ebook img

Dessin animé et animation des films d'amateur PDF

158 Pages·1963·21.12 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Dessin animé et animation des films d'amateur

S. de MARCHI DESSIN ANIMÉ ET ANIMATION 2* édition nouvelle très augmentée avec 168 figures et 26 hors-texte PUBLICATIONS PHOTO - CINÉMA PW| PAUL MONTEL 189, rue Saint-Jacques PARIS-V TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS ....................................................................... 8 GÉNÉRALITÉS..................................................................................... 7 TROIS FACTEURS IMPORTANTS DU DESSIN ANIMÉ Durée - Cadence de projection - Emulsion................................ 14 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES Choix du sujet - Le synopsis - Le pré-découpage - La mise en scène........................................................................................ 23. Le gag..................... 24 L’ÉQUIPE DE RÉALISATION Le réalisateur................................... 28 Le créateur des dessins................................................................ 28 L’animateur..................................................................................... 28 L’intervalliste................................................................................. 26 L’opérateur de prises de vues..................................................... 26 PRÉPARATION DU FILM Etablissement du son utile d’un film pré-sonorisé..................... 27 Standards des dessins................................................................... 30 Matériaux nécessaires pour l’exécution des dessins................... 34 Matériel nécessaire pour la réalisation des dessins.................... 38 LA MACHINE DE PRISE DE VUES Le montage simplifié................................................................... 43 La machine à plan unique, démontable....................................... 48 Cadrage - Mise au point................. 80 La machine à deux plans, semi-fixe sur table............................ 82 Multiplane à poste fixe................................................................... 66 Objectifs à focale variable et travellings en profondeur............... 56 Standards au « plan de flou »......................................................... 87 L’éclairage des dessins - Réglage de l’éclairage......................... 59 Chasse aux reflets parasites........................................................ 61 Les possibilités de la multiplane................................................. 62 Commande électrique de la caméra.......................................... 64 LA CRÉATION DES DESSINS............................................................ 65 L’ANIMATION DES DESSINS................................................................ 68 Les dessins clés.............................................................................. 75 Les dessins intermédiaires............................................................ 82 159 LE GOUACHAGE DES CELLS............................................................ 87 Rendu des couleurs de dessin animé........................................... 88 LA PRISE DE VUES Enregistrement des dessins.................. 89 Nettoyage et récupération des cells........................................... 93 Finition du film .............................................................................. 93 LA POST-SYNCHRONISATION............................................................ 98 L’ANIMATION DANS LE FILM D’AMATEUR........................................101 LA MULTIPLANE ET LE TITRAGE............................... 109 QUELQUES PRINCIPES D’ANIMATION Les lois de l’animation. .................................................................114 Mouvements relatifs et profondeur du champ.................................117 L’animation des mouvements rapides...............................................120 La véracité de l’animation . ..........................................................181 LES PERSONNAGES - LE DÉCOR..........................................................122 QUELQUES EFFETS SPÉCIAUX.............................................................133 Pluie légère - Pluie violente - Orages, éclairs.................................133 Neige - Roulis, descente en vrille..................................................138 Exécution d’un travelling rapide sur un personnage......................136 Principe des truquages réalisables au « plan de flou »...................140 MAINTENANT, QUEL GENRE CHOISIR? Le dessin animé pré-sonorisé . . 143 Le dessin animé post-sonorisé ou post-synchronisé......................143 Le dessin animé pré et post-sonorisé..............................................144 Le dessin semi-animé........................................................................148 Le dessin animé en ombres chinoises...........................................146 Le dessin animé en cinémascope......................................................147 LE FILM D’ANIMATION...........................................................................148 Différents types de films d’animation...............................................149 Préparation du film d'animation..........................................................182 L’équipe de réalisation........................................................................183 L’éclairage..........................................................................................188 La prise de vues...............................................................................188 EN MANIÈRE DE CONCLUSION.............................................................187 Achevé d’imprimer sur les presses de l’Imprimerie LEBOIS-TYPO, à Bar-sur-Aube, pour les Publications Photo-Cinéma PAUL MONTEL, Paris Dépôt légal : 2* trimestre 1963 — N° du registre 31S6 — Imprimé en France Avant-propos Tous les ouvrages de vulgarisation ou d’initiation au cinéma d’amateur effleurent le chapitre du dessin animé, comme un genre de film accessible à l’amateur. Mais, si le principe élémentaire en est toujours assez clairement exposé, un silence quasi-total règne au sujet des détails de réalisation pratique. Plusieurs études furent publiées sur l’animation proprement dite, le dessin animé en général, mais leur examen laisse subsister de nombreuses incon­ nues pour l’amateur. Est-ce, par suite, la cause de rareté des « dessins animés d’amateurs » ? Nous le pensons ! Car s’il est vrai que tout cinéaste digne de te nom s’est, une fois au moins, laissé tenter par un « essai d’animation », rares sont ceux qui ont mené à terme l’entreprise d’un véritable dessin animé. Us ont dû, pour réussir, improviser en tous les domaines, sur de vagues renseigne­ ments et, recréer souvent l’histoire du dessin animé professionnel à ses débuts. Car ce dernier, avouons-le, fut très longtemps avare de renseigne­ ments quant à ses « secrets de fabrication ». Ce n'est qu’en décembre 1959 que l’on put voir à Paris la première expo­ sition technique, montrant les mécanismes de la production industrielle, mis au point par un des maîtres incontestables de cet art moderne : Walt Disney. Car le film documentaire paru quelques années auparavant : « Les secrets de Walt Disney » n’effleurait que le côté pittoresque des Studios de Burbank et non son aspect technique. De nombreux amateurs, sans doute, sont tentés par ce genre de film? Mais, disent-ils : « Par où commencer ?... Et, comment s’en sortir ?... ». Nous avons donc, dans cette seconde édition très largement augmentée, tenu compte des nombreuses questions qui nous avaient été posées à la suite de la parution de notre ouvrage. Nous croyons, grâce à nos lecteurs, avoir fait le tour complet de tous les problèmes que posent le dessin animé et l’animation et avoir donné une solution accessible aux cinéastes amateurs. Il n’est pas question, bien entendu, d’emboîter le pas à l’organisation des studios californiens de Walt Disney,... mais nous serions très heureux si les quelques enseignements d’expérience exposés dans cet ouvrage, pouvaient déblayer la voie et faciliter la tâche de nos amis cinéastes. S. d. M. 5 GÉNÉRALITÉS Qui dit « Dessin Animé », dit avant toutes choses : DESSIN, n est bien entendu qu’un dessin animé ne peut voir le jour sans dessinateur et, il est absolument nécessaire de disposer, à la base de la réalisation, d’un certain « talent de dessinateur » pour façonner les dessins, tout comme il est indispensable d’avoir un metteur en scène et des acteurs pour exprimer l’action, l’idée à exposer, dans un film à scénario ordinaire. Mais nous verrons plus loin qu’il n’est pas impératif que le cinéaste possède ce talent de dessinateur : ce dernier peut fort bien être l’apanage d’une seconde personne. Nous dirons même 1 cette condition est bien préférable pour la réussite finale, car l’association de deux personnalités différentes apporte souvent plus de qualité à l’œuvre commune. Au cours de cette entreprise, rien n’interdit d’ailleurs au cinéaste d’apprendre à dessiner s’il possède quelques dispositions et, de cul­ tiver cette aptitude sur l’exécution des « dessins intermédiaires ». Comme il s’agit presqu’exclusivement, sous l’autorité du véritable dessinateur, d’un travail de copie, on ne peut souhaiter meilleure école de départ pour arriver un jour à composer les dessins. Et nous pouvons affirmer que le cinéaste sera étonné des progrès réalisés au bout de peu de temps. Si le dessin est la matière première du dessin animé, la transposition de celui-ci du papier à l’écran, fait l’objet d’un processus technique entière­ ment du ressort du cinéaste. Q s’agit, en fin de compte, d’obtenir un film portant sur la « pellicule-support » cette longue suite des images auxquelles le projecteur donnera la vie. Nous prendrons pour fil conducteur, tout au long de cette étude, l’exemple de réalisation le plus compliqué, c’est-à-dire l’exécution d’un dessin animé en « 16 mm couleurs, son optique », exemple présentant le maximum de possibilités quant au résultat final et, intéressant particulièrement les cinéastes travaillant en ce format, mais exemple contenant aussi l’inven­ taire de toutes les difficultés de réalisation. LE SON EST INDISPENSABLE AU DESSIN ANIMÉ. Nous préférons une étude générale où chacun, selon ses possibilités maté­ rielles, retient ce qui lui est propre, plutôt qu’une étude « à suspenses »... réservant à chaque chapitre la découverte d’une nouvelle difficulté à vaincre ou, d’une impossibilité notoire. Car le dessin animé est un genre de film qui, par « accoutumance des spectateurs », ne peut se passer du son : On imagine mal un dessin animé muet ou sous-titré ! Le son indispensable pose le problème de son mariage avec le format utilisé, avec plus d’acuité que pour tout autre genre de 7 Départ animation-* Cell : 10 15 PANORAMIQUE HORIZONTAL. — Deux personnages marchent dans une galerie, et nous supposons que la caméra les suit, se déplaçant à leur hauteur. L'animation pour le déplacement de ceux-ci est cyclique, en fonction de leurs pas, et ils restent constamment centrés dans le champ de prise de vues. Les personnages au début de l'animation». Le fond de plan est déplacé avec une avance régulière de droite vers gauche, par le chariot de travelling, avant déclenchement de chaque image. En page 19, une photo agrandie du film montre le résultat de cet enregistrement en noir-et-blanc. film. Dressons donc, dès le départ, les possibilités de réalisations en chacun des formats : Formai 8 mm : Film prê-sonorisê : a) Image distincte et disque séparé (Chanson filmée animée). b) Image et bande magnétique séparée (Chanson filmée animée). Film post-sonorisé : c) Image et bande magnétique séparée (Adaptation d’une histoire). d) Image avec piste magnétique sur film (Adaptation d’une histoire). Format 9,5 mm : Film pré-sonorisé : a) Image distincte et disque séparé (Chanson filmée animée). b) Image et bande magnétique séparée (Chanson filmée animée). Film post-sonorisé : c) Image et bande magnétique séparée (Adaptation d’une histoire). d) Image avec piste magnétique sur film (Adaptation d’une histoire). Format 16 mm : Film pré-sonorisé : a) Image distincte et disque séparé (Chanson filmée animée). b) Image et bande magnétique séparée (Chanson filmée animée). Film post-sonorisé : c) Image et bande magnétique séparée (Adaptation d’une histoire). d) Image avec piste magnétique sur film (Adaptation d’une histoire). Film pré ou post-sonorisé : e) Image avec son optique (Chanson filmée animée ou adaptation d’une histoire). • Dans chaque format, les films du « type a » représentent la bonne vieille technique amateur éprouvée, aisée à mettre en œuvre quoique de plus en plus délaissée, à l’aide d’un simple tourne-disques et d’un projecteur à vitesse de déroulement réglable, c’est-à-dire projecteur entraîné par un moteur électrique universel. Le synchronisme son-image dépend de la parfaite connaissance du film et du disque par l’opérateur projectionniste. • Les films du « type b » et « type c » peuvent être présentés avec des maté­ riels séparés : projecteur à vitesse réglable et magnétophone ordinaire (le synchronisme étant assuré comme pour les films du « type a ») ou, mieux encore projecteur et magnétophone synchronisés mécaniquement ou élec­ triquement. Ce deuxième procédé est un progrès quant à la qualité de la présentation, mais oblige le cinéaste à transporter son matériel chaque fois qu’il veut présenter son film. • Les films du « type d » constituent une excellente formule pour la réalisa­ tion de dessins animés, mais nécessitent un projecteur sonore magnétique dont les standards ne sont malheureusement pas encore stabilisés. L’ « écart son-image », ou distance entre la fenêtre de projection et la tête de lecture n’est pas rigoureusement le même pour toutes les marques de projecteurs et, en passant de l’une à l’autre pour présenter le film, on peut obtenir un décalage systématique du synchronisme son-image, préjudiciable à l’appréciation du film, par les spectateurs. Il faut, en principe projeter le dessin animé sur l’appareil qui a servi à enregistrer le son ou, sur un appareil de mêmes caractéristiques. 10 • Quant aux films du « type e », ils ont l’avantage de présenter un impecca­ ble synchronisme son-image et, de pouvoir se projeter sans aucune diffi­ culté sur n’importe quel type de projecteur sonore optique. De plus, au stade réalisation, la piste optique ou « original-son » est une matérialisation tan­ gible, visible du « fond sonore » musical ou parlé du film, permettant de décompter celle-ci en « pas » ou « nombre d’images », avec une grande facilité et toute la précision voulue. En revanche, les films son-optique sont plus onéreux à réaliser, avouons-le de suite ! Mais pas autant qu’on serait tenté de le croire a priori, étant donné que ce type de film est toujours un film court, de « très court métrage ». Ce problème de son indispensable est d’une très grande importance en dessin animé et, il importe de le résoudre avec précision avant toute autre question, avant même d’aborder l’étude du synopsis du film. Car un dessin animé est un peu une œuvre de longue haleine destinée, en principe comme tout autre genre de film, à être un jour présentée à des spectateurs, cinéastes amateurs ou non, appelée à une audience aussi large que possible et non condamnée à rester enfouie dans les tiroirs de son réalisateur. Or la condi­ tion primordiale, pour pouvoir être appréciée à sa juste valeur, est d’être présentée impeccablement du point de vue technique : c’est-à-dire « pro­ jetée son et image synchrones ». Rien n’est plus désastreux pour le specta­ teur que de voir et entendre à contretemps!... et le moindre petit décalage son-image en cours de projection peut gâcher complètement la présen­ tation d’un dessin animé, comme celle de n’importe quel autre genre de film. Le réalisateur, pour ne pas voir un jour son travail devenir « inutilisable » doit donc, avant toutes choses, s’assurer contre ce risque de « présen­ tation défectueuse possible », en se libérant dès le départ, de systèmes trop compliqués de mise en œuvre du son-synchrone. Sous cet aspect « facilité de présentation », il faut noter que le format 16 mm est incontestablement très favorisé avec la formule son-optique, conséquence directe du « format substandard ». Mais le son magnétique permet maintenant de concurrencer avantageusement cette qualité première du « 16 sonore d’autrefois ». Le format 8 mm n’est pas en reste depuis l’apparition sur le marché du matériel de cinéma d’amateur de certaines réalisations remarquables, autorisant à l’amateur huitiste la mise en œuvre du « son-synchrone » avec une grande facilité grâce au projecteur sonore magnétique 8 mm. Résumons donc l’ordre de classement pour « sécurité et facilité technique de présentation des films à son-synchrone » : 1° Le 16 mm son optique ou « format substandard » (24 images/seconde). 2° Le 16 mm son magnétique sur piste large et le 8 mm son magnétique sur piste, couchée sur le film. 3° Le film image 8 mm et la bande magnétique perforée au pas du 8 mm entraînés par un appareil à moteur unique. 4° Les films 8 ou 9,6 mm avec bande magnétique perforée, entraînés par « deux appareils synchronisés » : projecteur, magnétophone et syn­ chroniseur. Pour tous les détails concernant le son au service du cinéma d’amateur, il est intéressant de consulter l’ouvrage de E. S. Fréchet & S. de Marchi, « La Sonorisation des films d’Amateurs et l’Enregistrement Magnétique ». 11

Description:
Tous les ouvrages de vulgarisation ou d'initiation au cinéma d'amateur effleurent le chapitre du dessin animé, comme un genre de film accessible à l'amateur. Mais, si le principe élémentaire en est toujours assez clairement exposé, un silence quasi-total règne au sujet des détails de réalis
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.