ebook img

La vie après la vie : Enquête à propos d'un phénomène : la survie de la conscience après la mort PDF

187 Pages·1977·8.4 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview La vie après la vie : Enquête à propos d'un phénomène : la survie de la conscience après la mort

Dr RAYMOND MOODY lllu la t{tin Enquête ô propos d'un phénomène j la suraie de la eonscience après la mort du corps traduit de I'américain par Paul MISRAKI ÉpmloNs RoBERT LAFFoNT PARIS cet ouvrage a été publié pour la première fois aux États-unis par Mockingbird Books I nc., à Covington, sous le titre . LIFE AFTER LIFE à George Ritchie, docteur en médecine, et, à travers lui, à Celui dont il o suggéré le ltlom. R. A. I\IooDy JR Si vous désirez être tenu au courant des publieations de l'éditeur de cet ouvrage. il tous suffit d'adresser votre cârte de visite aux Éditions Robert Lallont. Seivice r,Bulletin r. 6. place Saint.Sutpiee,75279 Paris Cedex 06. Vous recevrez régulièremenü. et .sans.eueun engagement de votre pert. leur bulletin illustré. où. chaquà mois. sont présentées toutes les nouvelles quê vous trouverez chez votre libraire. @ Raymo-nd A. Moody. Jr, t9T5 Traduetion française : Éditions Roberü Laffont, s.A.. igzz PRËFACE par Paul M israki Vers la fin de l'été dernier, mon ami le einéaste Ë,tienne Périer, eonnaissant l'intérêt que je porte aur phénomènes paropsychologiques ou poranormauî, me rapportait d'un voAage à New Yorlt un eremplaire de ee liure eilraordi- naire, LI FE AFTE R LI FE, da Dr Raymond M oody, J r ; cet ouçroge suscitait outre- Atlantique des discussions passionnées. dont j'avais dëjà perçu l'écho grâee à un long article paru dans le magazine amér.ieain Newsweek ( du t 2-7-76 ). L'artiele en question, intitulé Lile after Death ? (t La uie après la mort? »»), débutait par un eommentaire sur les travaur déjà célèbres du Dr Elisabeth Kübler-Ross, portant sur le comportement psyehologique des agonisants. Ces études açaient réc,élé enlre autres, et contre loute ailente, que des sujets ramenés à la çie grâce à des techniques nou+,elles après avoir passé un certain temps (jusqu'à une douzaine d'heures) en ëtot de mort elinique - respirution interrom- pue, cæur arrêté, activité eérébrale nulle relatuient parfois des aoentures étranges qui leur seraient advenues pendant leur bref possage duns l'au-delà. Bien plus, t/s se La uie après la çrc Préface révélaient capables de fournir le compte rendu fidèle de ce anesthésiantes, ou l'influence d'un conditionnemenl psy- qui s'était passé dans leur chambre d'hôpital pendant qu'ils chologique dû au milieu culturel ou religieur du patient. gisaient sans connaissance et sans signe de çie; ils or, aucune de ces interprétations ne résiste finalement à un précisaient le nombre des membres du personnel hospitalier eîomen approfondi. Si bien que l'hypothèse de la perma- qui avaient pris part aur efforts de réanimation, répétaient nence d'une certaine forme de conscience après la morl mot pour mot les répliques qui açaient été échangées, physique du corps ne saurait plus être systématryuement décriçaient enfin les méthodes employées par les équipes de écartée; elle doit, d'un point de çue objectif, prendre place secours, méthodes qui leur açaient été jusque-là totalement parmi les possibilités. voilà où nous sommes actuelle- inconnues. L'eraetitude de leurs recensions montrait qu'il ment parÿenus, en attendant une nouc,elle éç'olutrcn des ne pouvait s'agir de rêçes ni d'hallucinations. Cette connaissanrcs huma ines. permanence d'une certaine forme de conscience chez un Raymond Moody, Jr, doeteur en philosophrc et médecin.. individu dont le corps ne remplit plus aucune fonction a pris soin de se présenter lui-même au lecteur, au cours çitale poumait bien constituer - aufr dires du Dr Kübler- d'une Introduelion qui ne laisse aucun doute sur l'esprü Êoss - une première preuçe de la surçie après la mort. méthodique et sur la rectitude de pensée de son auteur Est-il besoin de le dire, pareille déclaration émanant d'un médecin revêtu d'une certaine autorité deçait proao- quer un tollé parmi les psychologues, çoire parmi les théologiens, ces derniers estimant que la surviçance de l'ôme (ti elle eûste) doit rester une affaire de foi. Néanmoins, l'altention générale avait été éçeillée dans les milieur médieaut des États-IJnis, oit l'on guettait l'appa- rition éçentuelle de faits noueeaur. C'esl ici qu'interçient l'étude du Dr Raymond Moody, rapportant une cinquantaine de témoigndges sélectionnés parmi un nombre bien supérieur de récits, émanant soit de sujets amachés à une mort temporaire, soit de personnes ayant affronté la mort de très près, et rapportant des impressions remarquablement concordantes. Plus prudent que son confrère, le Dr Moody refuse de considérer qu'il puisse y auoir là une preuve ( au sens scientifique de ce terme) de la vie après la mort. Toutefois, dans la deurième partie de son exposé - à mes yeur la plus importante - il s'efforce en vain de trouuer auî phénomènes relatés des erplications naturelles ; par eremple, l'effet de drogues t0 La uie après la çrc Préface révélaient capables de fournir le compte rendu fidèle de ce anesthésiantes, ou l'influence d'un conditionnemenl psy- qui s'était passé dans leur chambre d'hôpital pendant qu'ils chologique dû au milieu culturel ou religieur du patient. gisaient sans connaissance et sans signe de çie; ils or, aucune de ces interprétations ne résiste finalement à un précisaient le nombre des membres du personnel hospitalier eîomen approfondi. Si bien que l'hypothèse de la perma- qui avaient pris part aur efforts de réanimation, répétaient nence d'une certaine forme de conscience après la morl mot pour mot les répliques qui açaient été échangées, physique du corps ne saurait plus être systématryuement décriçaient enfin les méthodes employées par les équipes de écartée; elle doit, d'un point de çue objectif, prendre place secours, méthodes qui leur açaient été jusque-là totalement parmi les possibilités. voilà où nous sommes actuelle- inconnues. L'eraetitude de leurs recensions montrait qu'il ment parÿenus, en attendant une nouc,elle éç'olutrcn des ne pouvait s'agir de rêçes ni d'hallucinations. Cette connaissanrcs huma ines. permanence d'une certaine forme de conscience chez un Raymond Moody, Jr, doeteur en philosophrc et médecin.. individu dont le corps ne remplit plus aucune fonction a pris soin de se présenter lui-même au lecteur, au cours çitale poumait bien constituer - aufr dires du Dr Kübler- d'une Introduelion qui ne laisse aucun doute sur l'esprü Êoss - une première preuçe de la surçie après la mort. méthodique et sur la rectitude de pensée de son auteur Est-il besoin de le dire, pareille déclaration émanant d'un médecin revêtu d'une certaine autorité deçait proao- quer un tollé parmi les psychologues, çoire parmi les théologiens, ces derniers estimant que la surviçance de l'ôme (ti elle eûste) doit rester une affaire de foi. Néanmoins, l'altention générale avait été éçeillée dans les milieur médieaut des États-IJnis, oit l'on guettait l'appa- rition éçentuelle de faits noueeaur. C'esl ici qu'interçient l'étude du Dr Raymond Moody, rapportant une cinquantaine de témoigndges sélectionnés parmi un nombre bien supérieur de récits, émanant soit de sujets amachés à une mort temporaire, soit de personnes ayant affronté la mort de très près, et rapportant des impressions remarquablement concordantes. Plus prudent que son confrère, le Dr Moody refuse de considérer qu'il puisse y auoir là une preuve ( au sens scientifique de ce terme) de la vie après la mort. Toutefois, dans la deurième partie de son exposé - à mes yeur la plus importante - il s'efforce en vain de trouuer auî phénomènes relatés des erplications naturelles ; par eremple, l'effet de drogues t0 AVA NT-P ROPOS par le Dr Elisabeth Kübler-Ross J'ai eu le privilège de lire, avant sa publieat ion. I'ouvrage du Dr Moody la l'ie après la uie, et je me réjouis très vivement de ee que ee jeune universitaire ait eu le eourage de rassembler ses déeouvertes afin de mettre eette reeherche d'un genre nouveau à la portée du grand publie. Ayant eu personnellement I'oceasion, au eours des vingt dernières années, d'assister des malades parvenus au terme de leurs souffranees, je me suis intéressée de plus en plus à l'étude approfondie du phénomène de Ia mort. Nous avons de la sorte beaucoup appris sur le proeessus de ee passage. mais il nous reste eneore bien des questions à élueider sur ee qui se produit au moment même du déeès et sur ce que nos malades éprouvent lorsqu'ils sont médiealement tenus pour morts. Une reeherche eomme eelle que le Dr l\toody expose dans ee livre est de nature à nous apporter beaueoup de lumières; elle eonfirme en outre ee qu'on nous a enseigné depuis deux mille ans, à savoir qu'il y a une vie après la mort elle-même, il ressort à l'évidenee de son enquête que le malade qrri meurt, eont,inue à avoir eonsr:ience 13 La çie après la vie A çant- pro pos de son environnement après avoir été déclaré clinique- Mon opinion est que notre société traverse actuelle- ment mort. Ce qui recoupe de façon remarquable le ment une période de transition; nous devons avoir le résultat de mes propres recherches, fondées elles aussi courage d'ouvrir de nouvelles portes et d'admet.tre que ssuorn lte rse rvéecnituss dàe lmaa lvaidee sc oqnutir,e a ptorèust eu naett emnotert, cslionuiqveunet., cneoss noouutivlse asucxie ndotifmiqauineess a. cJtuee plse nnsee sqounet cpelu lsiv ardea potféfrsir aà même à la grande surprise de spécialistes hautement des perspectives neuves aux esprits non prévenus et leur qualifiés dont les noms sonü bien connus. donnera espoir eü audace pour aborder des terrains Tous ces malades avaient eu l'impression de flotter hors d'investigations encore inexplorés. Ils sauront que ce de leur corps, impression accompagnée d'une sensation compte rendu établi par le Dr Moody correspond à Ia de paix et de plénitude. La plupart avaient eu conscience stricte vérité, car il a éLé consigné par un chercheur de la présence d'une autre personne venue apporter son authentique et honnête; il se trouve en outre confirmé aide au cours de cette transition vers un autre plan par mes propres travaux et par les observations d'autres d'existence. Presque tous avaient été accueillis par des savants, universitaires et ecclésiastiques à I'esprit sérieux. êtres chers décédés avant eux ou par une figure reli- qui n'ont pas hésité à pénétrer dans ces terres inviolées. gieuse qui avait marqué leur vie terrestre et coïncidait, avec I'espoir de fournir une aide à tous ceux qui, plutôt bien sfir, avec leurs croyances. C'est pour moi un véri- que de croire, aspirent à saçoir. table enrichissement que de lire le livre du Dr Moody Je recommande donc la lecture de ce livre à quiconque à I'heure où je m'apprête de mon côté à rédiger le possède un esprit ouvert, et je félicite le Dr Moody pour résultat de mes propres constatations. le courage dont il a fait preuve en rendant publics les Il va sans dire que le Dr Moody devra se préparer à fruits de ses découvertes. affronter de nombreuses critiques, émanant de deux camps opposés. D'une part, certains hommes d'église se scandaliseront de ce que I'on ait osé aborder un domaine considéré comme tabou; des représentants d'une certaine confession ont d'arlleurs déjà exprrmé leur désapproba- tion face à de semblables études. Un prêtre a été jusqu'à parler de « vendre de la grâce au rabais ,). D'autres estimaient plus simplement que la survre après la mort doit demeurer un article de foi et ne saurait être mise en question par qui que ce soit. Quant à la seconde catégorie de mécontents dont le Dr Moody devra essuyer la mauvaise humeur, c'est celle des savants et des méde- cins pour lesquels toute recherche de cet ordre comporte un caractère anti-scientifique. l4 La çie après la vie A çant- pro pos de son environnement après avoir été déclaré clinique- Mon opinion est que notre société traverse actuelle- ment mort. Ce qui recoupe de façon remarquable le ment une période de transition; nous devons avoir le résultat de mes propres recherches, fondées elles aussi courage d'ouvrir de nouvelles portes et d'admet.tre que ssuorn lte rse rvéecnituss dàe lmaa lvaidee sc oqnutir,e a ptorèust eu naett emnotert, cslionuiqveunet., cneoss noouutivlse asucxie ndotifmiqauineess a. cJtuee plse nnsee sqounet cpelu lsiv ardea potféfrsir aà même à la grande surprise de spécialistes hautement des perspectives neuves aux esprits non prévenus et leur qualifiés dont les noms sonü bien connus. donnera espoir eü audace pour aborder des terrains Tous ces malades avaient eu l'impression de flotter hors d'investigations encore inexplorés. Ils sauront que ce de leur corps, impression accompagnée d'une sensation compte rendu établi par le Dr Moody correspond à Ia de paix et de plénitude. La plupart avaient eu conscience stricte vérité, car il a éLé consigné par un chercheur de la présence d'une autre personne venue apporter son authentique et honnête; il se trouve en outre confirmé aide au cours de cette transition vers un autre plan par mes propres travaux et par les observations d'autres d'existence. Presque tous avaient été accueillis par des savants, universitaires et ecclésiastiques à I'esprit sérieux. êtres chers décédés avant eux ou par une figure reli- qui n'ont pas hésité à pénétrer dans ces terres inviolées. gieuse qui avait marqué leur vie terrestre et coïncidait, avec I'espoir de fournir une aide à tous ceux qui, plutôt bien sfir, avec leurs croyances. C'est pour moi un véri- que de croire, aspirent à saçoir. table enrichissement que de lire le livre du Dr Moody Je recommande donc la lecture de ce livre à quiconque à I'heure où je m'apprête de mon côté à rédiger le possède un esprit ouvert, et je félicite le Dr Moody pour résultat de mes propres constatations. le courage dont il a fait preuve en rendant publics les Il va sans dire que le Dr Moody devra se préparer à fruits de ses découvertes. affronter de nombreuses critiques, émanant de deux camps opposés. D'une part, certains hommes d'église se scandaliseront de ce que I'on ait osé aborder un domaine considéré comme tabou; des représentants d'une certaine confession ont d'arlleurs déjà exprrmé leur désapproba- tion face à de semblables études. Un prêtre a été jusqu'à parler de « vendre de la grâce au rabais ,). D'autres estimaient plus simplement que la survre après la mort doit demeurer un article de foi et ne saurait être mise en question par qui que ce soit. Quant à la seconde catégorie de mécontents dont le Dr Moody devra essuyer la mauvaise humeur, c'est celle des savants et des méde- cins pour lesquels toute recherche de cet ordre comporte un caractère anti-scientifique. l4 INTRODUCTION ce livre, rédigé par un être humain, reflète obligatoire- ment les antécédents, Ies opinions personnelles et res préjugés de son auteur. C'est pourquoi, en dépit des efforts que j'ai déployés pour demeurer aussi objectif, aussi impartial que possible, certaines données me concernant pourraient aider le lecteur à se former un jugement quant aux affirmations extraordinaires conte- nues dans ce qui suit. Premièrement je ne me suis jamais trouvé à I'article de la mort; je ne prétends donc pas fournir un témoignage direct d'une expérience dont j'aurais moi- mêrne été le sujet. Et cependant, je ne me scns pas pour autant le droit de revendiquer une objeetivité Lotale, dès lors que ma sensibilité s'est trouvée engagée dans l'élaboration de cet ouvrage : à force d'enregistrer tant de récits relatant les passionnantes expériences dont il sera question ci-après, j'en arrive presque à les ressentir comme si je les avais vécues. J'cspère viverncnt, néanmoins, que cette attitutle psychologir;ue n'a pas été jusqu'à compromettre le caractère rati«rnnel et le juste éqrrilibre rle cell.e él.rrrle. l7

Description:
Des hommes et des femmes, après avoir été considérés comme "cliniquement morts", ou après avoir approché la mort de très près à la suite d'accidents graves, ont pu être ramenés à la vie grâce aux procédés modernes de réanimation. Nombreux sont ceux d'entre eux qui rapportent de cett
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.