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Histoire politique des services secrets français PDF

117 Pages·2017·14.07 MB·French
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Extrait du livre « Histoire politique des services secrets français » -édition la Découverte- + Annexes Proclamation d’indépendance P.28 Allemagne / années 30 Paillole veut tuer Hitler. Mais Paillole expérimentait dès cette époque la difficulté des agents de renseignement à convaincre : ni le gouvernement ni le commandement n’ont voulu entendre leur avertissements. Paillole en ressentira une vive amertume : « Les gouvernements n’ont pas une confiance suffisante dans leurs services de renseignement, quels qu’ils soient. C’est vrai dans beaucoup de pays, mais particulièrement en France où les autorités civiles et militaires ont toujours considéré que les services de renseignement et de contre-espionnage étaient des services « spéciaux » auxquels on ne comprenait pas grand-chose, ou entre les mains de personnalités en qui l’on n’était pas obligé d’avoir une totale confiance ! ». Le « plan Paillole » se résume ainsi : un Français, chasseur et fine gâchette, habite à Berlin un immeuble qui surplombe une caserne où se rend une fois par mois le chancelier du Reich. Muni d’un fusil à lunette, il peut l’abattre. Notre tireur, ce patriote, est atteint d’un cancer en phase terminale. Même capturé, il se taira et mourra quelque temps après en prison. Le IIIè Reich aura été frappé en pleine tête. Mais, effarante de naïveté et d’incompréhension du danger nazi, la réponde de Daladier fuse : « On n’assassine pas le chef d’État d’un pays voisin ! » Dossier classé sans suite. P.30 France / années 40 Documents sensibles trouvés par l’Allemagne sur le territoire français après son invasion. … côté ministère de l’Intérieur, la Wehrmacht a trouvé intact les fichiers de surveillance étranger (exilés allemands antinazis compris!) et ceux des militants communistes. Des dossier ou des fiches individuelles rédigés à l’encre et stockés rue des Saussaies. L’esprit de conservatisme administratif borné s’était refusé à les détruire ! De cette mine d’informations, les nazis sauront faire un abandon usage ... P.32 France / années 40 DGER remplace la DGSS en septembre 1944 … la DGER (Direction générale des études et recherches) remplace la DGSS en septembre 1944 a pour seule mission la recherche du renseignement en territoire étranger, la sécurité militaire aux armées et la Surveillance du territoire rejoignant le ministère de l’intérieur. ... P.55 Années 40 MI6 (section D -sabotage- / le SOE) NKVD (CE soviétique) et GRU (RM soviétique) OSS (origine de la CIA) … dans toute l’Europe occupés par les nazis, les réseaux de résistance ont reçu une aide logistique croissante des services étrangers. L’Intelligence Service s’est taillé la part du lion, pour une raison simple : outre la proximité géographique, son service extérieur, le MI6 était implanté en France depuis toujours. Parallèlement, la « section D » du MI6 (sabotage) a formé un second service, le SOE, auquel Winston Churchill, son mentor, a demandé « d’embraser l’Europe ». Les services soviétiques NKVD (contre-espionnage) et le GRU (renseignement militaire) étaient aussi présents, mais il a fallu attendre l’invasion de l’URSS en juin 1941 par l’armée du IIIème Reich pour qu’ils transforment leur action d’espionnage en soutien à la résistance communiste dans les pays occupés par l’Allemagne. Parallèlement, avec l’aide des Britanniques, les États-Unis créent en juin 1942 l’Office of Strategic Services (OSS, précurseur de la CIA, Central Intelligence Agency) … poste à Berne, Allen Dulles (…). P.57 France / années 40 Service B, le renseignement des FTP … Dans la villa de Rancy, en région parisienne, il rédige d’une fine écriture le Bulletin de renseignement des FTP que des secrétaires dactylographient chaque jour. Ils forment le Service B qui effectue des liaisons avec le BCRA gaulliste, via la centrale « FANA » mise en place par le colonel Rémy, secondé à Londres par le responsable de la section politique du BCRA, Stéphane Hessel. P.61 France / années 40 La DST tournée vers l’intérieur et la DGER tournée vers l’extérieur On exige de Passy de rester. Le colonel en profitera pour mener à bien la refonte du service secret qui lui tient à cœur. Impressionné par le système britannique où le Secret Intelligence Service (ou MI6) dépend en ligne directe du Foreign Office, le patron de la DGER entend faire, de même, des services secrets un instrument de la politique étrangère. Et donc le prolongement du Quai d’Orsay. Une vision qui induit des structures bien différentes de celles d’avant guerre, quand le renseignement, restait l’apanage des seuls militaires. Il s’agit au contraire de les « civiliser ». Conception d’autant plus logique que le décret du 16 novembre 1944 fait de la DST de Roger Wybot une direction pleine et entière de la police nationale, compétente pour les actions de contre-espionnage sur le territoire français. Pourquoi les deux maisons, l’une axée sur l’intérieur, la DST, et l’autre tournée vers l’extérieur, la DGER, ne pourraient-elles pas cohabiter ? P.62 France / Années 40 Naissance de la SDECE en 1946 Aux premiers jours de 1946, naît donc le Service documentation extérieure et de contre-espionnage, le SDECE. P.63 Monde après 1945 Attirer avec de l’argent les services des ingénieurs nazi, après la victoire des alliés en 1944 les ingénieurs et les savants de feu le IIIème Reich sont très prisés de leurs vainqueurs. Lesquels rivalisent d’ingéniosité et, dans le cas des États-Unis, des billets verts, pour s’attirer leur service. Dès 1945, les américains ont lancé l’opération Overcast, qui, balayant large, leur a permis de récupérer 1 500 spécialistes allemands, dont Wernher von Braun, le cerveau des fusées allemandes V2. En septembre 1946, l’opération Paperclip, plus ciblée, les conduit à « importer » aux États-Unis des scientifiques ex-nazis aussitôt rebadigeonnés, comme von Braun, en « démocrates » . P.64 France / après 1945 La France fait la cour à des ingénieurs nazi après la chute du IIIe Reich Ministre de l’Air du gouvernement de Gaulle depuis septembre 1944, le communiste Charles Tillon sait mieux que personne l’état de délabrement de l’aéronautique français : sans l’apport d’ingénieurs et de techniciens allemands, celle-ci courre un danger morte. (…) L’automobile aussi, Ferdinand Porsche est affecté aux usines Renault, qui viennent d’être nationalisées. Porsche jouera un rôle important dans la mise au point du joyau de l’automobile populaire française des années 1940 et 1950, la célébrissime 4CV Renault. P.70 France / après 1945 Henri Ribière (rpl Passy à la tête du service secret français) Pierre Boursicot Pierre Fourcaud … crée les bases des services secret de la France d’après guerre À partir de 1946, Henri Ribière et Pierre Boursicot, membres éminents de la SFIO, et Pierre Fourcaud, qui était tout leur contraire, vont conjurer leur effets, voire leurs profondes divergences pour bâtir les services secrets de la France d’après guerre. 1946 : Ribière remplace Passy à la tête du service secret.

Description:
pour bâtir les services secrets de la France d'après guerre. impériale ainsi que les membres des unités de recherche bactériologiques. Confiné à
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