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Confréries et dévotions dans la catholicité moderne (mi-XVe-début XIXe siècle) / PDF

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CONFRÉRIES ET DÉVOTIONS DANS LA CATHOLICITÉ MODERNE (MI-XVe - DÉBUT XIXe SIÈCLE) Études réunies par Bernard DOMPNIER et Paola VISMARA ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME 2008 Confréries et dévotions: dans la catholicité moderne (mi-XVe- début XIXe siècle) / études réunies par Bernard Dompnier et Paola Vismara Rome: École française de Rome, 2008 (Collection de l’École française de Rome, 0223-5099 ; 393) ISBN 978-2-7283-0794-4 (br.) 1. Confréries -- France -- Histoire 2. Confréries -- Italie -- Histoire 3. France -- Vie religieuse -- Histoire 4. Italie -- Vie religieuse -- Histoire I. Dompnier, Bernard II. Vismara, Paola, 1947- CIP – Bibliothèque de l’École française de Rome ∞ ISO/CD 9706 © - École française de Rome - 2008 ISSN 0223-5099 ISBN 978-2-7283-0794-4 BERNARD DOMPNIER ET PAOLA VISMARA AVANT-PROPOS Les dix-huit contributions que recueille ce volume ont d’abord été présentées oralement lors d’un colloque tenu à Rome en octobre 2003 à l’initiative conjointe du Centre d’histoire « Espaces et cul- tures » (Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand), de l’Università degli studi de Milan et du Centre d’anthropologie religieuse euro- péenne (EHESS), avec le soutien de l’École française de Rome. Comme le titre du volume le souligne, l’approche choisie insiste sur la dimension religieuse des confréries; plus précisément même, elle privilégie l’étude de celles-ci comme voie d’approche des perma- nences et des mutations dévotionnelles dans la catholicité, de l’âge des Réformes au premier XIXesiècle, longue période marquée par la diversification des objets de la piété des fidèles, l’approfondissement de la démarche religieuse personnelle et le renforcement des règles de comportement du chrétien. Les confréries qui, par leur titulatures et leurs règlements, fournissent de riches informations sur ces évolu- tions, portent encore témoignage de bien d’autres aspects de la vie de piété des fidèles, tels que la permanence de la quête de protection exprimée dans le culte des saints ou encore l’accroissement du contrôle des clercs sur la religion des laïcs. En dépit d’une historiographie déjà très riche des confréries, ces aspects n’avaient que peu retenu l’attention des chercheurs jusqu’à une période relativement récente, peut-être parce que – plus large- ment – les pratiques cultuelles du catholicisme moderne rencon- traient des difficultés à être reconnues comme véritable objet d’his- toire. Cette situation change profondément aujourd’hui et de nou- velles lectures s’imposent progressivement, tendant à examiner ces pratiques selon des clés d’histoire culturelle. À titre d’exemple, et sans prétention à l’exhaustivité, on peut ici citer les pistes ouvertes par les recherches sur le disciplinamento ou encore les riches suggestions offertes par les études sur les enjeux politiques des cultes locaux ou nationaux. Le moment semblait donc venu de faire le point sur les acquis des travaux récents et de confronter aussi les problématiques et les méthodologies. La richesse des deux traditions historiogra- phiques – française et italienne – dans ce domaine appelait la 2 BERNARD DOMPNIER ET PAOLA VISMARA réunion de chercheurs des deux pays pour un ample tour d’horizon. Mais un autre facteur invitait encore à la configuration choisie pour ce colloque: l’histoire des confréries et des dévotions s’appuie aujourd’hui plus délibérément qu’hier sur les sources archivistiques romaines, à travers notamment l’exploitation des brefs d’indulgences concédées par la papauté et des agrégations aux archiconfréries. En France notamment, où l’histoire des confréries a longtemps privilé- gié les sources locales, la mise en perspective de celles-ci avec les documents romains devient de pratique courante, et les phénomènes sont plus volontiers abordés avec une recherche attentive aux élé- ments d’unité et de spécificité des divers espaces. D’où la volonté de ne pas clore la rencontre sur l’étude de territoires particuliers, mais de faire une large place aux approches thématiques, que traduisaient les titres des demi-journées du colloque : « Les confréries, vecteurs privilégiés de la dévotion », « Pastorale, confréries et dévotions », « Confréries, spiritualité et société », « Typologie des confréries et typologies des dévotions », « Géographie des confréries et des dévo- tions ». L’ordre de présentation des communications est repris dans le présent volume, même si – en raison de la richesse de nombre d’entre elles – il a paru préférable de ne pas les enfermer, dans la ver- sion écrite, dans le cadre un peu étroit de parties pré-déterminées. C’est enfin un plaisir pour les organisateurs de la rencontre d’ex- primer leurs remerciements à tous ceux qui ont contribué à sa réus- site. Outre les institutions déjà évoquées, qui ont apporté le concours financier nécessaire à la tenue de cette réunion, on citera ici les col- lègues qui ont assuré des présidences de séance et participé à la table ronde conclusive: Sofia Boesch Gajano, Philippe Boutry, Sara Cabibbo, Marina Caffiero, Luigi Fiorani, Jacques Le Brun, Mario Rosa, Marc Venard. Une gratitude particulière va à l’École française de Rome, qui a hébergé le colloque et accueille les Actes dans sa col- lection, et à ses deux directeurs successifs: André Vauchez a suivi ce projet depuis ses origines et l’a soutenu avec un intérêt jamais démenti; Michel Gras, qui venait de prendre ses fonctions, a accep- té d’ouvrir la rencontre. Brigitte Marin, directrice des études d’his- toire moderne et contemporaine, a accompagné la préparation de cette rencontre et sa publication avec compétence et sympathie. Bernard DOMPNIER Paola VISMARA ROBERTO RUSCONI « TESORO SPIRITUALE DELLA COMPAGNIA » I LIBRI DELLE CONFRATERNITE NELL’ITALIA DEL ‘5001 Durante il ’500 le pubblicazioni a stampa promosse in Italia dalle confraternite dei laici devoti fanno la propria comparsa secon- do un andamento assai significativo, che riflette la temperie com- plessiva della vita religiosa e soprattutto le sue mutazioni nel corso del secolo, dal momento che, almeno nei decenni iniziali, esse rap- presentano una sostanziale propaggine delle iniziative da loro intra- prese nell’ultimo quarto del ‘400, dopo l’introduzione della stampa a caratteri mobili2. Si trattava peraltro di un numero ridotto di edizio- ni, che conobbero un moderato incremento nei decenni centrali del secolo, fra 1531 e 1560, assai verosimilmente anche in rapporto con le diverse iniziative di rinnovamento devozionale e pastorale attesta- te in quegli anni. Successivamente a quella data si registrò, invece, un notevole incremento di tali pubblicazioni a stampa, anche per effetto delle deliberazioni adottate nel corso del Concilio di Trento e dei riflessi che esse ebbero sulle iniziative pastorali di taluni rappre- sentanti particolarmente significativi dell’episcopato italiano, ai quali il disciplinamento del mondo confraternale apparve senza dubbio un significativo obiettivo della riforma religiosa all’interno della Chiesa cattolica3. 1 La citazione nel titolo corrisponde alle prime parole di un frontespizio, come: Tesoro spirituale della Compagnia della Santissima Concettione della beata Vergine Maria. Nella chiesa di Santa Croce di Firenze, Firenze, Giorgio Marescotti, 1580 (CNCE 15620: 80, [4] p.; 16°). 2Cfr. R. Rusconi, Pratica cultuale ed istruzione religiosa nelle confraternite ita- liane del tardo medio evo: «libri da compagnia» e libri di pietà, in Le mouvement confraternel au Moyen Âge. France-Suisse - Italie (Actes de la Table Ronde ... Lausanne 9-11 mai 1985), Roma, 1987, p. 133-153. Si veda anche R.M. Dessì, Parola, scrittura e libri nelle confraternite. I laudesi fiorentini di San Zanobi, in Il buon fedele. Le confraternite tra medioevo e prima età moderna, Verona, 1998 (Quaderni di storia religiosa, V), p.83-105 (che riguarda però i libri manoscritti). 3 Per una presentazione generale si può sempre ricorrere a C. F. Black, Italian Confraternities in the Sixteenth Century, Cambridge, 1989 (trad. it. Le con- fraternite italiane del Cinquecento, Milano, 1992) Cfr. da ultimo gli studi raccolti in N.Terpstra (a cura di), The Politics of Ritual Kinship. Confraternities and Social 4 ROBERTO RUSCONI Se i dati numerici risultano comunque significativi anche sul piano meramente quantitativo4, da soli essi non sono del tutto ade- guati a rappresentare la complessità del fenomeno5, che deve essere quindi esaminato per mezzo di un’indagine mirante a mettere in luce le differenti categorie di pubblicazioni a stampa che in manie- ra diretta ed esplicita fecero capo alle confraternite nel corso del secolo XVI6. Naturalmente, se questi erano i principali libri di lettu- ra a fini di edificazione per i confratelli appartenenti alle associazio- ni devote dei laici, non lo erano certo in maniera esclusiva7: alquan- Order in Early Modern Italy, Cambridge, 2000. Più specifici gli interventi di D.Zardin, Il rilancio delle confraternite nell’Europa cattolica cinquecentesca, in C. Mozzarelli e D.Zardin (a cura di), I tempi del Concilio. Religione, cultura e società nell’Europa tridentina, Roma, 1997, p. 107-144 (che alle p. 110-112 si occupa in particolare dei libri delle confraternite) e Tra chiesa e società ‘laica’: le confrater- nite in epoca moderna, in Annali di storia moderna e contemporanea, 10, 2004, p.529-543. Non esiste per la prima età moderna un repertorio come M.Gazzini (a cura di), Bibliografia medievistica di storia confraternale, in Reti Medievali – Rivista, 5 (2004) [www.dssg.unifi.it/_RM/rivista/biblio/Gazzini.htm]. 4Per ragioni di natura pratica, a fronte della vastità del potenziale campione di pubblicazioni, si farà riferimento quasi unicamente alle edizioni individuate nel Censimento nazionale delle edizioni italiane del XVI secolo, curato dall’Istituto Centrale per il Catalogo Unico : Le edizioni italiane del 16. secolo. Censimento nazionale, IV: C.Chiesa di S.Barbara – Czernins, Roma, 1996, p.125-154, num. 5649-5985 (vi si veda anche l’Appendice II, per le forme varianti delle denomina- zioni, alle p.276-283), e disponibile anche in rete (http://edit16.iccu.sbn.it). Ad esso rimanda la sigla CNCE, accompagnata dalle indicazioni relative alla consi- stenza della singola edizione, perché utili a cogliere la fisionomia di una determi- nata pubblicazione. Per altrettanto evidenti motivi si rinuncia a fornire rinvii bibliografici esau- stivi, relativi alle specifiche confraternite nominate nel testo. 5 Per quanto riguarda la distribuzione dei titoli nei rispettivi decenni del secolo XVI, si segnala che una consultazione on line di Edit 16, eseguita nel set- tembre 2003 e ripetuta nel febbraio 2005, ricercando il termine «confraternita» come autore, ha dato i seguenti risultati: 1501-1510 2 (2) 1551-1560 12 (13) 1511-1521 3 (5) 1561-1570 33 (40) 1521-1530 5 (5) 1571-1580 62 (67) 1531-1540 8 (8) 1581-1590 90 (98) 1541-1550 13 (13) 1591-1600 61 (67) 6 Sul libro religioso nella prima età moderna si vedano E. Barbieri e D.Zardin (a cura di), Libri, biblioteche e cultura nell’Italia del Cinque e Seicento, Milano, 2002, e in particolare E.Barbieri, Fra tradizione e cambiamento: note sul libro spirituale del XVI secolo, p.3-61. Più in generale si veda U.Rozzo, Linee per una storia dell’editoria religiosa in Italia (1465-1600), Udine, 1993, ma anche U.Rozzo e R.Gorian (a cura di),Il libro religioso, Milano, 2002. 7Per la significativa analisi di un caso, relativo a una confraternita ambro- siana nel 1566, si veda R. Bottoni, Libri e lettura nelle confraternite milanesi del secondo Cinquecento, in N.Raponi e A.Turchini (a cura di), Stampa, libri e lettu- re a Milano nell’età di Carlo Borromeo, Milano, 1992, p.247-277. « TESORO SPIRITUALE DELLA COMPAGNIA » 5 to più ampia e articolata poteva essere una proposta religiosa e devozionale affidata alla stampa, ad esempio nelle intenzioni di un prelato riformatore come il cardinale arcivescovo di Milano, Carlo Borromeo8(1565-1584), oppure nelle direttive indirizzate ai membri delle loro congregazioni devote da parte della Compagnia di Gesù9. Accuratamente rilegato in cuoio dal possessore, Sebastiano Torello10, un esemplare del Libro da Compagnia secondo il nuouo bre- viario, et ufizio della beata Vergine, riformato dalla santità di n.s. Pio papa quinto, e confermato da n.s. papa Gregorio XIII. Con indulgen- ze, e con priuilegio del serenissimo Gran Duca di Toscana, pubblicato a Firenze nella stamperia di Bartolomeo Sermartelli nel 157711, rap- presenta da molti punti di vista un incrocio singolare degli elementi che, nel corso del secolo, interessarono i libri che le confraternite dei laici devoti fecero stampare a proprio uso. In questo caso ci si collocava all’interno del grande filone delle confraternite dei disciplinati (o battuti), che soprattutto a partire dalla metà del secolo XV avevano costituito un fenomeno associati- 8Negli Ordini delle Confraternita della Gloriosa Vergine Maria di Consolatione trasferita nella chiesa collegiata di San Stefano in Brolio. Milano, Valerio e Girolamo Meda, 1571, citati in R. Bottoni, Libri e lettura cit., p. 285, si leggeva: « I fratelli che sapranno leggere habbiano alcuni libri spirituali volgari, come l’Essercitio della vita christianadel padre Loarte della Compagnia di Iesu, overo la Guida de’ peccatori del Granata, o simili altri». 9Per la circolazione di questo genere di pubblicazioni all’interno delle con- gregazioni legate alla Compagnia di Gesù si veda D. Zardin, La «pia institutio» dei Gesuiti. Congregazioni, libri di regole, manuali, in M. Hinz, R. Righi e D. Zardin (a cura di), I Gesuiti e la « Ratio studiorum », Roma, 2004, p. 97-137 : specie p. 104-105. Più in generale su questo genere di associazioni dei laici devoti cfr. L. Lazar, The First Jesuit Confraternities and Marginalized Groups in Sixteenth- Century Rome, e M. Lewis, The Development of Jesuit Confraternity Activity in the Kingdom of Naples in the Sixteenth and Seventeenth Century, in N.Terpstra (a cura di), The Politics of Ritual Kinshipcit., p.132-149 e p.210-227. 10M.A.Visceglia, Carnevali romani: il ritorno e la trasfigurazione dei trionfi antichi, in L.Fiorani e A.Prosperi (a cura di), Roma, la città del papa. Vita civile e religiosa dal giubileo di Bonifacio VIII al giubileo di papa Wojtyl⁄a, Torino, 2000 (Storia d’Italia. Annali, 16), p. 158, nota 183 e p. 159, nota 187, gli attribuisce dubitativamente: Ordine delle feste celebrate in Roma, per Carnevale, nella Piazza di Agone, e di S.Pietro, con la dechiaratione, e significato delli carri che intervenne- ro e degli altri progressi e inventioni, Roma, 1539, e Gli grandi trionfi, feste, pompe et livree fatte dalli Signori Romani per la festa d’Agone, et di Testaccio con il signifi- cato de li carri et Imprese che vi erano et il nome di tutte le Arti che intervennero, Roma, 1545. Si veda comunque S. Torello, Il Belissimo ordine tenuto nella solen- ne e magnanima intrata nella elicissima Città di Roma, dal Serenissimo Gran Duca di Toscana il dì 28 di Febraro, Viterbo, Sebastiano Colaldi, [dopo il 1570] (CNCE 24293). 11CNCE 15383 ([16] 270 [1] p.: 4°). È stato consultato l’esemplare conserva- to a Roma, Biblioteca Casanatense (segn. c.XVII.8). 6 ROBERTO RUSCONI vo assai vivace, anche per la loro autonomia organizzativa nei con- fronti delle istituzioni ecclesiastiche e degli ordini regolari (sia pure alquanto parziale sul piano liturgico e sacramentale)12. Si trattava in effetti dell’ennesima riedizione di un manuale, nel senso letterale del termine : vi erano contenuti tutti i rituali, nel cui esercizio si mani- festava la dimensione devozionale della confraternita. Ai libri litur- gici veri e propri lo assimilavano i caratteri della stampa, dove si alternavano il rosso delle rubriche, in genere in italiano (dal momen- to che fornivano indicazioni ai fini dell’espletamento del rito), e il nero delle preghiere, rigorosamente in lingua latina13 : in particola- re nel momento in cui ci si voleva adeguare alla riforma dell’officia- tura liturgica voluta da Pio V e confermata da Gregorio XIII14 – a riprova del fatto che il laicato devoto si allineava, in questo caso, al sequestro biblico operato ai danni delle traduzioni volgari della Bibbia15. Il volume, preceduto da una lettera di dedica in latino al cardinale Alessandro de’ Medici, datata 15 gennaio 1577, ostentava un’autorizzazione del vicario dell’arcivescovo di Firenze Antonio Altoviti, risalente a cinque anni prima. Nel corso del secolo XVI, in effetti, il « Libro da Compagnia ovvero Fraternita dei Battuti » aveva continuato a essere stampato, come era accaduto nell’ultimo quarto del secolo precedente16, e in almeno tredici edizioni : dalla tiratura effettuata da Bartolomeo de’ 12Sui disciplinati in genere e sul ruolo che venne loro assegnato da un pre- lato riformatore come Carlo Borromeo si vedano almeno D. Zardin, La riforma delle confraternite di Disciplinati in una sconosciuta «Regola della compagnia della Penitenza», in Id., San Carlo Borromeo ed il rinnovamento della vita religiosa dei laici, Legnano (Milano), 1982, p. 7-54 ; Le confraternite bresciane al tempo della visita apostolica di Carlo Borromeo, in San Carlo Borromeo a Brescia (Atti del con- vegno di Rovato), Rovato (Brescia), 1987, p.123-151: specie p.130-142; e più in generale Id., Relaunching confraternities in the Tridentine era: shaping conscience and Christianizing society in Milan and Lombardy, in The Politics of Ritual Kinship cit., p.198-200. 13Sull’estensione del controllo censorio all’ambito della preghiera, anche pri- vata, si veda ora G.Caravale, L’orazione proibita. Censura ecclesiastica e letteratu- ra devozionale nella prima età moderna, Firenze, 2003, e in precedenza G.Fragnito, «Dichino corone e rosarii»: censura ecclesiastica e libri di devozione, in D. Montanari (a cura di), La religione della Serenissima, in Cheiron, 17, 2000, num. 33, p.135-158. 14Su questa temperie, in cui ebbero luogo la riforma del Breviario(1568), del Messale (1570) e del Martirologio romano (1586), si veda S. Ditchfield, Liturgy, sanctity and history in Tridentine Italy. Pietro Maria Campi and the preservation of the particular, Cambridge (UK),1995. 15Si veda soprattutto G.Fragnito, La Bibbia al rogo. La censura ecclesiastica e i volgarizzamenti della Scrittura, Bologna, 1997. 16 Cfr. R. Rusconi, Pratica cultuale ed istruzione religiosa nelle confraternite italiane del tardo medio evo: «libri da compagnia» e libri di pietàcit. « TESORO SPIRITUALE DELLA COMPAGNIA » 7 Libri a Firenze il 7 agosto 1511, un volume in quarto di 84 carte non numerate17, a questo ben più voluminoso esemplare stampato nelle stessa città da Bartolomeo Sermartelli nel 1577, la cui consistenza in maniera significativa arrivava a oltre 270 pagine nel medesimo for- mato. Le sue riedizioni avevano costellato i decenni del secolo XVI ed erano apparse a stampa nelle principali città italiane18, sottoli- neando anche nei rispettivi frontespizi il carattere del volume, come il Libro da Compagnia, o ver Fraternita … con l’officio del Sacramento, et con l’officio de la Madonna ordinato per tutto l’anno, e l’officio della Settimana Santa e disteso per ciascun anno19, ovvero il Libro da Compagnia, ouero Fraternita, con l’officio del Santissimo Sacramento, et con l’officio della Madonna ordinato secondo i tempi, e con l’officio della Settimana Santa distinto per i suoi giorni20(un’edizione contem- poranea a Venezia nel 1556 a opera del medesimo editore, gli eredi di Pietro Ravani, sia pure di formato diverso, ad attestare ulterior- mente la domanda di un siffatto genere di libro, di certo non esclu- sivamente locale). A rendere del tutto singolare l’esemplare di Sebastiano Torello, comunque, fu la particolare cura con la quale il possessore del volu- me, in corrispondenza delle sue specifiche partizioni, si era preoccu- pato di inserirvi metodicamente un rilevante numero di stampe a carattere devozionale, a evidente complemento visivo delle preghie- re che si distendevano sulle pagine del proprio esemplare del libro21. Qualora non si trattasse di opuscoletti ovvero di fascicoli di poche carte, nei libri a stampa delle confraternite era spesso presen- te un testo iniziale, nel quale si ripercorreva la memoria dei diversi avvenimenti che si erano verificati all’inizio della storia di una spe- cifica associazione. Il più delle volte semplicemente vi si indicava perché si fosse addivenuti a una nuova redazione delle norme che la 17CNCE 15377 ([84] c; 4°). 18 Siena 1509 (CNCE 15809) ; Firenze 1511 (CNCE 15377) ; Firenze 1521 (CNCE 15378) ; Venezia 1535 (CNCE 15384) ; Firenze 1539 (CNCE 15379) ; Venezia 1542 (CNCE 15795); Firenze 1552 (CNCE 15380); Venezia 1556 (CNCE 15385 e 15798); Firenze 1563 (CNCE 15382 e CNCE 15381); Firenze 1565 (CNCE 55417); Bologna 1574 (CNCE 15376); Firenze 1577 (CNCE 15383); Vicenza 1592 (CNCE 15386). 19Venezia, eredi di Pietro Ravani e soci, 1556 (CNCE 15798: 158, [2] c.; 8°). 20Venezia, eredi di Pietro Ravani e soci, 1556 (CNCE 15385: 158, [2] c.; 4°). 21Alcune di esse sono state riprodotte in G. Palumbo, I giubilei del Cinquecento tra Riforma e Controriforma, in M.Fagiolo – M.L.Madonna (a cura di), La storia dei giubilei, II : 1450-1575, Firenze, 1998, p. 231-232 e 235, peraltro con l’errata indicazioni di Torello come autore del volume, che derivava da M.L.Cammarata, E.Pannozzo e M.G.Pasqualitti, 1575. Pellegrinaggio spirituale e pellegrinaggio anti- quario, in Immagini di giubilei nei secoli XV-XVIII(mostra iconografico-documen- taria. Roma, Palazzo Braschi, ottobre 1975), Roma, 1975, p.34-41.

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