ebook img

Hulstaert R.P.G. Le mariage des Nkundó PDF

528 Pages·114.776 MB·French
by  
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Hulstaert R.P.G. Le mariage des Nkundó

Institut Royal Colonial Beige Koninklijk Belgisch Koloniaal Instituut SECTION DES SCIENCES MORALES AFDEELING DEK STAAT- EN ZEDEKUNDIGE ET POLITIQUES WETENSCHAPPEN Mémoires. — Collection in-8u. Verhandelingen — Verzameling Tome VIII. in-8°. — Boek VIII. ILE MARIAGE DES NKÜNDÖ PAR LE R. P. G. H U L S T A E R T , Missionnaire du Sacré-Cœur au Congo Belge. ★ BRUXELLES Librairie Falk fils, GEORGES VAN CAMPENHOUT, Successeur, 22, Rue des Paroissiens 22. 1938 LISTE DES MEMOIRES PUBLIES COLLECTION IN-8® SECTION DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES Tome I. Pagès, le R. P., Au Ruanda, sur les bords du lac Kivu (Congo Belge). Un royaume hamite au centre de l'Afrique (703 pages, 29 planches, 1 carte, 1933) . . fr. 125 » Tome II. Laman, K.-Ê., Dictionnaire kikongo-français (xciv-1183 pages, 1 carte, 1936) . . fr. 300 » Tome III. 1. Plancquaert, le R. P. M., Les Jaga et les Bayaka du Kwango (184 pages, 18 plan­ ches, 1 carte, 1932)...............................................................................................fr. 45 » ï. Louwers, O., Le problème financier et le problème économique au Congo Belge en 19Si (69 pages, 1933) . . . ................................... . . . . 12 » .1. Mottoulle, le Dr L., Contribution à l’étude du déterminisme fonctionnel de l'industrie dans l'éducation de l'indigène congolais (48 pages, 16 planches, 1934) 30 » Tome IV. Mertens, le R. P. J., Les Ba dzing de la Kamtsha (1™ partie : Ethnographie) (381 pages, 3 cartes, 42 figures, 10 planches, 1935).......................................... 60 » Tome V. I. Van Reeth, de E. P., De Bol van den moederlijken oom in de inlandsche familie (Verhandeling bekroond in den jaarlijkschen VVedstrijd voor 1935) (35bl., 1935). 5 » t Louwers, O., Le problème colonial du point de vue international (130 pages, 1936)............................................................................................................................ 20 » 3. Bittremieux, le R. P. L., La Société secrète des Bakhimba au Mayombe (327 pages, 1 carte, 8 planches, 1936)................................................................. 55 » Tome VI. Moeller, A-, Les grandes lignes des migrations des Bantous de la Province Orien­ tale du Congo belge (578 pages, 2 cartes, 6 planches, 1936).............................. 100 » Tome VII. 1. Struyf, le B. P. I., Les Bakongo dans leurs légendes (280 pages, 1936) . 55 » t. Lotar, le B. P. L., La grande chronique de l'Ubangi (99 pages, 1 figure, 1937) . 15 » Tome Vlll. Hulstaert, le R. P. G., Le mariage des Nkundô (520 pages, 1 carte, 1938) . . . 100 » SECTION DES SCIENCES NATURELLES ET MÉDICALES Tome I. I. Robyns, W., La colonisation végétale des laves récentes du volcan Rumoka (laves de Kateruzi) (33 pages, 10 planches, 1 carte, 1932)..............................fr. 15 » ï Dubois, le Dr A., La lèpre dans la région de Wamba-Pawa (Uele-Nepoko) (87 pages, 1932)......................................................................................................... 13 » 3. Leplae, E., La crise agricole coloniale et les phases du développement de l'agri­ culture dans le Congo central (31 pages, 1932)............................................... 6 » 4. De Wildeman, é., Le port suffrutescent de certains véqêtaux tropicaux dépend de facteurs de l'ambiance ! (51 pages, 2 planches, 1933)................................... 10 s 5. Adriaens, L., Castagne. E. et Vlassov, S.. Contribution à l'étude histolnqique et chimique du Sterculia Bequaerti De Wild. (112 pages, 2 planches. 28 flg., 1933). 24 » 6. Van Nitsen, le Dr R., L'hygiène des travailleurs noirs dans les camps industriels du Haut-Katanqa (248 pages, 4 planches, carte et diagrammes, 1933). 45 » 7. Steyaert, R. et Vrydagh, J., Étude sur une maladie qrave du cotonnier provo­ quée par les piqûres rf’Hplnppltis (55 patres. 32 fisrures, 1933)........................ 20 » 8. Delevoy, G., Contribution à l'étude de la véqétation forestière de la vallée de la Lukuga (Katanga septentrional) (124 pages, 5 planches, 2 diagr., 1 carte, 1933). 40 » Tome II. 1. Hauman, L., Les Lobelia géants des montagnes du Congo belge (52 pages, 6 figu­ res, 7 planches, 1934).................................................................................................................... 15 » 2. De Wildeman, Ë„ Remarques à propos de la forêt équatoriale congolaise (120 p., 3 cartes hors texte, 1934).................................................................................................................... 26 » 3. Henry, G., Etude géologique et recherches minières dans la contrée située entre Ponthierville et le lac Kivu (51 pages, 6 figures, 3 planches, 1934). . . . . 16 n 4. De W ildeman, E., Documents pour l’étude de l'alimentation végétale de l’indigène du Congo belge (264 pages, 1934).............................................. ..................................... 35 » 5. Polinard, E., Constitution géologique de l'F.ntre-Lulua-Bushimaie, du 7« au «• parallèle (74 page» 6 planches, 2 cartes, 1934).............................................................. 22 » INSTITUT ROYAL COLONIAL BELGE Section des Sciences Morales et Politiques MÉMOIRES KONINKLIJK BELflISCH KOLONIAA! IliSTITÜlIT Afdeeling der Staat- en Zedekundige Wetenschappen VERHANDELINGEN ln-8° - VIII - 1938 BRUXELLES Librairie Falk fils, GEORGES VAN CAMPENHOUT, Successeur, 22, Rue des Paroissiens, 22. 1938 Marcel liAYEZ, imprimeur de P Académie royale de Belgique Hue de Louvain, 112, Bruxelles. MARIAGE DES NKUNDO PAR LE R. P. G. HULSTAERT, Missionnaire du Sacré-Cœur au Congo Belge. Mém. Inst, royal Colonial belge. \ Mémoire présenté à la séance du 18 mai 1936. INSTITUT ROYAL COLONIAL BELGE MÉMOIRES KON1NKL1JK BKLÖISCH KOLONIAAL INSTITUUT VERHANDELINGEN MARIAGE DES NKUNDO INTRODUCTION. La présente étude traite des lois et coutumes matrimo­ niales d’un groupe important du peuple Nkundô. Il est donc utile de commencer en donnant quelques généralités sur cette peuplade hautement intéressante au point de vue ethnologique, pour ensuite limiter l’objet direct de nos investigations. Les Nkundô ou Môngo occupent presque toute l’étendue de la cuvette centrale du Congo belge, de la Lulonga- Lopori, au Nord, jusqu’au lac Léopold II, et au delà de la Lukenie jusqu’au Kasai. A l’Ouest ils n’atteignent le fleuve Congo qu’au Sud du « Ruki » (x) ; la partie occiden­ tale de l’ancien district de la Lulonga étant occupée par les Ngombe, qui, en amont de Rasankusu (indigène Basankoso), ont poussé une pointe jusqu’à la Maringa (indigène Lüwo) (2). A l’Est ils atteignent et même dépas­ sent le Lomami. Au Sud-Est ils pénètrent dans le Nord- Ouest du district du Sankuru. Actuellement, il est encore impossible de déterminer exactement les limites à l’Est et au Sud-Est : Bambole, Bahamba, Mïtuku, Bangele- (1) Ruki est probablement une déformation de Bolôki, tribu riveraine de pêcheurs habitant l’aval de cette rivière, que les indigènes appellent plutôt Loilaka. (2) D’après Bittremieux et Lestaeghe, l’île Nsumba près de Nouvelle- Anvers garde encore quelques Nkundô (Congo, 1922, I, p. 194). 4 LE MARIAGE DES iXKUNDO ngele, Balengola, Basongula, voire les Batetgla et les « Bakusu », sont ou des Möngo ou leurs tout proches parents C1). Il m’est impossible de donner le chiffre total exact de cette peuplade telle que nous venons de la délimiter. En tout cas, on peut l’estimer à plus d’un million. Les institutions et la langue de ce peuple ne présentent, dans tout l’immense territoire qu’il occupe, que des diffé­ rences insignifiantes. Des divergences plus fortes existent dans les manifestations matérielles de la culture. A mon avis, il est probable que certains groupes, s’ils appartiennent au peuple Nkundo-Môngo par leur culture et leur idiome, s’en distinguent cependant généalogique­ ment et historiquement. Tels sont les véritables Elingâ ou Riverains (Boloki, Elçku, Elingâ de la Haute-Lömela et, de la Haute-Tshuapa) (2), les tribus Ngombe de la Lomela, les Mbolé, les Bakutu de la Lömela-Tshuapa (aux­ quels il faut vraisemblablement assimiler les Ntombâ et les Nköle) (3); peut-être aussi le Mpâmâ et les Losaka- nyi (4). Cela n’exclut pourtant pas la possibilité d’une parenté éloignée, mais, dans l’état actuel de nos connais­ sances, il est impossible de trancher la question : des ressemblances assez étroites pouvant s’expliquer aussi bien par l’unité d’origine que par la cohabitation tempo­ raire, comme des divergences par la diversité d’origine (!) Cfr. Donckerwolcke, dans Kongo-Overzee, I, p. 235; et mon arti­ cle dans Congo, 1931, I, p. 13. Le fait que M. Donckerwolcke range parmi les Wakutshu ou Batetela les Bakela (=Boyéla), qui sont indiscuta­ blement de purs Möngo, est très significatif. (2) Près de Coquilhatville habitent quelques clans Libinja et Basokô, que nous excluons, puisqu’ils sont nettement d’origine étrangère. La Tshuapa est appelée par les indigènes : Jwafa ou Jafa. Plus haut : Lwafa. Chez les Bongandô et les Bahamba : Laha. (3) Cfr. mon article dans Congo, 1931, I, pp. 21 et suiv. (4) Ces derniers sont nommés, erronément, Losakanja par le P. Sche- besta, dans Vollblutneger und Halbzwerge, p. 199. Ils paraissent avoir habité autrefois sur la Basse-Momboyo (Loilaka); le terrain sur lequel est installée la Mission de Flandria porte encore leur nom. 5 LE MARIAGE DES NKUNDO ou par la séparation momentanée à une certaine époque de leur histoire. Disséminés parmi les Nkundo, se trouvent un assez grand nombre de Pygmoïdes ou Pygmiformes 0) (Batswâ, Jofe, Balümbe, Bilangi, Boné), qui avec leurs « maîtres » forment une communauté d’intérêts économiques et sociaux. Le Botswâ appartient à son maître, dépend de lui, mais n’est pas, à proprement parler, son esclave. Le maître n’a pas que des droits sur lui; il a aussi des devoirs à remplir. La plupart de ces Pygmoïdes se trouvent dans la partie Ouest du territoire nkundo; dans l’Est ils sont très rares. Les Nkundô-Mongo sont venus du Nord ou Nord-Est, tandis que les Mbôlé prétendent être venns du Nord-Ouest et les Bakutu de l’Ouest (2). Il nous faut dire un mot du nom de cette peuplade. Nous l’appelons d’ordinaire Nkundô-Mongo. Le premier nom est employé à l’Ouest et au Sud, le second surtout au Nord et à l’Est. Déjà les Elangâ de la région de Losa- nganya sont appelés par les groupes situés plus à l’Ouest : Mongo éâ Lolo = Mongo d’en amont. Les étrangers dési­ gnent ce peuple, inclusivement des Nkundo, Mbôlé, Bakutu, etc., sous le nom de Mongo. Dans les écrits on rencontre parfois le nom de Lolo, Balolo (3). Or, comme nous venons de voir, lolo n’est pas un nom propre, mais signifie tout simplement : amont (que d’autres dialectes traduisent par nkoto). Le peuple s’appelle Nkundo ou Mongo, jamais Ba- nkundô ou Bamôngo. Le préfixe ba s’entend bien, comme il peut s’employer devant tous les noms propres, à peu près de la façon du français : les Molière, les Rubens, etc. Le préfixe singulier bo s’emploie aussi, mais rarement. . (>) Nom proposé par le P. Schebesta, o c., p. 170. (2) Cfr. mon étude citée, passim. (3) Cfr., par exemple, le titre de la Mission protestante de la Lulonga : « Congo Balolo Mission ».

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.