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La maladie de la fatuité - Shaykh ‘Abderrazâq Al-Badr PDF

2022·0.84 MB·French
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Preview La maladie de la fatuité - Shaykh ‘Abderrazâq Al-Badr

Toutes les louanges sont à Allāh, le Seigneur des mondes. J’atteste que nul n’est en droit d’être adoré si ce n’est Allāh et j’atteste que Muḥammad est Son serviteur et messager ( que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui, sa famille et l’ensemble de ses compagnons). Avant tout propos : La fatuité est certes une maladie dangereuse faisant partie des grandes anomalies du cœur qui s’entremêlent à l’intention. C’est aussi un caractère blâmable qui ne correspond pas au musulman, et qui anéantit ses qualités. Entravant son évocation, ruinant son adoration et le coupant de sa relation avec Allāh  -Le Très Haut-.  Celle-ci le rabaisse moralement, voire encore, elle est un signe de manque d’intelligence, d’une faible de compréhension, causant la grande perte de son dépositaire. Abū Hurayra –qu’Allah soit satisfait de lui– rapporte que le Prophète –que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui– a dit : « Trois choses sont salvatrices et trois autres sont dévastatrices. Quant aux salvatrices, elles sont : la crainte d’Allah en secret ou de façon manifeste, dire la vérité que cela plaise ou non et l’égalité dans l’aisance ou la pauvreté. Puis les destructrices sont : une passion que l’on suit, une avarice à laquelle on obéit et la plus dangereuse d’elles, la vanité ».[1] Selon Ibn Mas’ūd – qu’Allah soit satisfait de lui – : « Deux choses sont destructrices : la vanité et le désespoir »[2]. En effet celui qui n’a plus d’espoir ne sollicitera pas le bonheur, comme le prétentieux qui le ne réclamera pas, pensant qu’il lui revient de droit. Le Shaykh Ḥāfidh Ḥakamī dans sa poésie traitant du bon comportement dit : « La fatuité , certes ! Prends en garde ! Car elle emporte les actes de son dépositaire dans son furieux torrent ». Ici, le shaykh compare la fatuité au torrent violent qui dévaste tout sur son passage. Si une personne est touchée par la vanité elle verra alors tous ses actes vertueux emportés violemment sans qu’il n’en reste aucun. Al Ḥāfidh Al Mundharī rapporte dans son ouvrage Al-targhīb wa-l-tarhīb, dans le chapitre de (la menace de prétendre à la science religieuse et Qur’ān) selon ‘Umar b. Al-Khaṭṭāb –  qu’Allah soit satisfait de lui – qui dit : Le Prophète – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui- dit : « L’islam dominera au point où les commerçants qui voguent sur mer seront en sécurité, que la lutte dans le sentier d’Allah s’étendra. Puis, des gens apparaîtront proclamant : Qui comprend mieux que nous le Qur’ān ?! Qui est plus sachant que nous ?! Qui est plus savant que nous ?! » puis il – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui- dit à ses compagnons « Y a-t-il un quelconque bien en eux ? » ils répondirent : « Allāh et Son messager savent ». Il – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui-  dit : «    Ceux-là sont des musulmans et le combustible du feu ». Al Ḥāfidh Al Mundharī dit que ce Ḥadith est rapporté par Al- tabarānī dans Al Awṣāt ainsi qu’Al Bazzār avec une chaîne de transmission acceptable. Ce récit est rendu bon par Al-Albānī. Cette autosatisfaction mène aussi à l’orgueil, au fait de se croire supérieur aux autres, et pousse à prendre de haut les serviteurs d’Allāh –Exalté soit-Il– . Muslim[3] rapporte un Ḥadith du Prophète – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui- qui dit :  « N’entrera pas au paradis, quiconque a dans son cœur un atome d’orgueil ». C’est d’ailleurs la cause de multiples innovations et égarements, selon Ka’b  –qu’Allah soit satisfait de lui–  : « Des gens se sont unis, quittant ainsi le groupe de leur plein gré tout en le critiquant. Ils ont fait cela qu’après avoir été touchés par la vanité. Alors, Gare à la vanité ! C’est un fléau ! »[4] Il est fort possible que la personne prétentieuse tombe dans le dénigrement des autres, en les rabaissant à cause de leurs péchés, comme l’a évoqué Ibn ul Qayyim  – qu’Allāh lui fasse miséricorde– : « Ta moquerie envers ton frère à cause de son péché est bien pire que son péché. C’est une désobéissance bien plus grave car il y a en cela le fait de se croire plus pieux et le fait de faire son propre éloge, de se remercier soi-même, voire de s’innocenter de tout péché et que cela revient plutôt à ton frère. Et le fait qu’il ait été brisé par son péché et de ce qu’il a subi comme humiliation, comme capitulation, avilissement, de s’être affranchi de maladies telles que la prétention, l’orgueil, la vanité, et de sa position face à Allah, tête baissée, le corps humble, le cœur meurtri est bien meilleur et salutaire que ta prétention, ta vanité et ton orgueil. Gloire à Allāh et Il L’accorde à Ses serviteurs. Ô combien est proche de la Miséricorde d’Allāh ce pécheur, et ô combien est proche ce vaniteux de la colère d’Allah. Un péché qui t’humilie pour te rapprocher d’Allāh est plus aimé auprès de Lui -Exalté soit-Il- qu’une obéissance par laquelle tu fanfaronnes. Et passer une nuit à dormir en te réveillant avec des remords vaut mieux qu’avoir passé une nuit en prière et de te lever satisfait de ta personne. Quant au vaniteux, aucun de ses actes n’est élevé, que tu sois en train de rire tout en étant humble vaut mieux pour toi que d’être en train de pleurer alors que tu es imbu de toi-même. Le pécheur qui gémit est préférable à Allāh- Le Très Haut- à un évocateur arrogant. Il se peut donc qu’Allāh ait accordé au premier un remède qui le guérira d’une maladie mortelle qui est en toi sans que tu ne sois au courant ». Il est fort possible qu’une personne se félicite d’un de ses actes alors qu’elle est dans l’erreur, comme le sont les sommités de l’innovation et de la passion. Allāh –Le Très Haut– dit : ﴾ Dis ! Vous informerais-je de ceux dont les œuvres sont les plus perdantes ? Ceux dont l’effort dans la vie d’ici-bas est vain et qui croient cependant agir en bien. ﴿ ; puis dans le ḥadith lorsque le Prophète – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui- dit à Abū tha’labah Al-khushanyi : “Au contraire, recommandez-vous ce qui est convenable et interdisez-vous ce qui est détestable, jusqu’à ce que vous voyiez que l’on obéit à l’avarice, à la passion, que la vie d’ici-bas prend le dessus sur l’au-delà et que chacun admire son opinion. Alors occupez-vous de votre personne et délaissez la société, car des jours de patience vous attendent. Et l’endurance à ce moment-là, sera comme tenir une braise dans sa main pour celui d’entre eux qui œuvre. Et sa récompense sera équivalente à cinquante hommes d’entre vous.” Cette tare conduit l’individu à oublier ses propres péchés et l’empêche de s’en débarrasser, pensant qu’il n’a pas besoin de cela, ne s’en souciant aucunement au point de négliger de s’en repentir. Quant aux adorations et aux servitudes, il s’en émerveille et les voit comme ce qu’il y a de meilleur et de parfait. Il les énumère auprès d’Allah tout en oubliant Son bienfait sur lui pour lui avoir accordé le succès et la guidance. Les dégâts de la vanité sont nombreux et leurs conséquences sont fétides. Ka’b –qu’Allāh lui fasse miséricorde– dit : « Si ta science avait rempli l’espace qu’il y a entre les cieux et la terre et qu’elle fut mélangée avec la vanité, Allāh n’aurait ajouté pour toi que bassesse et déchéance en conséquence »[5].  Abū Wahb Al Marwazī a dit :  « J’ai questionné Ibn Al Mubārāk à propos de la vanité. Il répondit : « C’est que tu croies posséder ce que nul autre que toi possède. Je ne connais pas pire chose qui puisse se trouver chez un prieur si ce n’est la vanité »[6].  ‘Abd Allāh b. Al Mu’taz  a dit : « Il suffit comme science à l’homme de craindre Allāh, et il suffit comme ignorance à l’homme qu’il s’émerveille de sa science»[7]. Il incombe donc au musulman qui exhorte son âme d’être humble et modeste, de prendre garde à la vanité et à son ego afin qu’il ne coure pas à sa perte. Le Shaykh Al Ḥāfidh a dit « N’en sois pas émerveillé car il sera annulé, ne méprise rien du péché, du manquement et du bienfait ». C’est-à-dire n’admire pas tes actes quels qu’ils soient , comme prière, comme jeûne, comme apprentissage de la science religieuse et mémorisation du Coran ou encore tout autre acte vertueux, car tout cela est annulé par la vanité. Au contraire ne méprise rien du péché, du manquement et du bienfait . Et si tu t’émerveilles de l’un de tes actes vertueux alors rappelle-toi ces trois choses : Premièrement : Souviens-toi des péchés et des désobéissances que tu as commis. Car l’aveu des pécheurs qui reconnaissent leurs fautes et leurs manquements vis-à-vis de leur Maître, aidera à soumettre leur vantardise. Al Ḥāfidh b. rajab a dit :  « Et cela est préférable auprès d’Allāh à bon nombre d’obéissances, car la constance dans l’obéissance peut faire naître la vanité, car dans le Ḥadith rapporté par Anas -qu’ Allah  Le Très Haut soit satisfait de lui-, le Prophète  – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui- dit : « Si vous ne commettez pas de péché, je crains certes pour vous une chose bien pire que cela et qui est l’arrogance ». Al Ḥassan dit : « Si à chaque fois l’homme a raison quand il parle et réussit ce qu’il fait, alors je crains qu’il ne soit aliéné par l’arrogance » . Une personne a dit : « Il  m’est préférable d’être abattu par un péché, que de me voir crâner après l’accomplissement d’une adoration. Les pleurs d’un pécheur me sont préférables que le chahut des évocateurs, car il se peut que cela fut mêlé à l’arrogance. Alors que les pleurs du pécheur ont été embellis par l’effondrement et l’accablement ». Puis dans le ḥadith : « Certes, Allāh aide Son serviteur lorsqu’il commet un péché ». Al Ḥassan qu’Allāh lui fasse miséricorde a dit : « Car le serviteur commet un péché et ne l’oublie pas et craint son acte jusqu’à ce qu’il entre au paradis. La finalité lorsque le croyant faute c’est le remords. Quant au fait qu’il ait été négligent dans son pardon, paresseux dans sa réforme et qu’il ait retardé sa soumission et glissé dans l’abîme de la passion, cela le pousse à lever ses mains afin d’être sauvé sur le monticule de la rédemption . » Deuxièmement : Rappelle-toi que tu restes négligent quant à cette dévotion accomplie dont tu te vantes. Et ce, peu importe les efforts que tu fournis pour parfaire cet acte. Tu n’es pas à l’abri de la négligence car personne ne peut affirmer que son adoration est acceptée. Allāh dit à propos des croyants accomplis : ﴾ Et ceux qui donnent de ce qu’on leur a accordé et dont leurs cœurs tremblent de crainte à l’idée qu’ils retournent à leur Seigneur ﴿  [Al Mu’minūn ; 60 / Les croyants]. Et il fut attesté dans le Ḥadith authentique que ‘Ā’isha –qu’Allāh soit satisfait d’elle– a questionné le Prophète – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui-  sur ces derniers en disant : « Est-ce que c’est celui qui fornique, vole et boit l’alcool ? ». Il répondit : « Non, Ô fille d’Abū Bakr ou Ô fille du véridique (Al-ṣiddīq)[8] , c’est celui qui jeûne, prie, fait l’aumône et craint que ses actes ne soient pas acceptés »[9]. D’ailleurs, Allāh décrit l’imām des saints, Ibrāhīm le compagnon intime, en ces termes, lorsque ce dernier bâtissait la maison d’Allāh – Le Très Haut- : ﴾ [Rappelle-leur] Lorsqu’ Abraham, aidé d’Ismaël, élevaient les fondations de la maison sacrée et disaient : « Seigneur, accepte ceci de notre part ! C’est Toi L’Audient, l’Omniscient ! ».﴿ [Al Baqara ; 127 / La vache]. Et Wuhayb b. Al Ward –qu’Allāh lui fasse miséricorde– lisait ce verset en pleurant et disait : «  Ô ! Compagnon intime du Tout Miséricordieux. Tu élèves les piliers de sa maison et redoutes que ton acte ne soit pas accepté ! »[10] Comment une personne peut être satisfaite de son acte, alors qu’elle ne sait même pas si celui-ci a été accepté ou non ?! Ibn ‘Awn – qu’Allāh lui fasse miséricorde – : « Ne sois pas rassuré par le nombre important de tes dévotions car tu ne sais pas si elles ont été acceptées ou non. Ne te sens pas en sécurité de tes péchés car tu ne sais pas s’ils t’ont été pardonnés ou non. Tout acte t’est dissimulé et tu ne sais pas ce qu’Allāh en a fait. Sont-ils inscrits de manière immuable dans les plus bas degrés de l’enfer, ou sont-ils inscrits de manière immuable dans les plus hauts degrés du paradis ? ».[11] Troisièmement : Sache que les bienfaits d’Allāh envers toi sont innombrables, et parmi ceux-là, tes actes vertueux qui sont une faveur et un succès accordés par Allāh –Gloire et pureté à Lui-. Et cela est mis en lumière par le ḥadith d’Abū hurayra que l’on trouve dans Al-ṣaḥiḥayne, le Prophète – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui- a dit : « Aucun d’entre vous ne sera sauvé par ses actions ». Les compagnons lui dirent : « Même toi !? Ô messager d’Allāh ? ».Le Prophète – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui-  répondit : « Même moi, sauf si Allāh me couvre entièrement de Sa Miséricorde ». Et ce alors, qu’il est le plus pieux et le meilleur des hommes, que dire d’un autre que lui ?! Puis, comme il est mentionné dans le Qur’ān, le remède de la vanité est « ceci est ce qu’Allāh a voulu, il n’est de puissance que par Allāh » ; ﴾ Que n’as-tu dit, en entrant dans ton jardin, « Ceci est ce qu’Allāh a voulu ! Il  n’est de puissance que par Allāh ! ﴿ [Al Kahf ; 39 / La Caverne]. C’est que tu te rappelles du bienfait d’Allāh envers toi et que toute chose est soumise à Sa volonté –Exalté soit-Il– , qu’il n’y a de puissance que par Lui, que la Grâce lui appartient et Il l’accorde à qui il veut, car Il est le Détenteur de la Grâce suprême. Il – Gloire à Lui – est le Bienfaiteur et le Proscripteur, c’est Lui –Exalté soit-Il – qui anoblit et avilit. Il est Celui qui octroie ou non. Enfin, toute chose est soumise à Son organisation, à Sa faveur et Sa grâce – Gloire et Pureté à Lui -. Quiconque médite sur ces trois points se verra débarrassé de cette fatuité par la Grâce d’Allāh. L’imām Al-Shāfiʿī[12] – qu’Allāh lui fasse miséricorde- a dit : «  Si tu crains que la vanité n’entache ton acte, alors rappelle-toi de qui tu cherches l’agrément, quel bonheur désires-tu, quel châtiment  t’effraie ?! Quiconque pense à cela méprisera son œuvre ».[13] Observe ce premier groupe que sont les compagnons du Prophète – que la paix et les salutations d’Allāh soient sur lui- et la véhémence qu’ils avaient quant au fait de se méfier et de se préserver de cette fatuité. Le docte Ibn Al Qayyim[14] rapporte dans son ouvrage Al Dā’u wa-l- dawā’u : « Celui qui observe l’état des compagnons -qu’Allāh soit satisfait d’eux- verra qu’ils oeuvraient considérablement avec une crainte intense, alors que nous avons concilié négligence avec assurance ». Et voilà ! Al ṣiddīq dit « J’aspire à ne pas être confronté à un croyant »[15] rapporté notamment par Aḥmad. D’ailleurs, il rapporte aussi de lui qu’il saisissait sa langue -qu’Allāh l’agréé- et disait : « C’est cela qui m’a conduit à ma perte ». Abū Bakr pleurait énormément et disait : «  Si vous ne pleurez pas alors faites-vous pleurer ». Lorsqu’il était en prière, il était paralysé par la crainte d’Allāh puis, quand arriva le moment de sa mort, il dit à Ā’isha -qu’Allāh soit satisfait d’elle- : « Ô ma fille ! J’ai encore des choses en ma possession comme cette mante, ce ḥilāb[16], ainsi que ce domestique. Cours les remettre à ‘Umar b. Al Khaṭṭāb ! ». Puis il dit : « J’aurais aimé être cet arbre sur lequel on s’appuie et se repose ». Ensuite, Ibn Al Qayyim a exposé d’autres exemples du même type concernant d’autres compagnons –  qu’Allāh soit satisfait d’eux-. Par ailleurs, il rapporte aussi dans son ouvrage Madārīj Al Sālikīnes : « Que le serviteur approuve son acte et qu’il ne se conduit pas comme il se doit envers Allāh est une preuve de son autosatisfaction et de son ignorance quant à ce qu’il incombe à la soumission d’Allāh -Le Très Haut-». En somme, l’ignorance qu’il a de son âme et des tares qu’elle possède, mais aussi des droits de son Seigneur et des choses qu’il se doit d’accomplir envers Lui, fera naître en lui l’autosatisfaction, la vanité, l’arrogance. Tout cela est bien pire que les péchés majeurs apparents telles que la fornication, la consommation de boissons alcoolisées et la fuite du combat dans le sentier d’Allāh. La fatuité fait partie des folies de l’âme. Les personnes clairvoyantes et sagaces sont celles qui demandent le plus le pardon d’Allāh après avoir accompli un acte, car elles savent qu’elles n’ont pu être totalement comme Allāh le recommande dans l’accomplissement des actes. Il y aura toujours un manquement ou un défaut de leur part. Et c’est auprès d’Allāh que nous cherchons secours. L’invocation est la clé de tout bien et la protection de tout mal. Que toute personne insiste alors dans la supplication afin de s’humilier face à son Seigneur, qu’Il puisse le protéger de tout défaut dans les actes, de toute tare, de toute passion ou encore de toute maladie. Il a nul autre que Lui qui accorde la réussite. Et que la paix et les salutations d’Allāh soient sur notre prophète, sa famille et ses compagnons. [1] Rapporté par Al-Bayhaqī dans son ouvrage [shu’abu-l-imān] – « les branches de la foi ». [2] Rapporté par Abū Na’īm dans son ouvrage [ḥilyatu-l-awliya’] – « la parure des alliés ». [3] Grand collecteur de traditions prophétiques du début de l’Islam né à Naysābūr (Nīs̲h̲ apūr) en 202/817, ou en 206/821 selon une autre source et élève de l’illustre Al Bukhārī. [4] Rapporté par Abū Na’īm dans l’ouvrage «  Al Ḥiliya » [5] Rapporté par Ibn ‘abd Al bar dans l’ouvrage « bayānu-l- ‘ilm wa faḍlih ». [6] Rapporté par Ad-dhahabī dans son ouvrage «  Al sayr ». [7] Rapporté par Al Dārimī dans son recueil. [8] Nom donné au premier calife Abū Bakr et qui signifie «l’éminemment véridique» et «celui qui renforce la vérité». La tradition lexicographique considère la forme du mot comme un adjectif intensif indiquant les extrêmes de la vérité, ṣidq. [9] Rapporté par Al- Tirmidhī, Ibn Māja et Aḥmad. [10] Rapporté par Abū Ḥātim dans son exégèse. [11] Rapporté par Abu Dunyia dans son ouvrage « Al-ṭawbah ». [12] éponyme de l’école (madhhab) Shāfiʿī. [13] Rapporté par Ad-dhahabī dans son ouvrage «  Al sayr ». [14] Théologien et jurisconsulte ḥanbalite, naquit à Damas le 7 ṣafar 691/29 janvier 1292 et y mourut en 751/1350 [15] Nous avons fait le choix de ne pas traduire textuellement la parole en arabe afin de retranscrire au maximum le sens soulevé ici par l’expression d’Abū Bakr qui craint de devoir rendre des comptes à quelconque croyant le jour de la Résurrection. [16] Récipient réservé à la traite du lait.

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