C'est toute l'Inde millénaire qui est évoquée ici : satirique, avec le conte du jardinier accumulant une scandaleuse fortune pour informer, le roi de la cupidité de ses sujets; malicieuse, avec l'histoire du serpent et du pauvre berger sourd; désintéressée, avec les réflexions du pieux brahmane devant un choix fort délicat de talismans; guerrière, par l'évocation de la farouche bataille entre les Pandouides et les Kourouides. Mais aussi et surtout, nous y approcherons de divinités illustres : Vichnou, le dieu d'infinie bonté, conservateur du monde, qui intervient miraculeusement dans la vie des Hindous; Brahma, le dieu créateur, Çiva, le dieu du mouvement et de la destruction. D'autres contes, d'autres légendes évoquent le temps où vécut Siddhârtha - le prince destiné à devenir plus tard le Bouddha - quand toute la nature célébrait la joie de voir paraître celui qui voulait sauver l'humanité et lui révéler la meilleure façon d'être bon.