propositum animi adversus principum voluntatem cetera vita nihil fecerat quod mspere ee run Mais, d’autre part, il y avait des circonstances défavorables : c'était, su , de ce qui aauurtaaiit pepu devenir un Maniliilius, récente condamnant la sentence tâchait d'établir une liaison ’accusateur an il était absolument impossible de réfuter Cornélius, malgré l’intercession de son m i t à l i r e l e t e x t e de la nouvelle loi; tout au plus, l’on aurait s e c o l l è g u e , pu tenter de Prroiuvoent dqeuel'intercessi, on; de plus, il ne fallaiit t p pas sous-estimer encore une violamoins tels qu'Hortensius où Catulus; et, cri la Den l'autorité des RO bilement, afin de ne pas trop irriter es personnages devait être menée he. nous dit Asconius, fut d’ailleurs remplie par . A . >: é4 mi>nents. Cette tAÂC €; e et scientia orationis, ita ut et dignitatem clarissi- a r t ritate eorum avec maîîttrrisie se :: quä vero dicebat non violaret, et tamen aucto que moderatione rem tam difficilem aliis laedi reum non P# ca declarabit. Il convient éé galeme nt”de sRouligEner quLee Asco : médiocre un orateur point était il déclara qu’il valait d’être lu non seule- teur Comin ment pour mieux apprécier Ja réplique de Cicéron, mais aussi à ses propres valeurs (Asc. arg.) : Extat oratio Comini accusatoria, qua Cause de in manus est aliquod operae pretium, non solum propter Ciceronis M Sumete Ofrationes 2pres tout ce que nous avonsdit, qu’en se chargeant de la défense de Corénvéidleinuts, Cicéron s’attaquait à une tâche assez difficile. La plaidoirie dura quatre jours ”) et les textes en furent publiés par son auteur sous la forme de deux discours pro Cornelio ”, Quant à la fidélité des discours publiés par rapport aux plai. doyers réellement prononcés, les avis des chroniqueurs anciens sont en appa- rence contradictoires. Nepos affirme (fr. 39, Male. II, p. 34 Pet.) que Je discours qui paraît être publié le premier fut rédigé dans des termes presque indentiques àSN ceux prononcés par Cicéron ” : je crois que cette relation de Nepos qui fut présent au procès et eut la possibilité de faire la comparaison entre les deux textes, est absolument digne de foi;et à mon avis, elle ne contre. dit nullement l'opinion de Pline qui assurait que Cicéron, avant de publier ses discours, y introduisit certaines abréviations et corrections *. se forma que les frères Cominius avaient renoncé à l’accusation non pas gratuitement, mais, au contraire, qu’ils se firent payer cher leur silence et par là-même, se couvrirent d’infamie: Asc. arg. Cominii autem magna infamia savons pas si Cominius, dans son discours, fit allusion à cette affaire si dés- agréable pour lui; mais il ne fait pas de doute qu’il fit tout son possible pour prouver que, s’il avait renoncé à l’accusation, c'était à cause de la # Asc. arg.: Cicero ut ipse significat, quadriduo Cornelium defendit. Plin. ep. I, 20 (Cicero ait se) pro C. Cornelio quadriduo egisse, 1 Cf. Asc. arg. quas actiones contulisse eum in duas orationes apparet. 2 Cf. Hieronymus Contra Toann. Hierosolym. 12: Refert enim Cornelius Nepos se praesente iisdem paene verbis, quibus edita est, eam pro Cornelio, seditioso tribun| o, | defensionem peroratam. 8 Plin. Ep. I, 20, 8: ne dubitare possimus quae per plures dies (ut necesse erat) latius . Ep. EL dixerit, postea recisa ac repurgata in unum librum, grandem quidem, unum tamen 2 #Jeeccite les fragments des discours pro Cornelio d’après l'édition de J. Puccronr : M. Taullllis CiCiceronis Orationum deperditarum fragmenta, Julius Puccioni recognovit Sumptibus A. Mondadori 1963. venait d’être condamné,’ où empêcher les tribunaux d’appli de celui-ci, Cornélius, et que la suggestion du projet de la nouvelle loi venait de lui précisément; fr. 10 : « Legem, inquit, de libertinorum suffragiis Corne- lius C. Manilio dedit ». C'était seulement après avoir construit la thèse con- cernant les liens directs entre Cornélius et Manilius que Cominius passa à l'accusation principale, à savoir la violation, par Cornélius, du droit d’inter- cession tribunitienne. La motivation de cette accusation était relativement simple. Cominius put se référer au témoignage des cinq représentants éminents Is, qui déclaraient tous avoir entendu Cornélius ili épit de l’intercession de Globulus. Mais, ontenta pas de formuler cette ini DL - P Cominius ne se € selon toute vraisemblance, défense la sur basant en nous déduire, pouvons nous incipale; accusation principae; ; l’ensemble de l’activité de Cornélius durant de Cicéron, qu’il avait attaqne cr de loi ne quis nisi per populum legibus . aussi. bie en son pro] et € ! es sbus contre rigoureuse loi plus d’une celui que P) ° tribunar De solveretur 34 py. Il se peut, enfin, que Cominius attaqua li nstitution ini ‘ l’iimmpporttaannccee électoraux (fr. 41 7: £ra ll'’ opportuniittéé de liimmiiter et sugger4 peuple du même de tribunat st ce que tendrait à nous faire croire e frame rait su insti I e de ce tribun adu e ceux, qui © de cette institution. e l’insoucianc : seu que de Cicéron :: « L'on ditTT envers l'citnsittiuttuition mêêmmee;; (m ais) de ceux i + rien faire contre la majorité, et En passant aux fragments du premier plaidoyer pro Cornelio il convient de remarquer que Martianus Capella, qui avait lu le de Cicéron , ) Cicéron en entier, fut frappé par sa composition peu commune. C étte origina. lité de composition consistait dans le fait que Cicéron commença par faire table rase des accusations concernant l’activité de Cornélius après la déposition par celui-ci de son mandat de tribun, donc son activité au cours des années 66 et 65; et par la suite seulement il passa aux accusations Concernant l’ac. tivité de Cornélius dans la période où celui-ci avait exercé les fonctions de tribun, c’est-à-dire à l’année 67. Une telle disposition — ajoute Mattianus Capella — est appelée artificieuse : Mart. Cap. V 506 : pro Cornelio ptimo refutata sunt crimina quae secuta sunt tribunatum, post ad ipsum tribunatum recursus est factus quae dispositio artificialis, ut diximus, nominatur, Asco. nius en témoigne également (56,18), affirmant que l’accusation principale Concernant la violation de l’intercession tribunitienne, ne fut discutée que vers le milieu du plaidoyer — « circa medium ». Il n'est pas difficile d’expli- quer pourquoi Cicéron avait adopté une telle composition si nous admettons qu’il répondait tout à tour aux arguments de l’accusateur. Celui-ci commença son discours par une image de la terreur exercée par les groupes d’assaut en 66 ce qui l’aurait forcé à renoncer à l'accusation cette année-là, et, ensuite, il essayait de démontrer un lien entre l’activité de Cornélius et celle de Manilius: de cette façon, Cicéron fut amené à commencer son plaidoyer, lui aussi, par des évenements de l’année 66: et plus Cominius insistait sur une entente à leur succession, Asconius y peut servir indubitablement de source : il cite les fragments dans l’ordre dans lequel ils se trouvaient dans le discours et souligne à maintes reprises le passage où était placé tel ou tel fragment: ainsi, p. ex., le fragment 8 chez Puccioni (3 chez Schoell ”) serait placé environ à la 160° ligne du manuscrit qu’Asconius avait eu lui-même en mains : ver. a primo circ. CLX; et le fragment 18 chez Puccioni (17 chez Schoell) ferait son apparition à la ligne 850 environ — Ver, à pri. DCCCL. Les choses se com- pliquent dans le cas des 30 fragments conservés chez les grammairiens et les rhéteurs : leur place parmi les fragments conservés chez Asconius est parfois difficile à déterminer. Ainsi, p. ex., les fragments portant les numéros 6 et 7 17 Tulli Ciceronis orationes. In M. Antonium Philippicae. Fragmenta orationum (pp. 391-500). 1918 Teubner Lipsiae, Fr. Schoell, Donovit reco » Ont été À r Puccioni pour devenir, d à Juste t par ud { ” ADS son recueil] Itre, semble.+.;] avancé » AVANCÉS de l'incertitude quant à la place de » les fragment Une telle introduction était appelée par les théoriciens de la rhétorique grecs Épodoc et par les romains : insinuatio. Il est intéressant que ce premier frag- ment, mentionné ci-dessus, fut cité par Grillius en tant que modèle de l’in- sinuatio. Les manuels de la rhétorique (Rhet. ad Her. I 6,9 et Deinv. I 17,23) disent que l’insinuatio, et non pas une introduction ordinaire (principium), peut être appliquée dans les trois cas suivants : lorsque l’affaire cache une turpitude, ou lorsque les arguments de l’adversaire ont impressionné les auditeurs, ou, enfin, quand les auditeurs sont épuisés après avoir écouté les Le cas de Cornélius n'étant point « turpis », je serais orateurs précédents. enclin à croire que Cicéron choisit l’insinuatio parce que le discours de l’acc sateur avait impressionné à un certain point les juges. Cicéron décida donc de ément par la mise en relief des diffL icultés qu’en- agner leur sympathie précisémen RE la défense. Son invocation de Jupiter et d autres dieux, tout au trainait la ", forme à la théorie rhétorique qui procla- t l’insinuatio, devaient être marqués commencemen . ux, le principium € < , méthode de captiver les de que tous LS dnité un c'était là la meilleure p l u r i m u m e gravité et de s e n t e n t i a r u m e t g r a v i t a t i s E x o r d i u m 1 8 ,, 2 5 : I a u d i t e u r s : D e i n v . 0 omnia, quae pertinent ad dignitatem in se continere, debet habere et omnine e faciendum est, quod oratorem auditori maxime od id optim n'en appelant les dieux au secours, Cicéron voulait de toute sa vie, il ne ns'eéta.it servi | ce Vi que deux fois, et il n’inaugura nt ses plaidoyers, Pimporre ressortir faire en comme:rs* par une prière (Quir. 1 : Quod precatus | a love d’une prière, plaidoyers deux de ces l'un immortalibus); dis | rière dans p La Murena. pro et l’autre reo, duellionis recognovit C. F. W. Mueller, pars IV vol. IT, ia 11

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