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J'ai deux amours / Dossier Enseignants PDF

23 Pages·2011·0.83 MB·French
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J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 1 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 J’ai
deux
amours.
 Une
présentation
des
collections
d’art
contemporain
de

 la
Cité
nationale
de
l’histoire
de
l’immigration.
 Dossier
Enseignants.
 Ce dossier a été conçu à l’intention des professeurs de toutes disciplines et de tous niveaux d’enseignement. Il est destiné à vous aider à préparer votre visite de l’exposition « J’ai deux amours » et à en tirer parti au mieux avec vos élèves. En plus d’une présentation de cette exposition temporaire, ce dossier liste les points d’entrée dans les programmes scolaires et offre un certain nombre de thèmes de réflexion et de pistes pédagogiques pour les pratiques en classe. Il est accompagné de fiches d’activités pour les élèves, d’un ensemble d’extraits littéraires, de fiches d’analyse d’œuvres d’art. Sommaire
du
dossier
:
 - La place de l’art contemporain à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration…….…...p.3 - Présentation de l’exposition temporaire « J’ai deux amours »…………………………………….p.3 - Les artistes et leurs œuvres dans l’exposition……………………………………………………………..p.4 - Le parcours de l’exposition………………………………………………………………………………………….p.5 1.Départ-voyages-circulations……………………………………………………………………………………..p.5 2.Entre rêve et nécessité……………………………………………………………………………………………..p.7 3.Frontières : passages et contrôles…………………………………………………………………………….p.8 4.Vivre ensemble…………………………………………………………………….…………………………………p.10 5.Réinventer son univers………………………………………………………………………………………..…p.14 - Points d’entrée dans les programmes scolaires……………………………………….…………………p.15 - « J’ai deux amours » et l’Histoire des arts………………………………………………………………….p.17 - Quelques pistes de réflexion……………………………………………………………………………………...p.19 - Quelques références bibliographiques……………………………………………………….………………p.23 2 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 La
place
de
l’art
contemporain
à
la
Cité
nationale
de
l’histoire
de
l’immigration.
 La Cité nationale de l’histoire de l’immigration a pris le parti dès sa création de faire entrer l’art contemporain dans ses collections nationales. Musée d’histoire et de société, elle enrichit ainsi par un autre éclairage, un discours historique et anthropologique, avec la parole des artistes sur l’exil, la migration, la notion de frontières ou le questionnement identitaire… Ces thèmes sont de plus en plus fréquents dans un monde en mutations culturelles, économiques et numériques. Conçues par des artistes souvent représentatifs de la jeune création contemporaine et qui pour la plupart travaillent en France, les œuvres présentées à la Cité nationale rythment avec leur langage et leur caractère, un parcours qui étonne, interpelle et pose question. Présentation
 de
 l’exposition
 temporaire
 «
J’ai
 deux
 amours
»1
 Les
 collections
 d’art
 contemporain
de
la
Cité
nationale
de
l’histoire
de
l’immigration.
 « L’immigration, qu’elle soit temporaire ou pérenne, n’est plus un passage mais une transformation » (Hou Hanru et Évelyne Jouanno, commissaires invités). La mobilité telle qu’elle est envisagée par les artistes n’est pas uniquement géographique, c’est également une façon de vivre, de créer, de se régénérer. Citoyens du village global, les artistes, aujourd’hui, sont en transit entre leurs cultures d’origine et les capitales culturelles que sont Paris, New York, Berlin, Londres, New Dehli ou Beyrouth… Leurs œuvres, souvent le reflet de ces identités croisées, témoignent de la tension ressentie dans le déracinement, qui devient le lieu même de la créativité des artistes. Deux attaches, des cultures, telles « deux amours », comme le chantait Joséphine Baker. « Deux amours » comme antidote aux préjugés, mais aussi comme dynamique créative dans le monde contemporain. Hou Hanru, Évelyne Jouanno et Isabelle Renard, commissaires de l’exposition « J’ai deux amours », ont sélectionné 106 œuvres parmi le fonds d’art contemporain du Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration et imaginé un parcours en cinq thèmes : - Départ – voyages – circulations. Du vécu du migrant à la circulation comme mode d’existence de nos sociétés modernes. 1 Le titre « J’ai deux amours » a été choisi en référence à la chanson de Joséphine Baker datant de 1930 (chanson composée par Vincent Scotto sur des paroles de Géo Koger et d’Henri Varna, tous droits réservés). 3 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 - Entre rêve et nécessité. Rêve d’ailleurs ou nécessité de partir, la migration, comme l’amour, est aussi une histoire où se mêlent désirs et déchirements, tensions et négociations, aspirations et désillusions. - Frontières : passages et contrôles. Lorsque l’institution détermine l’histoire et le statut du migrant et définit la liberté de mouvement. - Vivre ensemble. La diversité à l’épreuve du quotidien : émergence et transformation des cultures urbaines mais aussi des rapports entre « centres » et « périphéries ». - Réinventer son univers. L’expérience migratoire de l’artiste confrontée à l’actualité d’un monde en mutation devient source d’inspiration, ressort de création. Les
artistes
et
leurs
œuvres
dans
l’exposition
 Kader Attia La Machine à rêve, 2008 Taysir Batniji Départ, 2003 Bruno Boudjelal Jours intranquilles, Chroniques algériennes d’un retour, 1993-2003 Mohamed Bourouissa Le Miroir, 2006 ; Le Hall, 2007 ; Périphérique, 2007, La République, 2006; Le Reflet, 2008 série Périphéries Chen Zhen Un-interrupted Voice, 1998 Denis Darzacq La Chute n°1, La Chute n°4, 2006 Ad van Denderen Go No Go, Les Frontières de l’Europe, 1988-2002 Claire Fontaine Foreigners Everywhere, 2009 Ghazel Me (2003-2008) Mona Hatoum Bukhara, 2008 Karim Kal Images d’Alger 2002, 2003 Bouchra Khalili Mapping Journey #1 et #2, 2008 et The Constellations, fig. 1et 2, 2011 Kimsooja Bottari Truck – Migrateurs, 2007-2009 Thomas Mailaender Voitures cathédrales, 2004 Malik Nejmi La Traversée - Série Bâ oua salâm. Mon père est revenu ! La paix sur mon père, 2005 Malik Nejmi Ramadans. Partir ce n’est pas un rêve, 2004 Melik Ohanian Peripherical Communities Dakar, 2005 Rajak Ohanian Portrait d’une PME, 1999 - exposition de 29 portraits en mezzanine. Mathieu Pernot Les Migrants, 2009 Mathieu Pernot Le Grand Ensemble - Implosions, le Meilleur des Mondes Les Témoins, 2000 – 2006 Bruno Serralongue Abri #3, Abri #5, Abri #7, série Calais (2006 - 2008). Shen Yuan Trampolin 1 2 3 4 5, 2004 Djamel Tatah Sans titre, 2008 Barthélémy Toguo Road to exile, 2008 Barthélémy Toguo France, Clandestin, Mamadou, Carte de séjour, 2010 (liste par ordre alphabétique des noms des artistes exposés) 4 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 Et dans le Forum du 15 novembre au 31 décembre 2011 : La Zon-Mai, une installation monumentale et multimédia de Sidi Larbi Cherkaoui et Gilles Delmas. Cette oeuvre réunit en image et en sons 21 danseurs, tous confrontés dans leur histoire à la migration et au déplacement. Entre architecture, arts plastiques et danse, elle nous parle de l’identité, du territoire, de l’autre… Le
parcours
de
l’exposition. Le parcours de l’exposition « J’ai deux amours » est rythmé par cinq séquences de la notion d’exil à l’idée de la refondation d’un univers personnel entre imaginaire et réalité. Nous vous proposons ci-dessous une présentation de quelques-unes des œuvres de chaque séquence accompagnée d’une photographie et de son cartel développé. Ces œuvres figurent dans les fiches d’activités conçues pour les élèves dans l’accompagnement pédagogique de l’exposition. 1. Départ
–
voyages
–
circulations
 Road
to
exile
2008
/
Barque
en
bois,
ballots
de
tissus,
bouteilles
(220
x
260
x
135
cm).



 Collection
Musée
national
de
l’histoire
et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI
Courtesy
Galerie
Lelong,
Paris
©
 ADAGP
Paris
2011
 « En tant qu’immigrant, surtout après la chute du mur de Berlin, j’ai réalisé combien profond est le désir de partir, de voyager et de découvrir. L’exil est une notion inhérente à la condition humaine sans distinction de race ni d’origine culturelle… » Barthélémy Toguo (M’Balmayo, Cameroun, 1967. Vit et travaille entre Paris, Bandjoun au Cameroun et New York) 5 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 Formé entre les Beaux-Arts d’Abidjan, de Grenoble et de Düsseldorf, Barthélémy Toguo apparaît comme un artiste cosmopolite en déplacement constant. Il ne cesse d’éprouver, dans sa vie comme dans son œuvre, une forme de nomadisme culturel. Barthélémy Toguo confronte son identité aux notions de frontières, de déracinement, et de cultures multiples. Son travail interroge le statut de l’étranger, du migrant, et pose la question de l’Autre. Road to exile nous « plonge dans l’épreuve de la traversée en haute mer, sur la houle précaire d’une vague de bouteilles vides » alors que l’embarcation emporte avec elle des baluchons de tissus multicolores. À travers la « barque de l’exode », l’artiste revisite la notion de voyage et de périples. Il explore le thème de l’exil mais aussi, en creux, le prélude d’une autre vie. **** «
Sans destination ni port d’attache, coincées dans le temps du transit
» Thomas Mailaender (Marseille, 1979. Vit et travaille entre Paris et Marseille) 
Thomas
Mailaender,
Voitures
cathédrales,
2004.
Collection
 Musée
national
de
l’histoire
et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI
©Thomas
Mailaender.
 Durant l’été 2002, Thomas Mailaender se fait embaucher, à Marseille, en tant qu’ingénieur à la SNCM (Société Nationale Maritime Corse Méditerranée). Il souhaite reproduire en toute liberté le ballet incessant des voitures qui embarquent au port et réalise la série des Voitures cathédrales. Particulièrement évocateur, le titre reprend le terme générique inventé par les dockers du port. Il 6 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 désigne ces véhicules qui transportent, d’une rive à l’autre de la Méditerranée, des amoncellements de marchandises, bagages, sacs, objets divers…, à l’équilibre précaire. Voir la fiche d’analyse de l’œuvre : http://www.histoire-immigration.fr/education-et-recherche/la- pedagogie/des-ressources-pour-enseigner/histoire-des-arts ) 2. Entre
rêve
et
nécessité.
 « Le paysage d’Alger englobe à lui seul une ouverture sur l’extérieur, une envie de partir, de découvrir, un vrai regard sur le reste du monde » Karim Kal (Genève, 1977. Vit et travaille entre Paris et Lyon) 
 
 
 
 
 
 Karim
Kal,
Images
d’Alger,
2002‐2003.
 Photographies
numériques
couleur
sur
palette
industrielle,

 impressions
offset
(72
x
90
cm).

 Collection
Musée
national
de
l’histoire

 et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI
©
Karim
Kal. 
 Le travail de Karim Kal, né en Suisse de père algérien et de mère française, répond à un «besoin d’ancrage historique de [sa] propre destinée ». Images d’Alger2002 a été réalisée à la fin de la guerre civile en Algérie. L’œuvre propose des images d’horizon prises depuis le centre de la ville, plus exactement depuis le quartier populaire de Bab el Oued. Frappé par la force des habitants d’Alger face à la situation, l’artiste entend saisir leur regard sur la Méditerranée, sur cette étendue bleue, entre ciel et terre. Si les images désignent les drames récents, elles fixent aussi, de façon emblématique, l’histoire plus ancienne de la ville. Cette œuvre porte en elle la question de l’exode de beaucoup d’Algériens vers l’ailleurs. Voir la fiche d’analyse de l’œuvre : http ://www.histoire-immigration.fr/education-et-recherche/la- pedagogie/des-ressources-pour-enseigner/histoire-des-arts 
 ****
 
 « J’explore l’espace méditerranéen envisagé comme un territoire dédié au nomadisme et à l’errance » Bouchra Khalili (Casablanca, Maroc, 1975. Vit et travaille à Paris) Bouchra Khalili est une artiste franco-marocaine dont le travail explore les trajets migratoires contemporains, les zones frontalières et les existences clandestines. Entre 2008 et 2011, elle s’est 7 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 consacrée à la réalisation de The Mapping Journey Project, qui se compose de 8 vidéos, les Mapping Journey et de 8 sérigraphies, The Constellations. Ce projet vise à « cartographier » des voyages clandestins qui épousent ceux de l’artiste, de Marseille à Ramallah, de Bari à Rome, de Barcelone à Istanbul. Les sérigraphies traduisent chaque trajet sous forme de constellation d'étoiles, réactualisant ainsi les cartes du ciel. La dimension poétique du projet se révèle dans sa globalité. Les dessins opérés par les migrants sur les cartes - témoignages, traces, gestes d’écriture - se métamorphosent en étoiles… en une constellation de trajectoires et d’existences. Bouchra
Khalili,
The
Constellations
Fig.1,
2011.
Sérigraphie
encadrée
(65x45cm).
Collection
Musée
national
de
 l’histoire
et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI
©
ADAGP
Paris
2011.
 
 3. Frontières
:
passages
et
contrôles
 Barthélémy
Toguo,
Mamadou
(Empreinte)
2010.
Gravure
sur
bois
(51
x
38.5
cm).
Collection
Musée
national
de
 l’histoire
et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI
Courtesy
Galerie
Lelong,
Paris
©
ADAGP
Paris
2011.

 8 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 Les tampons et les empreintes Carte de séjour, Mamadou, France, Clandestin, sont une variante de l’installation The New World’s Climax (2001). Barthélémy Toguo, par ces tampons surdimensionnés en forme de buste, détourne avec humour les outils administratifs. Les empreintes composent ainsi les pages d’un passeport fictif. Elles retracent l’identité complexe des migrants. **** « J’ai essayé de capturer un tant soit peu cette société de l’ombre dans laquelle des gens font tout ce qu’ils peuvent pour survivre, et où la honte, la fierté et la dignité jouent un rôle essentiel. Je voulais donner un visage à ceux qui autrement seraient restés anonymes » Ad van Denderen (Zeist, Pays-Bas, 1943. Vit et travaille à Amsterdam) Go
No
Go
Les
frontières
de
l’Europe
–
Frontière
albano‐grecque,
2000.
Tirage
argentique
noir
et
blanc
sur
 papier
baryté
(60
x
80cm).
Collection
Musée
national
de
l’histoire
et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI
©
Ad
 Van
Denderen
–
Agence
VU’
 Durant quatorze ans, Ad van Denderen photographie les frontières de l’espace Schengen, espace de libre circulation européen. Il s’engage auprès de ces hommes qui tentent l’émigration pour rejoindre le rêve d’une vie meilleure en Europe. Vivant quelques jours ou quelques mois aux côtés de ces migrants, Ad van Denderen documente leur quotidien, entre attente et clandestinité. En parallèle des filières de l’immigration clandestine, il présente les mécanismes de régulation policière et judiciaire, établissant ainsi un témoignage global de ces flux invisibles. Par la distance sensible du noir et blanc et un cadrage intimiste, ces images rendent visible le destin de ces hommes rejetés de toutes parts et en transit continuel. **** « Une œuvre d’art en général est avant tout une pensée qui prend une forme bien particulière, c’est-à-dire une image » Bruno Serralongue (Châtellerault, 1968. Vit et travaille à Paris) 
 
 9 J’ai
deux
amours
/
Dossier
Enseignants
 Abri
#
7
–
Série
Calais
2006‐2008.

 Épreuve
ilfochrome
dans
un
cadre
en
plexiglas
(125
x
158
cm)
 Collection
Musée
national
de
l’histoire

 et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI

 ©Bruno
Serralongue,
Galerie
Air
de
Paris,
Paris.

 Après la fermeture, en novembre 2002, du camp de réfugiés de la Croix-Rouge de Sangatte près de Calais, Bruno Serralongue entame, en 2006, un nouveau projet sur le thème de l’immigration. Depuis 1999, ce camp abritait des clandestins désireux de passer en Angleterre. Sa fermeture n’a pas interrompu le flot de migrants. Des centaines de personnes survivent dans les terrains vagues et les zones boisées aux alentours de la ville, rassemblées dans des campements de fortune. Tous les soirs, ces immigrés clandestins tentent la traversée et montent dans les camions qui embarquent sur les ferries ou dans les trains. Avec les Abri(s), Bruno Serralongue privilégie le hors champ : sur les sentiers matinaux du retour, il photographie non pas les migrants mais les refuges précaires et la nature environnante. Les clandestins sont invisibles. Pour Bruno Serralongue, c’est « comme si c’était des fantômes». 4 Vivre
ensemble « Entre l’utopie de départ et la mise à mort finale, c’est comme s’il n’y avait rien eu » Mathieu Pernot (Fréjus, 1970. Vit et travaille à Paris) Sans
titre,
Série
Les
Témoins.
 Tirage
jet
d’encre
(60
x
50
cm)
 Collection
Musée
national
de
l’histoire
 et
des
cultures
de
l’immigration,
CNHI
 ©Mathieu
Pernot Le Grand Ensemble, réalisé par Mathieu Pernot entre 2000 et 2006, fait référence aux quartiers d’habitat social, érigés, à partir des années 1950, aux abords de grandes villes. L’œuvre de Mathieu Pernot est composée de trois types d’images. Elle confronte les époques et interroge l’histoire. Les Implosions saisissent l’instant de la destruction des barres d’immeubles. Tout bascule et s’efface : la mémoire du quartier, les promesses du lieu, l’utopie sociale. Le Meilleur des mondes, ensemble de cartes postales collectionnées et agrandies par l’artiste, nous fait remonter le temps et nous rappelle 10

Description:
L'immigration, qu'elle soit temporaire ou pérenne, n'est plus un passage mais une Le titre « J'ai deux amours » a été choisi en référence à la chanson de Joséphine Baker datant de Rêve d'ailleurs ou nécessité de partir, la migration, comme Si ce marché a longtemps été dominé par
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