Des pas sur le chemin de l'amour (cid:959)(cid:964)(cid:974)(cid:952)(cid:954)(cid:1)(cid:962)(cid:954)(cid:974)(cid:954)(cid:967) Des pas sur le chemin de l’amour. par Joyce Meyer L’amour trouve un moyen « L’échec ne me rattrapera jamais si je suis fortement déterminé à réussir ». Og Mandino Le désir est un puissant motivateur. J’ai fini par admettre que si je veux réellement faire quelque chose, je trouve le moyen de le faire. On me demande souvent comment j’arrive à faire tout ce que je fais et je réponds simplement : « C’est parce que je le veux. » Je réalise que Dieu m’a donné la grâce et a mis des désirs dans mon cœur, mais c’est également ma volonté de faire certaines choses qui me motive. Je veux faire ce que Dieu veut que je fasse ; je veux aider des gens et je veux réaliser ma destinée ou, comme le dit l’apôtre Paul, « Je veux achever ma course ». Vous demanderez peut-être : « Et si je n’ai pas ce désir » ? Vous avez manifestement le désir de faire la volonté de Dieu, sinon vous auriez posé ce livre après en avoir lu le premier chapitre. Si vous avez une relation avec Dieu par Jésus- Christ, vous avez aussi le désir de faire le bien, parce qu’il vous a donné son cœur et son Esprit. Ezéchiel 11 :19 promet ceci « Je leur donnerai un même cœur (un nouveau cœur), et je mettrai en eux un esprit nouveau ; j’ôterai de leur corps le cœur de pierre (anormalement endurci) et je leur donnerai un cœur de chair (sensible et réceptif à leur Dieu) ». Nous devenons parfois paresseux, passif ou égoïste et nous avons besoin de faire face à ces problèmes mais, en tant que croyants, il est impossible que nous ayons le cœur de Dieu sans désirer lui obéir et aider les autres. Je pense que la question est : Jusqu’à quel point le voulez-vous ? Voulez-vous faire sa volonté plus que vous ne voulez faire la vôtre ? Le désirez-vous au point de sacrifier certaines choses pour l’obtenir ? Un jeune homme m’a confié récemment à quel point il était malheureux. Il a continué en me disant qu’il savait que Dieu l’appelait à se donner davantage mais il n’était pas prêt à faire le sacrifice nécessaire. J’étais triste pour lui, car je ne veux pas qu’il passe à côté de la joie qui succède au sacrifice. Je continue de prier afin qu’il change d’avis. Lorsque nous voulons vraiment faire quelque chose, nous trouvons le moyen de le faire. A moins que nous n’admettions cela, nous passerons nos vies à nous laisser tromper par nos propres excuses pour ne rien faire. Les excuses sont très dangereuses et je crois qu’elles sont la raison principale pour laquelle nous ne progressons pas comme nous le souhaitons. Vous aimeriez peut-être faire du sport régulièrement, mais vous avez une excuse pour ne pas le faire. Vous aimeriez peut-être passer plus de temps avec votre famille, mais vous avez une excuse pour ne pas le faire. Vous réalisez peut-être que vous aimeriez donner davantage de vous –même pour aider les autres, mais il y a toujours des raisons (excuses) pour ne pas le faire. Satan est celui qui nous fournit des excuses ; tant que nous ne réalisons pas que les excuses nous trompent et nous poussent à la désobéissance, nous serons prisonniers d’une vie stérile et dépourvue de joie. Un bon prochain Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10 :27) Il poursuivit en disant au docteur de la loi à qui il parlait que s’il le faisait, il vivrait, ce qui signifie qu’il jouirait d’une vie active, bénie et infinie dans le royaume de Dieu. Voulant se disculper de tout reproche, le docteur de la loi demanda : « Et qui est mon prochain ? » Il voulait savoir exactement qui étaient ces gens à qui il était censé démontrer de l’amour et Jésus lui répondit par une histoire. Un homme qui voyageait fut attaqué par des voleurs qui lui volèrent tous ses biens et le frappèrent, le laissant à demi mort sur le bord de la route. Arriva un sacrificateur (un homme religieux) qui vit l’homme ayant besoin d’aide et qui passa de l’autre côté de la route. Je ne sais pas s’il traversa pour que l’homme blessé ne puisse pas le voir ni lui demander de l’aide, mais il s’assura de ne pas avoir à passer près du blessé. Vint ensuite, un autre homme religieux, un Lévite qui passa aussi de l’autre côté de la route. Ces hommes religieux étaient peut- être pressés de se rendre à l’église et n’avaient pas le temps de faire ce que l’église elle-même aurait dû leur enseigner. Les gens religieux répondent souvent aux besoins par des paroles religieuses, sans offrir d’aide concrète. Je crois que c’est un des plus grands problèmes que nous avons aujourd’hui au sein du christianisme. Nous sommes fiers de ce que nous « connaissons » soi-disant, mais dans bien des cas, nous ne faisons pas grand-chose avec nos connaissances. Nous parlons beaucoup mais ne montrons pas toujours aux gens ce qu’ils ont besoin de voir — l’amour en action. Après que ces deux hommes religieux soient passés près de l’homme qui avait désespérément besoin d’aide, un Samaritain pas particulièrement religieux, voyageait sur cette route. Quand il remarqua l’homme, il fut ému de pitié et de compassion, s’approcha de lui et banda ses plaies. Puis, il le mit sur son propre cheval et le conduisit à une auberge des environs, il paya à l’aubergiste les frais de deux jours et lui demanda de prendre soin de lui jusqu’à son retour, il règlerait alors les dépenses additionnelles. Jésus demanda alors au docteur de la loi, lequel des trois hommes avait prouvé qu’il était le prochain de l’homme blessé (voir Luc 10, 27 :37). Plusieurs aspects de cette histoire retiennent mon attention. Tout d’abord, j’ai mentionné que l’homme religieux ne fit rien. Nous devons refuser de ne rien faire ! Même si ce que nous pouvons faire est minime, nous devons absolument trouver un moyen de faire quelque chose quand il s’agit de subvenir aux besoins que Dieu porte à notre connaissance. J’admets qu’il y a des moments où tout ce que nous pouvons faire, c’est de prier ou offrir un mot d’encouragement mais nous devrions au moins avoir l’audace de chercher un moyen d’aider. Nous devrions au moins y réfléchir et ne pas seulement supposer que nous ne pouvons rien faire, ou pire encore, trouver une excuse pour ne rien faire simplement parce que nous ne voulons simplement pas être dérangés. L’autre chose qui me frappe dans cette histoire, est que le Samaritain s’est donné beaucoup de mal pour aider cet homme. Je peux imaginer que cela a rallongé son voyage de façon significative. Il avait manifestement besoin de se rendre quelque part car il laissa l’homme blessé assez longtemps pour aller régler ses affaires avant de revenir. Il a investi son temps et son argent et il a accepté de subir des désagréments afin de prendre soin de quelqu’un qui en avait besoin. Je constate aussi que le Samaritain n’a pas laissé un besoin urgent le distraire de son objectif premier. Cela aussi est important car les gens sont parfois conduits par leurs émotions de compassion, au point qu’ils n’arrivent pas à rester assez centrés sur leurs objectifs pour les voir se réaliser. Notre fille Sandra aime énormément aider les gens et cela est une bonne chose mais, hier, elle m’a appelée pour me demander de prier pour elle, afin qu’elle trouve un équilibre et qu’elle sache clairement qui aider et dans quelle mesure le faire. Elle a deux filles, des jumelles, elle enseigne à l’église un cours sur l’éducation des enfants et elle a aussi d’autres engagements dans lesquels elle veut s’impliquer ! Bien souvent, elle s’engage à aider sans réfléchir à tout ce que cela entraîne, ni sans savoir comment le faire sans négliger ses autres priorités. Le résultat est qu’avec sa bonne volonté d’aider, elle se retrouve parfois frustrée et confuse, ce qui n’est pas du tout la volonté de Dieu. J’ai incité Sandra à faire ce que le Samaritain a fait dans l’histoire de Jésus et je vous encourage dans le même sens. Soyez disposés à changer vos plans et à être dérangés et soyez prêts à donner du temps et de l’argent si nécessaire, afin d’aider à soulager le besoin mais n’essayez pas de tout faire vous-mêmes quand d’autres peuvent aussi s’impliquer. Le Samaritain recruta l’aubergiste pour l’aider à combler le besoin en question, afin qu’il puisse rester concentré sur ce qu’il s’apprêtait à faire. Le diable ne semble pas se soucier de savoir dans quel fossé nous nous trouvons, tant que nous ne sommes pas au milieu de la route. Autrement dit, soit les gens ne font rien, soit ils essaient de tout faire et se découragent ou finissent par penser que l’on profite d’eux. Chaque aspect de notre vie doit être équilibré, même l’aide que nous apportons aux autres. J’ai appris à mes dépends que je ne peux pas tout faire bien, et cela est valable pour chacun de nous. Mais je ne peux pas non plus laisser la peur de trop m’impliquer m’empêcher de m’impliquer. Je remarque aussi que le Samaritain n’a pas mis de limites à ce qu’il était prêt à dépenser pour répondre aux besoins de l’homme blessé. Il a dit à l’aubergiste qu’il lui rembourserait à son retour les frais engagés. On voit rarement quelqu’un qui soit disposé à aider quel que soit le prix. Comme je l’ai déjà dit, nous devons parfois établir des limites afin de protéger nos autres priorités mais, dans ce cas, l’homme avait apparemment beaucoup d’argent et n’avait pas à se soucier de limites. Il a agi par générosité et non par crainte. Dieu ne nous demande certainement pas de tout faire pour résoudre un problème ou combler un besoin, mais il veut que chacun d’entre nous fasse ce qu’il peut. Et s’il nous demandait de tout faire, nous devrions l’accepter ! Donner notre meilleur est un défi et met notre foi à l’épreuve mais il est aussi libérateur de savoir que rien dans ce monde n’a d’emprise sur nous. Je me souviens d’un jour où Dieu m’a demandé de donner toutes mes économies personnelles y compris mes chèques cadeaux. Ce nouveau défi de tout sacrifier était difficile parce que j’avais longtemps économisé et je comptais faire des achats au moment voulu. Assez curieusement, le plus difficile a été de donner les chèques cadeaux. J’en avais de très intéressants que j’avais reçus pour mon anniversaire et je me réjouissais de savoir qu’ils étaient disponibles si je voulais les utiliser. J’avais l’habitude de donner mais tout donner était un nouveau degré de sacrifice. Après avoir argumenté quelques temps avec Dieu et cherché des excuses, j’ai finalement obéi. La douleur de laisser aller les possessions a été momentanée, mais la joie de l’obéissance et le fait de savoir que les possessions n’avaient pas d’emprise sur moi a été éternelle. C’était la première fois que j’étais mise à l’épreuve de cette façon, mais ce ne fut pas la dernière. Dieu choisit le moment de l’épreuve et cela nous est bénéfique. Cela nous évite de trop nous attacher aux choses. Dieu veut que nous jouissions de ce qu’il nous donne, mais il veut aussi que nous nous souvenions que nous sommes les intendants et non les propriétaires. Il est le maître et notre travail est de le servir avec joie, de tout notre cœur et avec tout ce que nous avons. Qui est mon prochain ? Qui devriez-vous aider et qui est votre prochain ? Quiconque se trouve sur trouve sur votre chemin avec un besoin. C’est peut-être quelqu’un qui a besoin d’être écouté ou quelqu’un qui a besoin d’un compliment ou d’un encouragement. C’est peut-être quelqu’un qui a besoin d’un peu de votre temps ou que vous pouvez aider à combler ou aider à combler un besoin financier. Votre prochain se sent peut-être seul et il a juste besoin que vous vous montriez amical. Dernièrement, Dave m’a dit que Dieu lui avait demandé de développer le domaine de l’amitié dans sa vie. J’ai toujours pensé qu’il était très amical mais il sentait que Dieu voulait qu’il investisse plus de temps dans l’amitié. Dave est quelqu’un qui a l’habitude de poser toutes sortes de questions, afin de montrer aux gens qu’il s’intéresse à eux en tant qu’individus. Plusieurs des personnes avec lesquelles il a passé du temps dernièrement lui sont inconnues et il ne les reverra probablement jamais. Ce sont parfois des personnes âgées ou des étrangers ne parlant pas très bien l’anglais et se sentant un peu à part. Il m’a récemment parlé d’un homme handicapé que les gens regardaient fixement dans un café. Dave a pris le temps de discuter avec cet homme même si son handicap rendait ses propos difficiles à comprendre. Nous évitons souvent les gens qui sont différents de nous, parce qu’ils nous mettent mal à l’aise ou nous donnent l’impression d’être maladroits. Dans ces situations nous devrions peut-être nous intéresser davantage à ce qu’ils ressentent plutôt qu’à nos propres sentiments. La liste de ce que nous pouvons faire pour être de bons prochains pour les autres est probablement infinie, mais si nous voulons réellement aider les gens et être une bénédiction, nous trouverons le moyen de le faire. Souvenez-vous : l’indifférence cherche une excuse, l’amour trouve un moyen. Les petites choses qui ont un grand impact Jésus n’a pas perdu son temps sur terre, alors nous pouvons affirmer que tout ce qu’il a fait était très important et contenait de grandes leçons. Pensons au jour où il décida de laver les pieds de ses disciples (voir Jean 13,1 :17). Quel en était le sens ? Il avait en tête plusieurs leçons à enseigner à ses disciples, l’une d’elle était le besoin de servir les autres. Jésus était et est le Fils de Dieu. A vrai dire, il est Dieu manifesté dans la seconde personne de la Trinité. De ce fait nous pourrions dire qu’il n’avait certainement pas besoin de laver les pieds de quiconque, en particulier ceux de ses disciples. Mais il l’a fait parce qu’il voulait leur enseigner qu’ils pouvaient avoir de l’autorité tout en étant serviteurs. Plusieurs d’entre nous ne parviennent pas à apprendre cette leçon aujourd’hui. A l’époque de Jésus, les gens avaient les pieds très sales, parce qu’ils voyageaient sur des routes de terre et portaient des sandales qui n’étaient en fait que quelques lanières de cuir et une semelle. La coutume de l’époque était de laver les pieds des invités quand ils rentraient dans une maison, mais des serviteurs et non le maître de la maison s’acquittaient spécifiquement de cette tâche. Jésus enleva son vêtement et revêtit l’habit d’un serviteur. Cet autre geste avait pour but d’enseigner une autre leçon. Il voulait montrer que nous pouvons mettre de côté notre position sociale afin de servir quelqu’un d’autre sans peur de la perdre. Pierre, le disciple le plus loquace, refusa violement de laisser Jésus lui laver les pieds, mais Jésus lui dit que s’il ne lui lavait pas les pieds, ils ne pourraient pas être de vrais amis. En d’autres mots, ils devaient faire des choses l’un pour l’autre afin que leur relation soit saine et solide. Combien de mariages pourraient être sauvés ou du moins s’améliorer considérablement si les couples appliquaient ce principe ? Il y a quelques années, j’ai décidé que je ne voulais plus de relations à sens unique- de relations dans lesquelles je suis la seule à donner et ou l’autre ne fait que prendre. Ce genre d’interaction n’est pas une vraie relation et ça finit par causer du ressentiment et de l’amertume. Nous ne devrions pas seulement faire des choses pour « l’autre », mais faire des choses « l’un pour l’autre ». Cela permettrait de maintenir de bonnes relations. Nous faisons beaucoup pour nos enfants, mais eux aussi font des choses pour nous. Nous pourrions peut-être facilement faire nous-mêmes ce qu’ils font pour nous, mais nos enfants ont besoin de donner aussi bien que de recevoir de nous. Donner n’est pas toujours une réponse à un besoin désespéré. Nous pouvons être poussés à faire quelque chose pour des gens qui ne semblent pas en avoir besoin. S’il n’y a pas de besoin, alors pourquoi donner ? Simplement parce que toute forme de don encourage les gens et leur fait sentir qu’ils sont aimés et nous avons tous besoin de nous sentir aimés, peu importe ce que nous possédons. Utilisez ce que vous possédez pour être une bénédiction pour les autres et vous ne manquerez jamais de ressources. Laver les pieds était une tâche subalterne réservée aux serviteurs mais elle renfermait une grande leçon : humilies-toi et sois prêt à faire de petites choses qui ont un grand impact. Les petites choses sont très importantes Nous avons amené le groupe Delirious avec nous lors d’un voyage missionnaire en Inde. Là, une pauvre jeune fille a donné à Stu, leur percussionniste à l’époque, une petite lanière de cuir qu’elle portait comme bracelet. Ce petit geste d’amour de la part de quelqu’un qui avait si peu transforma la vie de Stu. Il dit alors publiquement que tant qu’il vivrait, il n’oublierait jamais la leçon que cette jeune-fille lui avait enseigné. Si quelqu’un possédant si peu acceptait de donner, que pouvait-il faire lui ? Les petites choses ont parfois un immense impact. Quelle petite chose pourriez-vous faire ? Jésus a lavé les pieds de ses disciples et il a dit que nous saurions bénis et heureux si nous suivions son exemple. La liste ci-dessous est une liste partielle de choses que la Bible dit que nous pouvons et devrions faire pour les autres : Veiller les uns sur les autres Prier les uns pour les autres Nous souvenir d’être une bénédiction Chercher à montrer de la gentillesse aux autres Etre amical et hospitalier Etre patient les uns envers les autres Supporter les fautes et les faiblesses des autres Donner aux autres le bénéfice du doute Se pardonner les uns les autres Se consoler les uns les autres Etre fidèle Etre loyal S’édifier les uns les autres-encourager les autres, leur rappeler leurs forces quand ils sont faibles Se réjouir avec ceux qui sont bénis Favoriser les autres (laisser quelqu’un passer devant nous ou lui donner le meilleur) Avoir de la considération les uns pour les autres Garder les secrets et ne pas raconter les fautes des autres Croire le meilleur les uns des autres Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une liste partielle. L’amour a plusieurs visages et se manifeste de plusieurs façons. Nous parlerons de plusieurs d’entre elles dans la suite de ce livre. Les idées énumérées ici sont des choses relativement simples, que nous pouvons tous faire si nous le voulons. Nous n’avons pas à dresser de plans spéciaux pour la plupart d’entre elles, mais nous pouvons les mettre en pratique tout au long de la journée quand nous en avons l’occasion. Ainsi donc, pendant que nous nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous Galates, 6,10 L’amour doit s’exprimer Nous considérons souvent l’amour comme une chose, mais le mot aimer est aussi un verbe. L’amour doit être en action afin de demeurer ce qu’il est. La Bible nous demande comment l’amour peut demeurer en nous si en voyant un besoin, nous fermons les yeux (voir 1 Jean 3, 17). L’amour s’affaiblit de plus en plus s’il ne peut être démontré, il peut en fait devenir totalement inactif. Si nous faisons intentionnellement des choses pour les autres, cela nous empêchera d’être égoïstes, oisifs et stériles. L’acte d’amour par excellence est que Jésus a donné sa vie pour nous. Et nous devons donner nos vies les uns pour les autres. Cela semble extrême n’est-ce pas ? Heureusement, la grande majorité d’entre nous ne seront jamais appelés à donner leur vie physique pour quelqu’un d’autre, mais nous avons chaque jour des opportunités de « donner » notre vie pour quelqu’un. Chaque fois que vous mettez de côté vos propres désirs ou besoins et que vous les remplacez pour un acte d’amour envers quelqu’un, vous offrez votre vie pour un instant, une heure, une journée. Si nous sommes remplis de l’amour de Dieu et nous le sommes parce qu’à la nouvelle naissance le Saint- Esprit remplit nos cœurs d’amour, nous devons laisser l’amour déborder de nous. S’il devient stagnant à cause de l’inactivité, il n’est plus bon à rien. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique (voir Jean 3, 16). Vous saisissez ? L’amour de Dieu l’a incité à donner. Placez de grandes pancartes dans différents endroits avec l’inscription : que puis-je faire pour aider quelqu’un aujourd’hui ? Cela servira à vous rappeler votre objectif alors que vous développez de nouvelles habitudes pour devenir un révolutionnaire de l’amour. L’amour est action. Ce n’est pas une théorie ou uniquement des paroles. Les paroles sont importantes et nous pouvons effectivement les employer comme une façon d’aimer les gens, mais nous devrions utiliser tous les moyens possibles pour continuer de démontrer de l’amour entre nous. Que pouvez-vous faire pour montrer de l’amour à quelqu’un aujourd’hui ? Prenez le temps d’y penser et établissez un plan. Ne vivez pas cette journée sans faire grandir la joie de quelqu’un d’autre. Surmontez le mal par le bien La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des gens. Edmund Burke Il est facile de ne rien faire, mais c’est aussi très dangereux car le mal grandit quand il ne rencontre pas d’opposition. Nous tombons tous un jour ou l’autre dans le piège de nous plaindre de ce qui ne va pas dans notre société et dans la vie, mais nous plaindre ne fait rien de plus que de nous décourager davantage. Cela ne change rien parce qu’il n’y a pas de pouvoir positif dans la plainte. Imaginez le chaos dans lequel se trouverait le monde si Dieu ne faisait que se plaindre de tout ce qui va mal depuis qu’il l’a créé. Dieu ne se plaint pas. Il continue d’être bon et d’œuvrer en faveur de la justice. Il sait qu’il peut surmonter le mal par le bien ! Le mal est certes puissant mais le bien l’est encore plus. Nous devons nous arrêter et prendre conscience que Dieu œuvre à travers son peuple. Oui, Dieu est bon en tout temps, et il a choisi d’œuvrer sur terre à travers de ses enfants-vous et moi. Il est triste de réaliser qu’il pourrait faire tellement plus si nous étions dévoués à aimer et à faire le bien en tout temps. Nous avons besoin de nous rappeler l’enseignement de Jésus en Matthieu 5 :16 « Que votre
Description: