Dossier pédagogique pour l’exposition « Des sangliers et des hommes » 13.11.2010 - 13.02.2011 Musée d’histoire naturelle, Fribourg 2 I. Information de générales 3 II. Atelier guidé pour les classes 4 III. Textes de l’exposition 1. Systématique et répartition 5 2. Anatomie 5 3. Glossaire du sanglier et défenses 6 4. Perception de l’environnement 6 5. Habitat 7 6. Nourriture 7 7. Structure sociale et reproduction 8 8. Traces de sangliers 8 9. Impact écologique 9 10. Mythologie, histoire et arts 9 11. Du sanglier au cochon domestique 9 12. Homme et cochon 10 13. Accidents et maladies 10 14. Grippe porcine 11 15. Conflits entre sangliers et hommes 11 Annexes IV. Fiches d’activités (second dossier) Musée d’histoire naturelle, Fribourg 3 Information générales Durée de l’exposition : Du 13.11.2010 au 13.02.2011 Heures d’ouverture : Tous les jours de 14.00 à 18.00 Pour les classes et les groupes dès 10 personnes : du mardi au vendredi matin de 8.00 à 12.00 Fermeture annuelle : 25 décembre et 1er janvier Entrée libre Adresse Musée d’histoire naturelle Fribourg Chemin du Musée 6, CH‐1700 Fribourg (Suisse) Tel : 026/3058900 E‐‐‐‐Mail : [email protected] Site Internet : http://www.fr.ch/mhn Par l'autoroute A12 : Sortie Fribourg Sud et suivre Fribg‐Sud/Payerne. Au giratoire (env. 300m), suivre Bulle/Marly puis direction Marly/Fribourg. Au carrefour suivant (feux), tourner à droite Bulle/Marly, puis tout droit jusqu'au prochain giratoire. Prendre alors à droite : "Musée d'histoire naturelle". Depuis la Gare : (à pied) emprunter le Boulevard de Pérolles et marcher jusqu’à la fin du boulevard, au giratoire, tourner à droite direction "Musée d'histoire naturelle". (En bus) Bus no 1 "Marly" ou no 3 "Pérolles" ou no 7 "Cliniques", descendre à l'arrêt "Charmettes". Tourner à droite : "Musée d'histoire naturelle". Pour prendre un billet, composez le code 10, "parcours court", prix Fr. 2.20 (Les automates ne rendent pas la monnaie) Musée d’histoire naturelle, Fribourg 4 Atelier guidé pour les classes Atelier Pour les classes de 1P à 6P au Musée d’histoire naturelle de Fribourg Sangliers & compagnie Adepte des bains de boue, goinfre légendaire, menu de prédilection d’Obélix… les clichés qui entourent le sanglier sont nombreux ! Mais connaissez-vous vraiment ce mammifère abondant chez nous ? Savez-vous par exemple que les femelles vivent en groupes appelés des compagnies et que leur structure sociale est très développée ? Que les ragots sont les mâles adultes et qu’ils vivent en solitaire ? Ou que le sanglier a un odorat si puissant qu’il peut sentir la nourriture cachée sous une couche de 30 cm de neige ? Au cours de l’atelier, les enfants auront la tâche de réunir les membres d’une compagnie, égarés dans l’exposition. Des jeux, des expériences mobilisant les 5 sens et des explications leur permettront d’entrer dans le monde des sangliers et de se familiariser avec cet animal au comportement fascinant. Public cible : de la 1 à la 6 primaire ère e Dates : du 15.11.2010 au 13.02.2011 Quand : à convenir Durée : ~1h30 Prix : jusqu’au 31.12.2010 : 100.- par classe dès le 1.1.2011 : 50.- pour les classes du canton de Fribourg (avec le soutien «Culture et Ecole») 100.- pour les classes des autres cantons Animatrice | Contact : Catherine Pfister Aspert [email protected], 077 423 45 52 Musée d’histoire naturelle, Fribourg Textes de l’exposition 5 1. Systématique et répartition Systématique : Classe : mammifères Ordre : artiodactyles Sous‐ordre : non ruminants Famille : suidés Genre : Sus Espèce : sanglier ; Sus scrofa Représentants la famille des suidés : Le tableau en annexe 1 présente des informations sur quelques représentants de la famille des suidés. Aire de répartition : L’aire de répartition du sanglier s’étend sur une grande partie de l’Europe et de l’Asie. Les zones sèches et celles où le sol reste gelé sur une assez longue période ne sont pas colonisées. En Suisse, le sanglier colonise le plateau, le Jura et quelques parties du Tessin et la vallée du Rhône. La colonisation du plateau et des Préalpes n’est pas encore terminée. Des obstacles anthropogènes comme des autoroutes restreignent la propagation. 2. Anatomie Fiche descriptive : Hauteur au garrot : 60‐95 cm Longueur : 90‐120 cm Poids : jusqu’à 350 kg (en Suisse, rarement au‐dessus de 120 kg) Durée de vie : 10 ans (en captivité, jusqu’à 20ans) Vitesse : jusqu’à 50 km/h Vus de profil, les sangliers semblent être massifs et maladroits, mais lorsqu’on les regarde de face, ils sont de constitution fine. D’autres caractéristiques sont la forme triangulaire de la tête, un cou massif et court, des pattes courtes et robustes. Grâce à la forme typique de leur corps, les sangliers peuvent habilement pénétrer dans un sous‐bois très fourni. Le pelage, composé d’un épais duvet, de longs poils rêches et de soies, définit l’apparence du sanglier. Le duvet, dont la principale fonction est la thermorégulation, couvre le corps entier, sauf la tête et les membres. Le pelage sert également de camouflage et de protection mécanique, ainsi que de protection contre les parasites, le soleil et la pluie. Au printemps, les sangliers échangent leur long et épais pelage d’hiver contre un pelage d’été plus léger, sans duvet. Ce processus se produit en trois mois environ et commence en Europe centrale durant les mois d’avril à mai. Durant les 3 à 4 premiers mois, les marcassins sont particulièrement bien camouflés grâce à leur pelage rayé. Leurs stries brun clair leurs permettent de se fondre dans les sous‐bois grâce aux jeux de lumière et d’ombre. Les soies de sanglier, de très grande qualité, sont utilisées pour la fabrication de brosses à cheveux ou à habits. Les meilleures brosses à cheveux sont fabriquées à partir du premier tiers des soies, qui constitue la Musée d’histoire naturelle, Fribourg partie la plus solide du poil et est reconnaissable à la couleur brunâtre/blanchâtre de leurs racines. Selon les 6 fabricants, les brosses à cheveux composées de soies de sanglier soignent la chevelure avec douceur par leur capacité à absorber les impuretés et le surplus de gras des cheveux. 3. Glossaire du sanglier et défenses Glossaire du sanglier : Gibier noir = sanglier Ragot = mâle adulte Laie = femelle Marcassin = jeune sanglier 3 5 2 1 4 6 8 1. Boutoir = groin 7 2. Défenses = canines 3. Ecoutes = oreilles 4. Armure = peau très épaisse en tissu conjonctif adipeux qui recouvre le garrot 5. Vrille = queue 6. Jambes = pattes 7. Pinces = sabots 8. Gardes = ergots en‐dessus du pied, à l’arrière de la patte Terminologie du sanglier selon l’âge 0‐6 mois : Marcassin 6‐12 mois : Bête rousse 12‐24 mois : Bête de compagnie 24 mois et plus : Ragot/Laie Les canines des sangliers mâles, appelées « défenses » dans la langue des chasseurs, sont des trophées de chasse très appréciés. Les défenses peuvent atteindre une longueur de plus de 20 cm. Un tiers des défenses est visible, le reste étant ancré dans la mâchoire. En mâchant, les grès et les défenses s’affutent mutuellement et deviennent ainsi de dangereuses armes aiguisées. 4. Perception de l’environnement 1) L’ouïe, perception auditive : les sangliers entendent parfaitement bien. L’ouïe joue un rôle très important dans la reconnaissance d’ennemis mais aussi pour la communication entre eux. Ils Musée d’histoire naturelle, Fribourg peuvent aussi se reconnaître grâce à leur voix individuelle. La finesse de leur ouïe leur permet par 7 exemple de repérer une souris. 2) La vue, perception visuelle : la vue du sanglier n’est pas particulièrement développée : comparés aux yeux humains, ceux du sanglier ont plus de bâtonnets (perception clair/sombre) et moins de cônes (perception des couleurs). Les sangliers peuvent donc très bien voir dans la pénombre mais perçoivent moins bien les couleurs que les humains. 3) Le toucher, perception tactile : Le groin du sanglier, également appelé boutoir, est un organe tactile particulièrement sensible. Il est recouvert d’une multitude de poils sensoriels (les vibrisses). La lèvre inférieure ainsi que la langue sont des organes du toucher importants qui permettent au sanglier de faire une sélection précise de la nourriture qu’il va ingérer, par exemple, des graines de céréales ou des larves d’insectes. 4) Le goût, perception gustative : Les sangliers ont un sens gustatif très bien développé. Ils sont capables d’éviter les plantes empoisonnées ainsi que de différencier diverses sortes de pommes‐de‐ terre. Ils démontrent par exemple une préférence pour les pommes‐de‐terre à haute teneur en amidon. 5) L’odorat, perception olfactive : L’odorat est un sens très important pour le sanglier. En effet, il l’utilise pour la recherche de nourriture, pour communiquer avec ses congénères ainsi que pour éviter les ennemis. L’odorat est très développé chez le sanglier : la grandeur des cellules olfactives ainsi que la densité des récepteurs surpasse celle du chien. Lorsque le vent souffle dans la bonne direction, les sangliers sont capable de reconnaître un ennemis jusqu’à une distance de 500 m grâce à leur odorat. Ils sont aussi capables de sentir la nourriture cachée sous terre, tels que des larves d’insectes, des nids de souris, des racines ainsi que de la nourriture cachée sous une couche de neige de 30 cm d’épaisseur. Lorsque deux sangliers adultes se rencontrent, ils cherchent immédiatement le contact entre groins pour se reconnaître. Une mère et son petit utilisent également cette technique. Les marcassins reconnaissent aussi leur mère à l’odeur que dégagent des glandes se trouvant sur les pattes avant des laies. 5. Habitat Le sanglier est en principe un animal forestier. Cependant, grâce à sa haute capacité d’adaptation, on le trouve dans divers biotopes tels que les zones à proximité de l’eau, les forêts de chênes cultivées ou le maquis méditerranéen. Les champs cultivés sont également très appréciés et utilisés comme ressources de nourriture. Récemment, on a pu observer le phénomène des « sangliers des villes » comme à Barcelone, Berlin ou à Katowice où des milliers d’entre eux‐ tout comme les renard‐ vivent aux alentours des villes. En été, on les trouve également dans les hauteurs, comme en Suisse où ils grimpent jusqu’à 2000 m d’altitude ou même jusqu’à 4000 m dans les montagnes d’Asie centrale. 6. Nourriture Le sanglier dédie la plus grande partie de son temps à la recherche de nourriture et peut de ce fait parcourir jusqu’à 10 km par nuit. Il est omnivore, ce qui signifie que sa nourriture est autant d’origine végétale qu’animale. Elle dépend de l’offre disponible et peut énormément varier selon l’habitat ou la saison. Tôt dans l’année – dès février‐ la ficaire fausse renoncule profite de la grande luminosité qui atteint facilement le sol forestier : elle grandit et stocke de l’énergie dans ses tubercules avant que les grands arbres n’absorbent la plus grande partie des rayons solaires avec leurs feuilles. Ainsi, de fin mars à début mai, une Musée d’histoire naturelle, Fribourg grande partie du sol forestier est recouvert par les feuilles juteuses vert foncé et par les fleurs jaunes de la 8 ficaire fausse‐renoncule. Les sangliers sont très friands de leurs tubercules nutritifs en forme de massue, tout comme des bulbilles à la base des pétioles des feuilles. Les glands et les faînes constituent en Europe centrale une part très importante de la nourriture du sanglier. Dans les années « grasses » où les chênes et les hêtres produisent particulièrement beaucoup de fruits, les sangliers profitent particulièrement bien de cette nourriture. En conséquence, la population de sangliers peut fortement augmenter, car beaucoup d’individus vont survivre à la période maigre grâce à ce supplément bienvenu. 7. Structure sociale et reproduction Structure sociale : Les sangliers vivent en compagnies et ont un comportement social très développé. Dans la compagnie, il existe une hiérarchie précise, échelonnée selon l’âge et la grandeur corporelle de chaque individu. La laie meneuse, une femelle âgée et expérimentée, guide la compagnie et décide des moments et des lieux où elle se repose, ou encore, cherche la nourriture. La laie meneuse détermine également le moment de la reproduction : en effet, les autres femelles adaptent leur cycle au sien. Quelques termes : ‐ Suitée : laie accompagnée de jeunes ‐ Grande compagnie : constituée de la laie meneuse, de plusieurs autres laies adultes et de leurs petits. ‐ Horde de bêtes de compagnie : plusieurs bêtes de compagnie ‐ Solitaire : sanglier mâle dès 2‐4 ans. ‐ Harem de la période de rut : les ragots, ou mâles solitaires, rejoignent les compagnies durant la période du rut. Reproduction : L’âge de la maturité sexuelle des sangliers varie entre 9 et 18 mois. Le moment de la reproduction active dépend cependant des conditions de vie. La période de reproduction (le rut) dure de novembre à février. Après une période de gestation de 3 mois, 3 semaines et 3 jours, 4 à 6 petits sont mis au monde. Les marcassins naissent les yeux ouverts et avec une fourrure. Ils sont mobiles peu de temps après leur naissance. La période d’allaitement dure 2‐3 mois, bien qu’ils soient capables d’ingérer de la nourriture solide dès la 2ème semaine. 8. Traces de sangliers Les types de traces laissées par le sanglier sont variées : 1) Trace : la trace typique du sanglier se caractérise par deux marques en demi‐lune (les gardes) de part et d’autre des pinces. 2) Coulée : chemin facilement reconnaissable par lequel les sangliers passent régulièrement. 3) Bauge : nid bien caché, sec et à l’abri du vent où le sanglier va se coucher. Egalement utilisé comme cachette pour les marcassins. Les sangliers changent fréquemment de bauge. 4) Housure : traces de boue sur les troncs d’arbres contre lesquels les sangliers viennent se frotter après leur bain de boue. Elles se trouvent souvent à côté des souilles (bains de boue). 5) Souille : lieu où les sangliers aiment se vautrer dans la boue. À part en hiver, les souilles sont visitées toute l’année et tout particulièrement en été. Les bains de boue servent maintenir la température corporelle et à éloigner les parasites. Musée d’histoire naturelle, Fribourg 9. Impact écologique 9 Lorsqu’ils recherchent de la nourriture, les sangliers retournent la surface du sol avec leur boutoir (groin) jusqu’à une profondeur d’env. 30 cm. Avec leur capacité à fouiller dans le sol (vermiller), les sangliers ont un impact écologique important. Du printemps à l’automne, un sanglier remue chaque jour environ 120 m3 de surface forestière ou champêtre, ce qui correspond à environ quatre terrains de football par année ! Les sangliers consomment d’énormes quantités de larves d’insectes, de souris, de graines et de racines. Le vermillage favorise l’aération du sol, le drainage de l’eau et le mélange de l’humus. De même, en déracinant l’herbe et les fougères du sol forestier, le sanglier favorise le rajeunissement naturel de la forêt. Dans les zones humides, le dégagement des sols permet de créer des zones pour des orchidées ou des droséras. Les sangliers sont à l’occasion également des nécrophages, c’est‐à‐dire qu’ils mangent parfois les charognes et débarrassent ainsi la nature des carcasses d’animaux morts. Parfois, ils mangent les pontes d’oiseaux nichant au sol, de jeunes lièvres ou encore des faons. Les sangliers contribuent également à la dissémination des graines et des spores de champignons (par ex, les truffes). 10. La mythologie, l’histoire et l’art Plusieurs légendes ont pour protagoniste un sanglier. En voici quelques‐unes résumées. 1) La Mort d’Adonis : Dans la mythologie grecque, Adonis, symbole de la beauté, est tué à la chasse par un sanglier. Aphrodite, déesse de l’amour et de la beauté, et amante d’Adonis, aurait alors transformé chaque goutte de son sang en fleur. 2) Héraclès et le sanglier d’Erymanthe Le 3ème des 12 travaux commandés à Héraclès par le roi Eurysthée était de capturer vivant un dangereux sanglier ayant provoqué de grands dégâts aux cultures dans la région d’Erymanthe. Héraclès poursuit le sanglier jusqu’à ce que celui‐ci s’écroule d’épuisement. Lorsqu’Héraclès ramène sa proie à Eurysthée, ce dernier, terrifié, se cache dans une amphore. 3) La laie Phaia : Phaia, une laie de la mythologie grecque, terrorise la région autour du village de Crommyon, proche de la Corinthie. Thésée, connu pour sa victoire sur le Minautore, tue finalement le perturbant sanglier. 4) Le sanglier de Calydon : Le roi Oenée de Calydon avait oublié de faire une offrande à Artémis, déesse de la chasse, alors qu’il avait pensé tous les autres dieux. Pour se venger, Artémis envoie alors un redoutable sanglier pour dévaster tous les champs de la région. Méléagre, le fils du roi Oenée, part à la poursuite de l’animal, accompagné des meilleurs chasseurs de Grèce, dont Atalante. Celle‐ci blesse l’animal en premier et Méléagre lui donne le coup de grâce. 5) Le sanglier-enseigne de Soulac-sur-Mer : Pour les gaulois, le sanglier était un animal sacré. Cette enseigne a été trouvée en France en 1989. Elle date du 1er siècle av. JC à l’époque de la guerre des Gaules. Il symbolise la bravoure et l’esprit guerrier des soldats gaulois. 11. Du sanglier au cochon domestique Le sanglier se prêtait particulièrement bien à la domestication car il est omnivore et peut transformer les déchets en précieuse viande. De plus, sa grande fertilité, la croissance rapide des petits ainsi que son facile apprivoisement sotn autant de qualités qui ont contribué à sa domestication. Les différences entre sanglier et cochon domestique sont résumées dans le tableau en annexe 2. Musée d’histoire naturelle, Fribourg Les différentes races de cochons domestiques proviennent toutes du sanglier. La plus ancienne preuve de la 10 domestication du sanglier date du 8ème siècle av. JC : Comme les découvertes archéologiques datant du Moyen‐âge le montrent, il semble qu’il n’y avait pas de très grandes différences au niveau du squelette entre les cochons domestiques et les sangliers de cette époque. Ce n’est que durant les 150 dernières années que les caractères typiques de notre cochon domestique se sont formés, et ceci au travers de la sélection intensive pour une viande de qualité optimale. 12. Homme et cochon Expressions liées au cochon : ‐ Tête de cochon ‐> se dit de quelqu’un qui boude ‐ Avoir un caractère de cochon ‐> avoir mauvais caractère ‐ Ecrire comme un cochon ‐> avoir une écriture illisible ‐ Etre copains comme cochons ‐> être très amis, inséparables ‐ Se demander si c’est du lard ou du cochon ‐> se demander si une chose est sérieuse ‐ Manger comme un cochon ‐> manger de manière sale et en dehors des règles communes ‐ Donner de la confiture aux cochons ‐> Donner quelque chose à quelqu’un qui ne le mérite pas, qui ne sait pas l’apprécier ‐ Il fait un temps de cochon ‐> un temps gris, maussade ‐ Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble que je sache ! ‐> depuis quand est‐ce qu’on se tutoie ? ‐ Un tour de cochon ‐> acte méchant, dur ou injuste ‐ Cochon qui s’en dédit ‐> se dit lors de la conclusion d’un contrat : une promesse d’insulte en cas de parole manquée ‐ Cochonnerie ‐> chose désordonnée et sale 13. Accidents et maladie Sécurité routière : les sangliers sont très mobiles et peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 50 mk/h. A cause de leur poids important, ils sont un véritable risque pour la circulation routière. Sur le dense réseau routier de la Suisse, des accidents avec des sangliers se produisent régulièrement. Durant les dix dernières années, une moyenne de 400 sangliers/an ont été tués par la circulation. La peste porcine classique (PPC) : La peste porcine classique est une maladie virale contagieuse. Les sangliers sont de potentiels réservoirs de cette maladie. Les symptômes sont. Fièvre, comportement anormal (animaux léthargiques), soif, paralysies et crampes, ainsi que de multiples lésions cutanées hémorragiques et des hémorragies internes. La peste porcine n’est pas transmissible à l’homme. Les dégâts économiques qui découlent d’épizooties comme la PPC peuvent être énormes. Aux Pays‐Bas, l’irruption de la PPC de 1997/1998 a provoqué des coûts directs de 2.3 milliards d’euro, autant de coûts indirects et la mort de 12 millions de porcs. La brucellose porcine : c’est une maladie hautement transmissible, due à des bactéries du genre Brucella. Chez les porcs, elle est caractérisée par de multiples avortements et mort‐nés. En Suisse, elle a éte décelée plusieurs fois chez les sangliers. Même s’il n’y a eu aucun cas jusqu’à présent chez les porcs domestiques, le risque de transmission de la brucellose via les sangliers est bien existant.
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