HENRI HIEGEL (1910-2001)* par M. Eugène VOLTZ, membre titulaire Nous nous souvenons avec émotion de notre confrère Henri Hiegel qui nous a quittés le 23 décembre dernier. Membre correspondant de notre compagnie dès 1953, associé-libre en 1972, titulaire en 1978, il a assidû ment suivi nos séances pendant de longues années et participé à nos tra vaux avec d'intéressantes communications. Il nous fit comprendre ainsi Les problèmes actuels de l'Est mosellan, mais s'étendit surtout, et particulière ment, sur les épisodes des années sombres de la dernière guerre mondiale et de l'annexion: - l'évacuation de la zone rouge de la Moselle en 1939-1940 ; - la germanisation et la nazification de la vie culturelle de 1940 à 1944; - l'enrôlement des Mosellans dans le R.A.D ; - les mesures anti-religieuses du national-socialisme en Moselle de 1940 à 1945; - l'enseignement dans le département de la Moselle, 1940-1945. Témoin des souffrances vécues, il en décrira les drames dans une bro chure publiée en 1945 à Sarreguemines, La Moselle, terre française de l'Est, et dans un ouvrage paru en deux volumes en 1983-1984 : La drôle de guerre en Moselle - 3 septembre 1939 - 10 mai 1940. La vocation de Henri Hiegel fut d'être l'historien du pays de Sarreguemines auquel il se sentait viscéralement attaché. Né dans la cité des faïences le 25 octobre 1910, issu d'une famille de tradition profondé ment catholique d'origine paysanne, il gardait vivant le souvenir de son grand-père maternel de Holving, près de Sarralbe, qui de bonne heure avait éveillé son attention aux beautés architecturales des maisons, des églises et des chapelles du Val de la Mutterbach, affluent de l'Albe. Ayant appris à lire et à écrire à la Volksschule de langue allemande, les études secondaires le conduisirent au lycée national de Sarreguemines qui prendra par la suite le nom de Jean de Pange. En 1996, il présentera l'histoire de l'établisse ment de 1919 à 1945 dans une brochure truffée d'anecdotes et de détails évocateurs. En 1991 il avait déjà narré le gymnase et le réale de Sarreguemines de 1871 à 1918. Parmi ses professeurs se détachent les noms de deux historiens locaux : Louis Kubler, biographe des généraux Houchard et Camille Cremer, et Emile Letz, archiviste de la ville, bibliothécaire municipal et directeur du musée. Ils le mirent en relation avec deux érudits de grand savoir : les abbés Jacques Touba de Zetting et Jean-Pierre Kirch de Welferding. Ceux-ci le parraineront en 1928 à la section locale de la Société d'histoire et d'archéo- logie de la Lorraine, prélude à de fécondes et amicales relations d'élève à maître. Après leur décès, Henri Hiegel devait recueillir leurs précieuses bibliothèques et témoigner de sa reconnaissance en leur consacrant deux notices dans les annuaires de 1976 et 1977 de la S.H.A.L. Après l'obtention en 1928 du baccalauréat, le jeune étudiant s'inscri vit à Nancy à la faculté des lettres en vue d'y préparer une licence d'histoi re et de géographie. Il y suivit les cours de l'éminent historien Robert Parisot (+ 1930) auquel Jean-Pierre Kirch l'avait chaudement recommandé, puis d'André Gain, du doyen Laurent, de l'archéologue Georges Goury et du géographe Robert Capot-Rey. Titulaire en 1931 d'une licence d'histoire et de géographie, il entamera une carrière de professeur de l'enseignement secondaire qui le conduisit aux lycées de Saint-Quentin, de Lille et de Metz avant d'aboutir en 1937 à Sarreguemines où il enseigna l'histoire jusqu'à sa retraite en 1970. Sous la direction d'André Gain, il passa un diplôme d'études supé rieures qui, revu et complété, fut publié à Nancy en 1934 : La châtellenie et la ville de Sarreguemines de 1335 à 1630, un gros volume de 543 pages qui retint l'attention des érudits et fut couronné d'un prix historique de notre Académie. Entre temps, en 1936, Henri Hiegel s'était marié avec Germaine Pirus de Kemplich dont la famille avait depuis 1750 fourni une huitaine de prêtres, dont l'abbé Pirus, archiprêtre de Sarreguemines de 1924 à 1937. Mobilisé en avril 1939, à la veille de la deuxième guerre mondiale, notre confrère se trouva muté en 1940 comme interprète dans l'Etat-major de la 7e division nord africaine formée par le général Georges Barré et dont l'artillerie était commandée par le colonel Georges Revers. Engagée en juin 1940 dans les durs combats au nord de la Somme, elle put, après de lourdes pertes, se replier en Dordogne. Récompensé par la croix de guerre, Henri Hiegel fut ainsi démobilisé à Périgueux après l'armistice et en fin septembre 1940 retrouva Sarreguemines. Chargé par le maire allemand de la surveillance des archives munici pales et du musée, il fut en mesure de mettre en sécurité les vitraux anciens (second quart du XVe siècle) de l'église de Zetting - déposés en 1940 et transportés en Charente et rapportés en 1943 - mais aussi une trentaine de croix des champs pareillement évacuées, de sauver également des objets et monuments historiques des dix-huit communes rattachées au camp de Bitche et dont les habitants avaient été transférés par l'occupant allemand dans les territoires francophones du département. Sa courageuse indépendance d'esprit, son opposition à l'insidieuse propagande du parti hitlérien, sa défense des Mosellans germanophones lui valurent en 1942 d'être envoyé en stage pédagogique à Sarrebruck avant d'être muté à l'école normale de Sarrebourg en 1944. Henri Hiegel se trou vait en vacances dans le Pays de Thionville, lorsque l'avancée de l'armée américaine du général Patton libéra la région en novembre 1944, mais il ne put revenir en sa ville natale qu'après la libération définitive de l'Est mosellan à la mi-mars 1945. Il reprit donc avec acharnement son travail scolaire. Mettant à profit les heures de loisirs que lui procuraient ses cours, il parcourait avec ses élèves les rues de la ville en commentant leur histoire et les vieilles demeures, leur faisait visiter les archives et le musée, leur faisait découvrir aussi les monuments historiques des environs : Zetting, Frauenberg, Grosbliederstroff, Heckenransbach. Après trente neuf années de services scolaires, il accéda à la retraite en 1970 et à l'honorariat de son grade suivi de son élévation au grade de commandeur dans l'ordre des Palmes acadé miques en 1985. Désormais il put se consacrer entièrement à ses recherches et ses publications. On ne s'étonnera pas de découvrir à maintes reprises sa signa ture dans nos Mémoires, les annuaires de la S.H.A.L, Les Cahiers lorrains, Le Pays lorrain, les Annales de l'Est, les Saarbrücker Hefte, L'Information historique. Les féconds contacts de collaboration qu'il put entretenir avec les éru- dits de la Sarre voisine, lui valurent d'être reçu membre de VHistorischer Verein für die Saargegend et de participer aux réunions de la Kommission für saarländische Lande s ge schichte und Volksforschung de 1952 à 1985. En 1989, il représenta notre académie à l'inauguration de l'exposition sur La Révolution française et les pays de Sarre. Fruit de vastes dépouillements d'archives, l'œuvre maîtresse: le Bailliage d'Allemagne de 1600 à 1632 parut en deux volumes. Le premier, en 1961, fut couronné par notre académie. Le second en 1968 profitant de la col laboration de son fils Charles, notre distingué confrère, fut couronné par l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres (prix Prost). Le travail traduit une profonde plongée dans la situation du bailliage dans le premier tiers du dix-septième siècle, centrée sur Vaudrevange d'où les ducs de Lorraine admi nistraient leur sujets germanophones, les vastes confins aux approches de l'es pace rhénan et du Saint-Empire avec lequel s'établissaient des liens étroits. L'inlassable curiosité de l'historien ne devait pas tarder à s'ouvrir sur un nouveau et passionnant champ d'investigations : la toponymie, dans le cadre d'abord du bailliage d'Allemagne et sur la base de documents d'ar chives de la fin du 16e et du début du 17e siècle. A l'intention des lecteurs des annuaires de la S.H.A.L., il exhuma les racines profondes des noms de lieux, que ceux-ci appuient leurs appellations sur la topographie des ter roirs (1966) ou leur hydrographie (1967-1968), qu'ils évoquent des noms d'arbres ou d'arbustes (1969), de forêts et de broussailles (1970), de végé tations secondaires (1972), ou encore de mammifères sauvages et de gibiers que l'on chasse et détruit (1973). Feuilletant les Cahiers lorrains l'amateur éclairé s'initiera aux arcanes du nom de nombre d'agglomérations: Queuleu, Plantières et Magny (1972), Abreschviller et Lettenbach ainsi que Delme (1973), Puttelange- aux-Lacs (1974). Soit un ensemble de recherches qui déboucheront sur le Dictionnaire étymologique des noms de lieux du département de la Moselle (1986) auquel collabora Charles Hiegel. Les industries de sa ville natale, la faïencerie, l'histoire de ses paroisses comptent également parmi les thèmes de prédilection de ses recherches, sans oublier des biographies de prêtres : Jean-Baptiste Loevenbruck (1795-1867) de Kemplich, un précurseur du catholicisme social et premier spiritain lorrain, le chanoine Louis Pirus (1875-1950), un démocrate chrétien, les abbés Kirch et Touba déjà évoqués, l'abbé Louis Pinck, journaliste catholique de combat, mais surtout éminent folkloriste qui avait recueilli les chansons populaires, François Goldschmitt, curé de Rech, fondateur du Colportage catholique, déporté à Dachau, puis pendant une quinzaine d'années conseiller général de la Moselle. Au fil des années notre confrère disparu s'était appliqué avec succès à constituer une remarquable bibliothèque de travail, une des plus riches de l'Est mosellan où se rencontrait une étonnante série d'ouvrages du milieu du 18e siècle à nos jours, non pas limitée à l'histoire locale mais élargie aux domaines du folklore, de l'histoire militaire, de la géographie et couvrant la Lorraine, l'Alsace, le Palatinat et la Sarre. S'y ajoutaient des périodiques, des revues, des journaux d'avant-guerre pour former une collection de l'ordre de quatre mille titres complétée par moult dossiers de recherches, des notes et des documents manuscrits. L'ensemble d'inestimable valeur fut acquis par la ville de Sarreguemines et trouva un sûr asile aux archives municipales. Henri Hiegel laisse le souvenir d'un historien minutieux et précis, bourreau de travail, inlassable collectionneur de témoignages et de docu ments, toujours proche des sources et ouvert aux voies nouvelles de l'in vestigation. On ne s'étonnera pas de le rencontrer de ce fait en tant que pré sident honoraire de la Société « Confluence » qui développe et anime les Archives de Sarreguemines. Il présida le groupe local de Sarreguemines de la SHAL de 1946 à 1961. Il assuma également la vice-présicence de 1969 à 1979. Rappelons aussi qu'il fut membre de la commission régionale chargée du pré-inventai re des monuments et des richesses artistiques de la Lorraine (arrêté du 26 février 1973) et de la commission départementale des objets mobiliers (arrêté du 29 septembre 1973) Enraciné avec amour dans son terroir, notre confrère représente incon testablement une époque, une génération. Homme d'un grand savoir, il était aussi un homme de caractère et de conviction, imprégné de culture religieu se, de foi et de courage. Notre compagnie ne peut que s'associer chaleureu sement aux témoignages d'estime qui se sont unanimement exprimés de toutes parts. BIBLIOGRAPHIE DES TRAVAUX DE HENRI HIEGEL Abréviations : Annales de l'Est: A.E. Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine: A.S.HA.L. Les Cahiers lorrains: CL. Mémoires de VAcadémie nationale de Metz: M. Ac. Metz Le Pays lorrain: P.L. La bibliographie a été établie par Henri Hiegel et revue par Charles Hiegel. Pour être tout à fait complet il faudrait encore ajouter 36 articles parus dans les bulletins paroissiaux de Sarreguemines (Chez-Nous au Sacré-Cœur, Le Carillon, bulletin parois sial de Saint-Nicolas) et un peu plus de 130 articles parus dans différents journaux régionaux en français et en allemand, dont on pourra trouver la liste dans le fonds Henri Hiegel déposé aux Archives municipales de Sarreguemines. Henri Hiegel est également l'auteur de très nombreuses recensions bibliographiques parues dans Les Cahiers lor rains, les Annales de Г Est et L'Information historique. 1929 « La population sarregueminoise et les chasseurs de Flandre à cheval », Elsass Land, Lothringer Heimat, p. 104-105. (pseudonyme Gaimundus), Ortsgeschichte Lothringens. Aus der Vergangenheit des Dorfes Heckenransbach (Kreis Forbach), Sarreguemines, Druck und Verlag des Lothringer Journal, 12 p. 1931 « Puttelange-lès-Farschviller détruite par le feu en 1607 », CL., p. 121-122. 1933 « La seigneurie de Sarreinsming », Elsass Land, Lothringer Heimat, p. 342-344. 1934 La châtellenie et la ville de Sarreguemines de 1335 à 1630, préface d'André Gain, Paris, éd. Berger-Levrault, XLVIII-543 p. (Annales de l'Est, Mémoires n° 3). 1937 « Der hl. Stephanus, seine Verehrung und die sich auschliessenden Gebrauche in Lothringen », Zeitschrift für lothringische Volkskunde. Organe du folklore lorrain de langue allemande, section de la Société du folklore français, n° 1, p. 33-38. « La rivalité en Lorraine allemande au Moyen Age entre les ducs de Lorraine et les comtes de Sarrebruck », CL., p. 51-52. 1938 « Les origines de Sarreguemines jusqu'en 706 », CL., p. 41-42. 1939 « Excursion dans la vallée de la Blies (Sarreguemines, Bliesguersviller, Frauenberg, Neunkirch) », dans 20e anniversaire de la nouvelle section du Club Vosgien. Assemblée régionale du 23 avril 1939, Sarreguemines, p. 6-9. « Aperçu sur l'histoire de la ville de Sarralbe », dans Ville de Sarralbe. Centenaire de la compagnie des sapeurs-pompiers des 15, 16 et 17 juillet 1939, p. 31- 62 (repris et adapté avec des compléments par Louis Serpe dans Le Pays d'Albe, n° 25, 1994, p. 3-24). 1941 « Werdegang der Oberschule für Jungen », dans Mathias SCHERER, Kurt Reppich Oberschule. Saargemünd. Gedenkfeier für den Blutzeugen der Bewegung Kurt Reppich und für die im Weltkrieg gefallenen Lehrer und Schuler, 4 November 1941, p. 7-10 (republié avec des changements par E. Kuntze, sous le titre Kurt-Reppich Oberschule. Staatliche Oberschule für Jungen zu Saargemünd, 1942). « Aus der lothringischen Heimatforschung. Eine Totenschau » (nécrologies des abbés Kirch et Touba), Erbe und Heimat. Westmàrkische Volksblàtter, n° 2, p. 62-67. 1945 La Moselle, terre française de l'Est, Sarreguemines, éd. Marcel Pierron, 30 p. (coll. historique « La Lorraine mosellane, terre d'épreuves »). 1947 « Aperçu historique » (sur Rimling), dans Eugène HEISER, Rimling dans l'épreuve, p. 30-36, Sarreguemines (coll. historique « La Lorraine mosellane, terre d'épreuves ») ; 2e éd., 1978, p. 38-42. (et Emile Morhain), « Nos deuils depuis 1939 », A.S.H.A.L., p. 9-14. 1948 « Nicolas-Joseph Hamann, conservateur du Musée régional de Sarreguemines », Nos Traditions. Cahiers de la Société du folklore et d'ethnographie de la Moselle, nou velle série, t. I, n° 4, p. 83-84 (repris dans Panorama Schlossberg. Revue du Syndicat d'iniatives de Forbach et sa région, n° 18, 1966, p. 14-16). 1949 « Aperçu sur l'histoire de l'arrondissement de Sarreguemines », dans Joseph ROHR, Sarreguemines et son arrondissement, Sarreguemines, éd. Marcel Pierron, p. 16-25. 1950 Armoriai des communes du département de la Moselle, t. I, chefs-lieux de can tons, armoiries de Bitche, p. 19, Forbach, p. 27, Rohrbach-lès-Bitche, p. 36, Sarreguemines, p. 41-43, Volmunster, p. 51. 1951 « Les gentilhommes-verriers à Creutzwald au début du XVIIe siècle », CL., p. 23- 28. « La vie intellectuelle dans la région de Sarreguemines en 1950-1951 », ibid., p. 54-57. 1952 « Nécrologies lorraines (1947-1951) », CL., p. 4-5. « L'Hôtel de la Monnaie de Vie », ibid., p. 62-63. 1953 « Le développement des sciences historiques et géographiques en Sarre de 1945 à 1952 », CL., p. 4-7. « Une exposition de documents historiques sur la faïencerie de Sarreguemines », ibid., p. 19-21. « Le catholicisme social en Moselle de 1822 à 1848 », ibid., p. 36-40. « La vie intellectuelle dans la région de Sarreguemines en 1952-1953 », ibidem, p. 51-52. « Le recensement des bornes armoriées du Bas-Rhin et de la Moselle », ibid., p. 53-58. « La bourgeoisie foraine de Sarreguemines au XVIe siècle », CL., p. 8. « Exposition organisée pour le 150e anniversaire de la fondation du lycée », ibid., p. 22-24. « Nécrologies lorraines 1952-54 », ibid., p. 25. « Le catholicisme social en Moselle de 1848 à 1851 », ibid., p. 40-44. « Le cristal, richesse du Pays de Bitche », P.L., p. 25-21. « Légendes et coutumes à Sarreguemines », Les Vosges. Bulletin officiel du Club Vosgien, n° 2, p. 7-9. « La compréhension européenne dans la collection des légendes de M. Lohmeyer sur les pays sarrois », dans Festschrift für Karl Lohmeyer, Sarrebruck, West-Ost Verlag, p. 274-276. « Die Geschichte der alten Chorfenster der Settinger Kirche », Die Schule, n° 7, p. 125-130. « Die Steingutfabrik von Saargemünd von 1778 bis 1815 », ibid., n° 8, p. 342-345. 1955 « Les artistes lorrains Meiling et Metzinger », A.E., p. 257-260. « Le droit de grenouillage en Moselle », A.S.H.A.L., p. 13-20. « Le carnaval à Sarreguemines et en Lorraine allemande », P.L., p. 31-38. « La collection de taques André Schaaff de Sarreguemines », CL., p. 31-34. « Le catholicisme social en Moselle de 1852 à 1870 », ibid., p. 46-55. « Le catholicisme social en Moselle de 1823 à 1848 », L'Information historique, p. 141-143. « Heinrich Lempfrid (1854-1922). Ein Geschichtsforscher des Saargemünder Landes » Saarbrücker Hefte., n° 2, p. 77-87. « Die Glasmaler der Settinger Kirche », Die Schule, n° 9, p. 109-116. « Die Glas-und Kristallindustrie im Bitscherland und um die obere Saar », ibid., p. 217-223. 1956 « Contribution à l'origine romaine de Sarreguemines », CL., p. 14. « Les loges de la franc-maçonnerie dans les Pays sarrois avant 1789 », ibid., p. 15. « Nécrologies lorraines 1954-55 », ibid., p. 27-28. « Etat du recensement des bornes armoriées de la Moselle au 1er janvier 1955 », ibid., p. 35. « L'écrivain Ambroise Collin (1710-1767), enterré dans l'église de Welferding », ibid., p. 35-36. « Alte nassau-saarbrückische Grenzsteine in Settingen und Silzheim an der Saar », Die Schule, juillet, p. 134-138. 1957 « Chronique de la Lorraine de langue allemande en 1956 et en 1957 », A.E., p. 149-150, 335-337. « Les protestations des Lorrains en 1871 contre l'annexion de la Lorraine mosel- lane à l'Empire allemand », L'Information historique, p. 199-200. « Les apparitions de la Sainte-Vierge en Lorraine de langue allemande en 1799 et 1873 », CL., p. 68-74. « Nécrologies lorraines 1956 », ibid.m, p. 77-78. « Les verreries de Saint-Avold et de Forbach au début du XVIIe siècle », Revue touristique et culturelle du syndicat d'initiative de Forbach, lère année, n° 2, p. 7. « La poste aux lettres à Sarreguemines jusqu'au XIXe siècle », dans Journée nationale du Timbre à Sarreguemines le 16, 17 et 18 mars 1957. Société philatélique de Sarreguemines, p. 19-23 (repris avec un complément dans Exposition du Cerle philaté lique de la faïencerie de Sarreguemines 13 et 14 octobre 1962, p. 19-25). « Documents disponibles dans un lycée », Cahiers pédagogiques pour l'enseigne ment du second degré. L'enseignement de l'histoire, février, p. 68-70. « L'enfer de Holving, 14 juin 1940 », P.L., p. 19-28. « René Bazin et la Lorraine de langue allemande », ibid., p. 118-124. « Die Glashütten der deutschen Bailei von 1600 bis 1632 », Saarbrücker Hefte, n° 6, p. 35-44. 1958 « Les métiers dans la châtellenie de Sarreguemines de 1570 à 1630 », dans Exposition artisanale, Sarreguemines, 12-27 juillet, p. 29-30. « Le satirique Jean Fischart (1546 7-1590) à Forbach », Revue touristique et cultu relle du syndicat d'iniative de la région de Forbach, 2e année, n° 5, p. 4-6. « Du nouveau sur les arts à Forbach au XVIIIe siècle », ibid., n° 6, p. 13. « De la géographie locale et régionale à la géographie générale », Cahiers péda gogiques pour Venseignement du second degré. L'enseignement de la géographie, 1er février, p. 64-67. « La poste aux lettres à Sarralbe », dans Journée nationale du timbre à Sarralbe 15 et 16 mars 1958. 25e anniversaire du Cerle amical philatélique (1933-1958), p. 19- 25. « Aperçu sur l'histoire de la ville de Sarralbe » et « Histoire politique de Sarralbe de 1766 à 1950 », ibid., p. 13-17, 27-29. « Les pierres bornes du Bitscherland de 1601 et 1606 », Les Vosges. Bulletin du Club Vosgien, n° 3, p. 11-12. « L'historiographie française et allemande en Lorraine de langue allemande de 1858 àl958 »,A.£.,p. 127-157. 1959 « Les artistes lorrains dans les cours d'Allemagne au XVIIIe siècle », P.L., p. 49- 54. « Le culte de saint Nicolas en Lorraine et à Sarreguemines », dans Programme de la kermesse au profit de l'église Saint-Nicolas 6-7 juin 1959, non paginé (p. 17-23). « Les juifs à Sarreguemines de 1753 à 1862 », dans Inauguration de la nouvelle synagogue de Sarreguemines, 1er mars 1959, p. 13. « Chronique de la Lorraine de langue allemande en 1958 », A.E., p. 76-77.
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