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Encyclopædia Britannica Ar. 6 ( Kindi VI) Dernier Commentaire Kindi SPP Section 2 §§ 18 20 PDF

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Commentaire de texte des §§18 à 20 de Sur la philosophie première de Kindī N. B. : Les parties apparaissant dans ce qui suit entre crochets et en gris n’apparaîtraient pas dans une copie de commentaire de texte. Elles sont là pour vous permettre de repérer les différents éléments du commentaire. [Mise en situation] Kindī, philosophe bagdadien du IXème siècle, fait exception au sein du courant de la falsafa pour avoir, comme les théologiens rationnels, rejeté la thèse aristotélicienne de l’éternité du monde. La démonstration de la finitude du monde est la question qui a le plus occupé Kindī qui lui a consacré plusieurs ouvrages. Celui qui traite la question de la manière la plus étendue est aussi l’ouvrage le plus long que nous ayons conservé de Kindī : Sur la philosophie première. L’extrait à commenter correspond aux alinéas 18 à 20 de la deuxième section de cette œuvre dans laquelle Kindī, après avoir proposé une introduction sur sa méthode philosophique (§§1-7) et livré plusieurs considérations sur la notion d’éternité (§§8-11) développe plusieurs arguments en faveur de l’adventicité du monde (§§12-26). [Objet du texte] Notre texte présente une nouvelle démonstration de cette adventicité. [Objectif du texte] Il vise donc à prouver une nouvelle fois que l’univers n’est pas éternel en établissant préalablement, par un raisonnement logique, la nécessaire connexion et concomitance du mouvement et du corps de l’univers d’abord, et celle du corps de l’univers, du mouvement et du temps ensuite. [Enjeux] L’enjeu général du texte est apologétique – il s’agit de défendre le dogme musulman de la Création au moyen d’arguments rationnels. Dans l’économie générale de la deuxième section de Sur la philosophie première, cet extrait vise à renforcer la démonstration conduite précédemment, en particulier aux alinéas 12 à 14 [texte étudié en classe]. En effet, dans ce texte, Kindī avait démontré la thèse de la Création en deux étapes : il avait (1) démontré, au moyen d’un raisonnement par l’absurde, qu’il est impossible qu’existe une grandeur infinie en acte puis (2) établi que le mouvement et le temps, connexes au corps de l’univers, sont de ce fait nécessairement finis. Or à l’étape (2), le caractère connexe du corps et du mouvement (et du temps qui le nombre) avait été seulement postulé et non démontré, ce qui fragilisait l’argumentation d’ensemble de Kindī. C’est sans doute pour cette raison que Kindī s’emploie, dans notre extrait, à démontrer, par la méthode intellectuelle, c’est-à-dire au moyen d’un raisonnement purement logique, que le corps et le mouvement sont indissociables et ne peuvent donc aller l’un sans l’autre. [Procédure] Kindī procède dans notre extrait en trois temps : dans un premier temps correspondant au §18, Kindī établit la connexion nécessaire entre corps et mouvement à partir d’un double raisonnement par l’absurde inspiré d’un argument d’Aristote. Dans un deuxième temps (§19), Kindī introduit les concepts de temps et d’extension corporelle et pose que corps, temps et mouvement sont indissociables. Enfin (§20), Kindī tire la conclusion générale des mouvements argumentatifs précédents : la durée d’existence du corps de l’univers est nécessairement finie, autrement dit, le monde n’est pas éternel. *** [Première partie] Kindī s’emploie d’abord (§18) à établir la connexion entre corps et mouvement à partir d’un double raisonnement par l’absurde inspiré de l’argument par l’absurde d’Aristote en Physique VIII, 1. Le raisonnement par l’absurde ici déployé a la forme : si P alors Q. Or non Q donc non P. P est ici la proposition que le corps de l’univers a existé sans mouvement puis s’est mis à se mouvoir à un 1 moment donné. P pose donc la dissociation du corps et du mouvement. Elle signifie que le corps de l’univers pourrait exister sans mouvement, ce qui est hautement problématique pour Kindī qui a fait reposer sa preuve précédente (§§12-14) sur la connexion nécessaire entre les deux. Notons que c’est surtout ce point (la déconnexion possible du corps de l’univers et de son mouvement) qui pose problème à Kindī dans cette proposition et non l’affirmation du commencement du mouvement après un repos total (qui est considérée par Aristote en Physique VIII, 1 comme l’expression par excellence de la thèse finitiste). La proposition P suppose deux moments : (1) un premier moment où le corps de l’univers est en repos, où donc il ne se meut pas mais pourrait se mouvoir, autrement dit où il serait possible qu’il se meuve. Dans cette phase donc, le corps de l’univers a le mouvement en puissance mais ne se meut pas effectivement, c’est-à-dire en acte ; (2) un second moment où le corps de l’univers est en mouvement. La proposition P est donc la thèse d’un commencement du mouvement du corps de l’univers à un instant t alors que le corps de l’univers a existé auparavant, en repos. Le raisonnement par l’absurde est complexifié par le fait que Kindī envisage deux possibilités, deux cas de figure pour la proposition « le corps de l’univers était d’abord en repos puis s’est mû ». Le raisonnement a donc la forme : si P, alors Q1 ou Q2. Or non Q1 et non Q2. Donc non P. Q1 est l’affirmation que « le corps de l’univers est un être venu du non-être ». Elle signifie que le corps de l’univers est un être engendré à partir de rien. Le corps de l’univers est donc engendré ex nihilo à un moment donné (c’est la génération du monde) puis demeure au repos avant de connaître un premier mouvement. Q2 est l’affirmation que le corps de l’univers était éternel avant le premier mouvement. Autrement dit, le corps de l’univers aurait existé de toute éternité en demeurant au repos avant son premier mouvement. Kindī va montrer l’absurdité de Q1 dans la partie du texte allant de « s’il est un être venu du non-être (…) » jusqu’à « il est donc impossible, si le corps est un être venu du non-être, qu’il précède le mouvement». L’absurdité de Q1 est démontrée comme suit : si l’on suppose que le corps de l’univers est un être venu du non-être, c’est-à-dire un être engendré/créé à partir de rien (vraisemblablement c’est Dieu qui fait exister le monde à partir de rien dans cette hypothèse), alors l’existenciation en un être à partir du non-être existe, c’est-à-dire que l’acte de faire exister le corps du monde à partir de rien a eu lieu. Or, dit Kindī, l’existenciation – le fait d’engendrer le corps de l’univers à partir de rien – est un mouvement comme cela a été posé précédemment. Lorsqu’il affirme avoir dit cela « plus haut lorsque, décrivant le monde, nous avons dit que l’une des espèces du mouvement était la génération », Kindī fait référence à un passage qui se situe entre la fin du texte établissant la finitude temporelle de l’univers à partir de sa finitude matérielle (§§12-14) et le présent extrait. Dans ce passage (c’est-à-dire au §16 de la seconde section), Kindī explique, à la suite d’Aristote dans la Physique, que le mouvement est un certain type de changement et qu’il compte plusieurs espèces : « (…) le mouvement est un certain changement. Le changement de lieu des parties du corps et son centre, ou seulement de toutes ses parties, est le mouvement local ; le changement du lieu auquel s’arrête le corps avec ses limites, soit qu’elles se rapprochent de son centre soit qu’elles s’en éloignent, est la croissance et la diminution ; le changement de ses qualités accidentelles, sans plus est l’altération ; le changement de sa substance est la génération et la corruption ». Kindī reprend et décrit donc les quatre types de changements de la physique aristotélicienne – le mouvement local correspondant au déplacement d’un lieu vers un autre, l’augmentation/diminution correspondant à la croissance/décroissance d’un corps, l’altération ou changement de qualité et la génération/corruption, c’est-à-dire la venue à l’être/disparition d’une substance. Comme Aristote en Physique VIII, 1, Kindī considère dans notre 2 extrait que la génération est un mouvement. Donc, dit Kindī, la génération du monde (ou ce qui revient au même, son existenciation) a précédé l’existence du monde. Kindī dit que l’absurdité vient du fait que alors que l’on avait postulé au départ que le corps de l’univers, au repos, précédait l’existence de toute espèce de mouvement, nous sommes désormais contraints d’admettre qu’un mouvement, l’existenciation ou génération, a précédé l’existence du corps de l’univers. Kindī marque l’absurdité par sa formule habituelle « ce qui est absurde et ne se peut pas ». La conclusion du raisonnement invalide donc Q1 : il est impossible, dans l’hypothèse où le corps de l’univers est un être venu du non-être, qu’il précède le mouvement. Kindī s’attaque ensuite, de « Et si le corps était éternellement en repos » jusqu’à la fin du §18, à Q2, c’est-à-dire à l’hypothèse que le corps de l’univers ait pu exister éternellement au repos avant de se mettre en mouvement. L’absurdité de cette hypothèse est établie ainsi : postuler Q2, c’est supposer que le corps de l’univers, éternel, passe d’un état où il est au repos effectivement (repos en acte et mouvement en puissance) à un état où il est en mouvement effectivement (mouvement en acte). On suppose donc dans le corps de l’univers un changement d’état : un passage du mouvement en puissance au mouvement en acte. Or, par définition, l’éternel est ce qui ne change pas. Kindī a énoncé cette prémisse plus tôt dans la section 2 de Sur la philosophie première : au §10, il a établi que l’éternel ne subit ni altération ni changement en général. Donc Q2 est impossible : « il est donc impossible que le corps de l’univers ait été éternellement en repos puis ait changé en ce qui se meut en acte ». À ce stade de l’argumentation, Kindī a établi l’absurdité de Q1 et de Q2. Il peut ainsi conclure à l’impossibilité que le mouvement de l’univers commence à un moment donné alors que le corps de l’univers lui a préexisté en demeurant au repos. Quelqu’un pourrait ici lui objecter que certes, il a démontré que le mouvement ne peut commencer pour le corps de l’univers à un instant t après qu’il a été en repos total mais que rien n’empêche de supposer qu’il n’y a pas de mouvement du tout dans le corps de l’univers (l’objection serait d’inspiration éléate). C’est la raison pour laquelle, à la toute fin du §1, Kindī réaffirme le fait de l’existence du mouvement : « or le mouvement existe en lui ». De fait, il y a du mouvement dans l’univers, c’est un donné de la perception sensible. Donc on peut conclure que le corps de l’univers n’a pas précédé l’existence du mouvement. L’ensemble de l’argument par l’absurde déployé ici par Kindī peut être lu en parallèle avec le texte de Physique VIII, 1, 251a8-251b10 dans lequel Aristote pose la possibilité d’un premier mouvement après un repos total du mobile et du moteur de ce mouvement. Aristote envisage d’abord l’hypothèse que le mobile et le moteur sont engendrés avant le premier mouvement puis l’hypothèse de leur éternité avant le premier mouvement. Les deux hypothèses se révélant impossibles, Aristote conclut qu’on ne peut concevoir logiquement que le mouvement ait commencé après un repos total et que donc le mouvement est éternel au sens où il n’est pas de temps sans mouvement. Kindī reprend donc la structure et les hypothèses du raisonnement d’Aristote pour établir précisément la thèse inverse de celle d’Aristote. *** [Deuxième partie] Après une première phrase qui explicite le résultat principal de la partie précédente – le mouvement et le corps sont indissociables, c’est-à-dire que l’un ne va pas sans l’autre et inversement –, le §19 introduit à nouveau, comme le texte des §§13-14, le concept de temps en posant sa connexion nécessaire au concept de mouvement : le temps ne précède pas le mouvement. 3 Les deux sont connexes et ne vont pas l’un sans l’autre. Associé à la prémisse obtenue au §18, on obtient la conclusion que le temps ne précède pas le corps nécessairement, autrement dit lui est connexe et concomitant. Kindī déploie le même raisonnement de manière plus détaillée en ajoutant une prémisse, à partir de « puisqu’il n’y a pas de temps sinon par un mouvement ». Le raisonnement peut être reformulé ainsi : (1) le temps ne va pas sans le mouvement nécessairement ; (2) Or le mouvement et le corps sont indissociables nécessairement ; (3) (prémisse ajoutée) : l’extension du corps, inséparable du corps, est mesurée par le mouvement du corps, inséparable du corps. En effet, le corps ne va pas sans extension (le corps étant un être matériel et l’extension étant définie comme ce dans quoi un être matériel/corporel est) et l’extension ne va pas sans mouvement. (4) (Conclusion) : Donc le temps et le corps sont indissociables nécessairement. Par conséquent, temps, mouvement et corps sont toujours connexes et concomitants. *** Au paragraphe 20, Kindī tire la conclusion générale de l’argumentation précédemment conduite en l’associant au mouvement argumentatif des §§12 à 14 de la section 2 (en particulier le résultat de l’impossibilité d’une grandeur infinie en acte). Kindī propose un double raisonnement que l’on peut restituer ainsi : (I) (a) Le temps est une grandeur, c’est-à-dire une quantité (dans une perspective péripatéticienne, en effet, le temps est le nombre du mouvement, indissociable lui-même de l’extension du corps). (b) Or il est impossible qu’existe une grandeur/quantité infinie en acte. (c) Donc le temps est nécessairement fini, limité en acte. Puis (II) (a) le corps de l’univers et le temps sont indissociables et concomitants (résultat obtenu au terme du §2). (b) Or le temps est fini nécessairement. (c) Donc l’existence du corps de l’univers est finie nécessairement, ce qui revient à dire « qu’il est impossible que le corps de l’univers soit éternel », ce qu’il fallait démontrer. *** [Conclusion] Les §§18-20 de la seconde section de Sur la philosophie première qui constituent notre extrait offrent donc un nouveau mouvement argumentatif qui, comme les §§12-14, établit la finitude de l’existence du monde (corrélative de la thèse de la Création divine) à partir de la démonstration de l’impossibilité d’une durée d’existence infinie en acte de l’univers. Le présent texte a déployé un double raisonnement par l’absurde pour établir de manière définitive une prémisse postulée mais non démontrée précédemment : la connexion nécessaire et la concomitance entre corps de l’univers et mouvement. L’originalité du texte réside dans le détournement du célèbre raisonnement d’Aristote en Physique VIII, 1. Alors qu’Aristote part du postulat d’un commencement du monde après un repos total pour en montrer l’absurdité et ainsi conclure que le mouvement existe éternellement parce qu’il n’est pas de temps où le mouvement n’existe pas, Kindī part du même postulat (développé en deux options parallèles aux deux options du raisonnement par l’absurde aristotélicien) pour aboutir à la conclusion que le corps de l’univers ne peut exister sans mouvement et inversement, prémisse indispensable à sa démonstration de la finitude temporelle du corps de l’univers. Cependant, on peut se demander si, en voulant renforcer sa prémisse au moyen de la structure du raisonnement d’Aristote, Kindī n’affaiblit pas sa démonstration en prenant le risque 4 qu’un lecteur conclut de l’impossibilité d’un commencement du mouvement après un repos total non (pas seulement) à la nécessaire concomitance du corps de l’univers et du mouvement mais (encore) à l’éternité du corps de l’univers et de son mouvement indissociable, précisément parce qu’un commencement du mouvement après un repos total est une absurdité. Reste que le texte de Kindī nous éclaire en retour sur le texte d’Aristote : de l’impossibilité d’un commencement absolu du mouvement après un repos total, c’est aussi à la concomitance entre mouvement et corps physique que l’on peut conclure indépendamment de la question de l’éternité ou non de ce dernier. 5 Corrigé du devoir sur table de contrôle continu : texte de Kindī, Epître sur la quiddité de ce qui ne peut être infini et de ce qu’on appelle infini [Mise en situation] Kindī, philosophe bagdadien du IXème siècle, fait exception au sein du courant de la falsafa pour avoir, comme les théologiens rationnels, rejeté la thèse aristotélicienne de l’éternité du monde. La démonstration de la finitude temporelle du monde est la question qui a le plus occupé Kindī, qui lui a consacré plusieurs ouvrages. L’Épître sur la quiddité de ce qui ne peut être infini et de ce qu’on appelle infini est l’un d’entre eux : elle présente plusieurs démonstrations extrêmement proches de celles exposées dans la deuxième section de Sur la philosophie première, quoique de manière moins développée, ce qui pourrait suggérer que ce texte est antérieur à l’opus magnum du faylasuf. [Objet] Dans ce texte où nous est donnée à lire l’intégralité de l’épître, Kindī, en s’appuyant sur la distinction aristotélicienne entre infini en acte et infini en puissance, s’emploie à déterminer les réalités qui ne peuvent être infinies en acte mais le sont uniquement en puissance. [Objectif] Kindī cherche ainsi à démontrer que non seulement tout corps, c’est-à-dire toute grandeur physique, est nécessairement fini en acte mais encore qu’il en va de même des accidents du corps physique que sont le mouvement et le temps. Kindī vise en particulier à fonder la finitude temporelle du corps de l’univers sur sa finitude spatiale. [Enjeu] L’enjeu est tout à la fois physique, cosmologique, métaphysique et apologétique : il s’agit en effet, en établissant l’impossibilité de tout infini en acte dans le domaine de la nature, de prouver que l’univers est une réalité finie, tant sur le plan spatial que temporel, et en remettant ainsi en question la thèse cosmologique aristotélicienne de son éternité, de défendre la thèse d’une Création divine du monde dans le temps, en accord avec le dogme coranique. [Procédure] Le cœur de l’argumentation (§§3 à 8) est encadré de formules rhétoriques (§§1- 2 et §§9-10) dans lesquels Kindī s’adresse vraisemblablement à un haut dignitaire de l’État abbasside pour répondre à une commande portant spécifiquement sur l’éclaircissement de la notion d’infini. Dans le cœur du texte, Kindī procède de la manière suivante. Dans les paragraphes 3 à 5, Kindī offre une première démonstration de la finitude temporelle du corps du monde : il établit d’abord au §3 quatre axiomes mathématiques (sur l’addition, la soustraction et les rapports de proportion entre grandeurs) qu’il va employer au §4 dans un double raisonnement par l’absurde visant à montrer que le postulat d’un corps infini en acte auquel on retranche une grandeur finie conduit à une absurdité, que le résultat de l’opération soit envisagé comme fini ou infini. Ayant ainsi montré qu’il ne peut exister aucun corps infini en acte, Kindī établit au §5 que le corps de l’univers et ses accidents, temps et mouvement, sont concomitants, ne peuvent exister l’un sans l’autre et sont, par conséquent, finis en acte. Dans les paragraphes 6 et 7, Kindī offre une seconde démonstration de la finitude temporelle du monde : le raisonnement par l’absurde du §6 montre que le postulat d’un temps infini en acte a parte ante conduit à des impossibilités et le §7 rappelle le résultat du §5 pour conclure, à partir de lui, que corps, mouvement et temps ne donc sont pas éternels. 1 Enfin, le paragraphe 8 tire les conséquences des deux démonstrations précédentes : dans le monde physique, il n’existe aucune réalité (ni grandeur, ni temps, ni mouvement) qui puisse être infinie en acte. Toute réalité physique ne peut être infinie qu’en puissance, c’est-à-dire ne peut exister que sur le mode du fini, extensible et augmentable à l’infini. 2

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