Raoul AUDOUIN P. LHOSTE .. LACHAUME LE CORPORATISME pseudo- remède contre l'Etatisme Collection REDEVENIR LIBRES L'a ve n i r de 1' 0c c i d e n t est lié à celui de l'Economie de Libres Contrats Le Gouvernement ne doit faire pour le peuple, que ce que les gens ne peuvent faire eux-mêmes. Abraham Lincoln LE CORPORATISME PSEUDO-REMÈDE CONTRE L'ÉTATISME DE p. LHOSTE-LACHAUME : Pourquoi et comment la France doit réviser son tarif douanier, Société d'Etudes et d'Infor mations Economiques, 1925. (Epuisé). Réalisme et Sérénité, synthèse pratique de pensée et d'action, Félix ALCAN - PRESSES UNIVERSITAIRES, 1936. (En vente également aux Editions SEDIF). Solutions libérales aux problèmes de notre époque, Editions SEDIF, 1947. Réhabilitation du Libéralisme, Editions SEDIF, 1950. La clef de voOte de la Liberté, Editions SEDIF, 1954. L'Illusoire Compromis de nos Démocraties Occidentales, précédé de Oll gtt le désaccord entre Llb6raux et Socialistes ? , Editions SEDIF, 1960/61. • DE RAOUL AuoouiN : La France que voue oherohez, Editions SEDIF, 194ft Raoul AUDOUIN P. LHOSTE ... LACHAUME LE CORPORATISME pseudo- remède contre l'Etatisme ~o3ic Editions SEDIF 30, Boulevard Malesherbes, 30 Tél. Anjou 94-99 PARIS (8•) 1962 T-ous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays. AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR Il n'y a pas de liberté véritable sans Economie de Marché ; et Il n'y a pas d'Economie de Marché sans Monnaie réelle. Autrement dit: - les hommes ne commencent à être libres que s'ils peuvent sans entraves échanger biens et services par consentement mutuel,. en fonction du jeu naturel de l'offre et de la demande; - mais offres et demandes ne peuvent être sainement et équitablement ajustées, que si elles .sont d'abord traduites en prix, par référence à une marchandise tierce - non 8 soumise à l'arbitraire des gouvernants - et servant d'étalon universel des valeurs. Cette double vérité - vitale pour le Monde Libre puisqu'elle explique ses déboires les plus graves depuis quarante ans - semble bien aujourd'hui l'objet d'une conspiration du silence. C'est à rompre celle-ci que vise la Collection REDEVENIR LIBRES, dont voici le deu~ième volume. Trop de partisans -Plus tièdes que sincè res- de la Liberté et de la Propriété hésitent à se rallier à l'idéal franchement libéral ; ils multiplient les combinaisons pour éviter de renverser l'édifice artificiel, tant des situa tions acquises que d'une politique pseudo· humanitaire. Or toutes les formes de dirigisme s'empêtrent dans des interventions en chatne, qui retardent ou faussent les inévitables adap tations économiques, et qui engendrent une anarchie de revendications politico-sociales. 9 En fait, ces Modéré& d'obédiences diverses se résignent à l'Etatisation, considérée comme irréversible. Ils envisagent tout au plus d'en stabiliser la dose de poison collectiviste, comme si la pratique n'avait pas prouvé que l'aboutissement fatal était la faillite monétaire et l'asservissement totalitaire. Il n'y a qu'une vole menant au plein épa nouissement des énergies et compétences Individuelles, lesquelles sont l'atout majeur de l'Occident : c'est d'accepter les risques d'un système général et cohérent de Uberté écono mique et monétaire, servant de base Indispen sable à une authentique liberté politique. De toute manière, les risques sont insépara bles de la vie ; mais un tel système les divise au lieu de les concentrer, et les maintient ainsi à l'échelle de l'homme. C'est sur cette option qu'il faut sans cesse ramener l'attention de ceux qui se soucient de l'avenir. Comme l'a écrit le protagoniste 10 doctrinal de la politique économique alle mande du Ministre Erhard, le Professeur RoEPKE: « Les Socialistes libéraux considèrent - à l'opposé des vrais Libéraux non socialisants - que la liberté économique n'est pas à pla cer sur le même plan de valeur suprême que la liberté tout court ; qu'elle peut être sou mise à compromis, et en tout cas ne se justifie que par son utilité pratique et dans cette mesure seulement. «Au contraire c'est dans la vie de tous les jours et donc sur le terrain économique que la liberté commence et doit être en premier lieu défendue ; c'est précisément là aussi qu'elle est le plus dangereusement entamée. L'éducation pour la liberté économique est donc la base première de .la lutte pour une vraie société libre :. . • Précisément, le livre de P. Lhosfe-Lachaume L'lllusoire Compromis de nos Démocraties
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