La compagnie du capitaine Pargha et du sergent Kos, unité de choc, a reçu l'ordre d'attaquer l'ennemi installé au-delà d'un fleuve, ce qui implique le franchissement à découvert de celui-ci. Alors commencent les souffrances des soldats engagés dans un combat aussi meurtrier que vain car, en dépit de leur conviction et de leur courage, aucun d'entre eux n'atteindra jamais l'autre rive. Dans cette agonie, pleine de fulgurances et de sang, c'est toujours vers Maria la Blanche, la femme aimée, que le sergent Kos tourne son esprit, comme vers la plus belle évocation de la paix et du bonheur en ce monde. Le réalisme n'exclut pas la poésie et l'appel au fantastique, ce qui fait de ce récit une œuvre singulière et forte, l'une des plus attachantes que l'auteur de L'Arménien et de La main rouge nous ait données à ce jour. **