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Le Grand passage : mes expériences de dédoublement et de voyage hors du corps PDF

210 Pages·1978·0.784 MB·French
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JEANNE GUESNE LE GRAND PASSAGE Mes expériences de dédoublement et de voyage hors du corps Lettre-Préface de Jean-E. CHARON Introduction par Daniel Jeandet LE COURRIER DU LIVRE 21, rue de Seine, 75006 Paris ISBN 2-7029-0074-7 © Le Courrier du Livre, 1978. TABLE Lettre-préface de Jean E. Charon Introduction par Daniel Jeandet Avant-propos Observations expérimentales Le rêve insolite et déterminant Matérialité au cours du dédoublement A la découverte des instants vécus Mme T. — L'Eveil Mes racines familiales Souvenirs d’enfance Impressions de voyages Remarques sur la temporalité La pensée analogique La « présence » L’intensité comme forme de vie expérimentée La leçon de vie de la rose A propos de la réincarnation Epilogue Dialogue LETTRE-PREFACE de Jean-E. CHARON Chère Madame, De retour du Moyen-Orient, je viens de commencer à lire votre manuscrit. Comme je sais que vous souhaitez avoir mon avis avant la publication, je vous le donne immédiatement bien volontiers. Les expériences de « sortie de votre corps » sont effectivement très troublantes, Puisque vous connaissez mon récent ouvrage, L’Esprit, cet inconnu, vous savez cependant que personnellement je considère ce type d’expérience comme « théoriquement » possible. Je crois en effet, en me basant sur des réflexions directement tirées de la Physique contemporaine, que notre Je, notre moi, se trouve localisé en entier dans des milliards d’électrons entrant dans la composition de notre corps. De tels électrons « sortent » continuellement de notre corps, pour se répandre dans tout l’espace extérieur. Par quels mécanismes cela pourrait-il justifier vos expériences de séparation entre votre conscience (votre Esprit) et votre corps physique ? Je n’aurais garde de m’avancer sur ce terrain, non pas parce qu’il ne me paraît pas intéressant (au contraire) mais parce qu’il demanderait une analyse scientifique détaillée... que malheureusement bien peu de scientifiques, à l’heure actuelle encore, sont prêts à entamer. Mais cela changera et, comme je le souligne avec Malraux dans mon ouvrage, je crois que le prochain millénaire sera celui où les études « scientifiques » porteront essentiellement sur l’Esprit, comme le millénaire que nous vivons a eu des études étendues sur la Matière. Je vous félicite donc d’avoir le courage de publier votre ouvrage, et je vous souhaite sincèrement le meilleur succès — c'est-à-dire d'être lue et méditée. Croyez, chère Madame, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs. Jean E. CHARON. INTRODUCTION par M. le Conseiller Daniel JEANDET Certains abordent la lecture d’un livre à n’importe quelle page, sauf la première, comme pour surprendre auteur, au vif de son sujet, alors qu’il ne se méfie pas. L’essai de Jeanne GUESNE a été écrit pour eux. Ils pourront en saisir le fil sans en altérer la ligne en quelque point que ce soit car il est le fruit d’une méditation sans cesse interrompue et reprise sur le Temps et la Vie. Je ne doute pas qu'ils reviennent ensuite en arrière pour saisir la réflexion de l’écrivain dans son intégralité exprimée ; je souhaite même qu’ils terminent leur lecture par celle du premier chapitre où Jeanne GUESNE évoque ses expériences de séparation entre la conscience et l’être physique ; elle conçoit d’ailleurs que ces révélations, proprement stupéfiantes, soient, en dépit de leur actualité dans certains cercles de pensée, accueillies avec scepticisme. C’est lorsque le lecteur se posera des questions sur leur crédibilité que cette préface pourra leur être de quelque utilité en lui livrant les réflexions d’un autre sur celle qui l’a écrit. Jeanne Guesné a vu le jour près des rives de l’Allier, où les dernières collines de la montagne s’effacent pour céder à la plaine, aux confins de l’Auvergne et du Bourbonnais, dans une ancienne ville forte : CUSSET, où il reste assez de vieux édifices pour évoquer l’Histoire. Elle a dépeint elle-même ses ascendants ; un grand- père artisan du bois, de cette génération qui avait fait son tour de France, et qui, le soir venu, trouvait le temps et prenait la peine de lire et de penser ; l’autre, homme de la terre, une terre pas trop riche, sinon pauvre, accrochée aux pentes de la montagne bourbonnaise d’où le regard embrasse les vastes horizons qui ouvrent le cœur, un homme fait de sa propre réflexion, robuste et sain. L’un et l’autre ont joué pour leur petite-fille leur rôle d’aïeuls, riches de l’expérience de la vie. Si l’expérience est presque incommunicable, la conversation avec l’enfant lui transmet d’innombrables données qui s’enfouissent dans l’obscurité de la mémoire, pour en resurgir parfois très longtemps après, par l’effet de connexions dont le mécanisme et le contrôle nous échappent. Les femmes seraient absentes de cette évocation sans le rappel des gestes quotidiens qui baignent la vie de tendresse. L’enfance et l’adolescence de Jeanne Guesné ont été contemporaines des grands événements qui ont marqué la première moitié de ce siècle. Sa propre vie, la scolarité, le mariage, la maternité se sont inscrits sur cette trame universelle et ont été plus que pour beaucoup, marqués par les périodes de crise qui se sont succédées presque sans interruption et surtout depuis 1939. Elle habitait déjà Vichy lorsque l’histoire de France s’y fixa pour quatre ans. Elle y exerça, par goût autant que par nécessité, un commerce qui lui procura un poste d’observation privilégié sur les principaux personnages et les intrigues de ce microcosme absolument exceptionnel. Enfin libéré d’une longue captivité, son mari fut de retour. Homme d’une superbe stature, sportif et enjoué de caractère, il reprit son activité dans les travaux du bâtiment. Une nouvelle tranche de vie commençait pour ce couple auquel la vie n'avait pas ménagé les peines. Avec la maturité de l'esprit, Jeanne Guesné allait libérer toutes les curiosités que l’adolescence avait éveillées en elle sur le monde, les hommes et ce qui est au-delà des uns et des autres. Se reposant sur son époux des soucis matériels du voyage, elle parcourt en tous sens la France et de nombreux pays d’Europe, recevant comme une antenne infiniment sensible le message des êtres et des choses. Ses aïeuls et ses parents lui avaient appris à regarder et à sentir ; elle avait été entourée de tendresse attentive. Alors elle vit les grands horizons offerts aux hommes par la nature, les jeux du jour et de sa lumière, ceux de la nuit et des heures indécises ; elle vit aussi le fruit des efforts de l’homme : les villes et leurs édifices et tout ce qu’ils contiennent ; elle sentit les parfums du printemps, des herbes étoilées de fleurs, de la mer et des objets familiers. La beauté du monde la submergeait de joie et elle se sentait portée par une force naissant au plus profond d’elle-même vers tous les êtres qui participaient à sa joie ; vers eux elle lançait un pont pour leur transmettre son émotion. Et pénétrant dans le domaine moins extérieur de l’échange, elle eut conscience que la communion de pensée et de sentiment amplifiait encore sa joie ; que ces brefs moments d’élection participaient de perceptions sensibles et de phénomènes proprement abstraits. Elle partit alors à la recherche de la source qu’elle avait découverte en elle-même. Jeanne Guesné lut beaucoup, et de tous les genres. On devine aisément, par les citations quelle a faites, qu’elle s'est sentie attirée par !es religions et les philosophies de l’Orient. Mais je pense que celles-ci ne lui ont apporté qu’un surplus à une espérance déjà acquise personnellement et depuis son enfance, et qu’elles ne l’ont pas entraînée sur une voie étrangère à nos esprits d’Occidentaux réalistes. Son extrême sensibilité qui lui permet de percevoir au- delà du commun les ondes de la Vie, est, je l’ai dit, la source essentielle de cette expérience ; qu’on n’en déduise pas toutefois un défaut d'équilibre de la pensée. Son intelligence de femme est lucide et nullement dépourvue de sens critique. C’est elle qui lui commande de refuser la mort de l’Esprit. Par tous les ponts qu’elle a jetés, par tous ceux tendus par les autres vers elle, elle a pris conscience que la source découverte dans l’intimité de son être était celle de la Vie, « La Grande Vie », la « Vie toute-puissante », support de toutes les formes d'Amour. Cela elle l’a ressenti comme une vérité éclatante et incommunicable : « Ma vérité est valable seulement pour moi. » Elle n’est pas porteuse d’un message ni d’une philosophie nouvelle mais seulement d’un espoir dont elle souhaite le partage avec tous. Sa pensée ne contredit nulle religion et l’Amour qu’elle porte ne doit troubler l’âme d’aucun juste. Heureux ceux à qui Jeanne Guesné porte amitié. C’est un incomparable présent de la Vie. Daniel JEANDET, Président du Comité de Vichy de l’Alliance Française.

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