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B. Rabani Mauri, Fuldensis abbatis et Moguntini archiepiscopi, opera omnia, juxta editionem Georgii Colvenerii ano 1617 coloniae Agrippinae datam ... variis praeterea monumentis ... aucta et illustrata PDF

628 Pages·1864·78.47 MB·Italian
by  Migne
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P A T R O L O G LE — CURSUS COMPLETUS, SEU BHUJOTBECA CMIVKRSAU6, INTEGRA, UNIFORMIS, COMMO»A. OECONOMILA, ONNHM SS. P4TK11, DdCTOflll SdlPTMUhW «GCLESIiSTIGvftli, SffTS LATIHORUM, SIVB GRJKCORUM, gr/r AB MTO APOSTOLICO AD MTITMH INNOCENTU iii (ANN. ISIO) PBO LATINIS, MT JJ>CONClUI riOR&NJINI TiMPORA (ANN. 1459) PRO GKMCXS FLORUiLRVNT : RECUSIO CHRONOLOGICA OMNIUM QU£ £X£T1TERE M0NUMENTORUM CATHOLIC/E TRAD1TI0NI6 PER QUiNOECIM PR40RA ECCLESLE SJECULA ET AMPLIUS, lOtTA tDlTtONBS ACCUBAT188IMAS, INTBR 8tCDMOtJB NONMULUS GODICItUS MAMOSGtlPTJft COLLATAS, PttQBAM DILtGF.fl- TBt CA8TIQATA; DlSREtTATlOMltUS, COMMEMTAtllS VAtllSQOR LECTIONJBUS CONTINEMTBR ILLUSTSATA ; OMNIHH8 0rRtltU8>0ST AMFUSftlMAS ED4TIOHES QU« TtlftOS MOT18BIMI8 SMC0LI8 DBSEMTUS AB80LOTA8, DETRCTM AOCTA^ JNDICIBUS OBJMMARII8 TRL RTIAM AMALtTICIS, 8WGOLOS 8IVR TOMOft, SIVR AOCTORRS ALICUJUS MOMBRTI SORSBQf EMTIDUS, ROMATA ; CAPITULIB INTRA IPftUM TKITUM RTTR DISPOSITIS, NRCNON RT TITULI8 ftlNGftLAROM PAOIMAtUM MA*G4MBM SOPBtlORRM RISTIllCURNTIBUS 8UtJBCTAMQUBM A TERIA M SHMIFI- CANTItUS, ADOtNATA J OPBtlBUS COM DUftllS, TUM APOCtTPRIS, ALIQUA VERO AUCTOJUTATB I* OtDIMB A.D TRADITIONEM ECCLKSlASTICAM FOLLENTltUft, AMPLIPICATA ; fti CE*TIB ET ftUADRAClHTA IHDICIBUS SUB OMNI RESPECTJJ. 8CILICBT, ALPRARBTICO, CDROMOLOGSCO, ANALVTICO, ANALOCICO, ftTATIBflCO, 6TMTBRTICO , BTC, RES BT AUGTORES BIHHWHTIBUS, ITA UT NOM SOLUM 8TR- D16S0 , ftCJ» MEGOTUS MSPLICATO , BT 81 FORTE 8IMT , PICMS RTIAM RT IMPERITI8 PATEAMT OMMES - ftft. PATRES, LOOOPLBTATA; SED PRJS8ERTIM DUOBUS IMMENSIS ET GENERALIBUS INDIClBUSj ALTKBO SCfLICBT KERUM, 000 C0N8ULT0, QOIDQUID MON 80LUM TALIS TALIStR PATBt, VEMUM ETIAM OMU8QUIS0UR PATtUM, ABSQUE ULLA EICEPTIONE, IM QUOOLIRRT TBRMA SCtlPSKtiT, UMO INTUITU CONSPICJATUt; ALTERO SCIUPTURifi SACRiE , EI 000 LBCTORi COM- PRtltB SIT OtVIUM QUINAM PATRBS BT IM QMItUft OPBAOM SUOtUM LOCIS ftlNCULOS SLMGJJLOftUM LlttOtOM ftCtJPTUt JI VCRSOS, k PRIMO GERSSBOf OSQOB AD MOVISSIMOM APOCALtPSlS, COMMRNTATI SINT SJRttTlO ACC0RATI8SIMA, CJFTtRtSQUR 0MNIRU8 PACILR ANTRPONRNDA, 81 PBtPENDANTUR CIIAtACTEtUM NITIDITAS, CMART* QOALITAS, INTR0RITA8 TEITU8, C0RRRCTI0NI8 PEtPBCTIO, OPEtUM RECUSOtUM TUM VAtlBTAS TUM MUMBBU8, FOtMA VOLUMIMUM PESQUAM COMMODA SltlQUB 1M TOTO PATSOLOGLB DECUR&O COMSTAMTRR SiMILIS, PtETII BIIGUITA8, PtjBSBtTIMQUE I8TA COLLBCTIO UMA, MBTIIODICA BT CHAONOLOOtCA, ftKYCKNTOftVM JFtASMBNTOtUM OPUSCULOtCMQUE «ACTEM08 BIC ILUC 8PARS0R0M, VEL BTIAM IMEDlTOBUM, PSIMUM AOTBM 1M ROSTtA BltLIOTBBCA, BI OPEtltOB BT MSS. AD OMNES JLTATES, LOCOS, UNGUAS POtMASQOB PBtTINKNTIBOS « COADUNATOtUM, BT EI UfNUMEtlS OPEtOJUS TRADITiOtlRM CATHOLICAM COtfFLANTIBUS, OPUS UNICUM MIRABILITBR EPFlCIEHTlUM. SERIES LATmA,/ !N QUA FRODEUNT PATRES, DOCTORES SttuMMiSSQtjti ECGLKSUB LAVTINJI A TERTULLIANO ADINNOCERTIUM III. ACCUBA 1NT£ • J•> Jfil UX& NE\ ' :• RRlMfolhccBe derl anircrsftt, SIVE CUHSVWM COMPLR^JUHl III SWGULOS SCKNTLB ZOCLESUmCM RAM08 RUMTORB. fATROt.OOIA. AD MISTAt IPSI08 ECCLESIM, IM 00AS PARTRS DIVIDITOR, ALIAM MRMPR LATINAM, ALIAM ORJBCO-LATINAM: AMBJt PARTMS PRNB JAM IMTEGRR EIABATJE 8UNT. LATINA, DUCBNTI8 ET VIGINTI DU0R08 V0LUM1NIBU8 MOLR 8UA STAM8, DRCRM ET CENTUM SUPRA MILLE FEANC08 VENIT : Gt^CA DUPLICt EDITIONB TtPIS MANDATA B8T. PRIOt GtJECUM TBITOM UNA CUM VEBSIONE LATINA LATERALl COMILECTlTUt, NOVBMQUE ETCENTUM VOLUMtNA, PRO PRIMA SERIE GJLCCA, NON RICEDIT. POSTEtlOR AUTKM VER810NEM LATINAM TAMTOM EXRttET, IDBOQUB INTJU QUINQUB ET QUIMQUAGIMTA TOLOMINA RBTINETUR. SECUNDA SEtlES GRJSCO-LATIMA SEXAGINTA V0L0M1RA PROBABILITRR MOM SOPERABIT ; DUM HUJOS TRRSIO MRKR LATUIR TRIGINTA VOLUMINIBUS ARSOLVRTUR. OMOMQOODQOR VOLUMEM CK#CIH-LATHI0M OCTO, URUMQUODQUE NKtB LATINOM QOINQOE FtANCIS SRLOMMODO BMITUt : UTtORlQUR VRKO» •T PRBTII BOfOft BBNBFICIO FRUATUR RMPTOR, COLLECTIONEM INTEGRAM, 8IVR LATINAM, SIVR GRJICAM COM- PAKBT NCCBSSB EtlT; SBCUS BNIM CUJUSQUE VOLUMIMIS AMPLtTUDIMEM MECMON ET DIFFICULTATE8 VAtlA PRETIA AQUABUNT. ATTAMEN, 81 QUIS EMAT INTEGtB ET SEORSIN COLLBCTIOWBM GtJECO-LATJNAM, VBL EAMDEM EE Gt J-CO LATIME VEBSAM, TUM QUODQUE VOLUMBN PtO NOVEM VEL PtO SEI FRANCI8 SOLUM OBTlMEtlT. IST>« COd- DIT10ME8 FUTUtlS PATROLOGIJt ftBRIBBOS APPLICAMTUR, Si TEMPOS EAft TTPiS MAMDAHDI RON XOBIS DEBST. PATROLQGIJB LATINJS TOMVS CVIII. B. RABANUS MAURUS. EXCUDfiBATUR ET VBNIT APUD J.-P. MIGRE, EDITOREM, lft VIA DICTA DAUDOISIC. OLIM PROPE PORTAM LUTETIJE PAKISW)IU)M VULGO F&NFRA NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNC VEUO INTRA MUENIA PARISINA. AVIS IMPOBTANT. Capres une deslois providentielles qui regissent le monde» rarement les oeuvres au dessus de Tordiiiaire se fbnt sans eontradiction*plos oil moins Cnrteset nombreuses. Les Ateliers CaUtoliques ne pouvaient guere lchapper a ce eacbet divin de leor ulitite. Tantdt on s nie leur existence ou leur imporiance; lanlot on a dit qu*ils etaient fermes ou au*ils allaient l*etre. Cependanl ils poursuivent leur carriere deputs 21 ans, et les producltons qui eu sortent deviennent de plus en plus graves et soignees : aossi parall-il certain qu'a moins d*6venements qu'aucune prodence humaine ne saurait prevoir ni empecher, ces Ateliers ne se fermeront que quand )a Bibliolheque du Clergi sera terrainee en ses 2/MM) volumes in-4°. Le passe parall un sur garant de 1'avenir, pour ce qu'il y a a espererou A craindre. Cependant, parmi les ralomnies auxquelles ils se sont trouves en bulte, il en est oeux qui ont eHe conti- nuellemetit repelSes, parce qu'etant plus capitales, leur efiet enlrainait plus de consequences. De pelils et Ignares toheurrents se sont donc acbarnes, par leur correspondance ou leurs voyageurs, a rep&er partoUt que nos KdiUonS eHaTtont mal corrigees etmal imprimees. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les cnefs-d'ceuvre du Catholicisrae reconnus pour tels dans tons les temps et dans tous les pavs, il fallait bieo se rejeler sur la forme dans ce qu'elle a de plus serieux, la correclion et 1'impression; en effet, les cheiVd'osuvre me^me n*auraient qu'une demi-valeur, si le texte en Stalt inexact ou illisible. 11 est tres-vrai que, dan* le principe, un succes inoui dans les fastes de la Typographie ayant fbrce FElditeur de retourir aux mecaniqucs, afln de marcher plus rapidement etde donner les oovrages a moindre prix, quatre volumes du double Cours d*Bcriture utinte et de Tneologie fureht tires avec la correctlon insuftisante donnee dans les impri- meries a presque tout ce qui s'edite; il est vrai aussiqu'un certatn nombre d'aulres volnmes, appartenant a diverses Publicalions, furent imprlmes ou trop noir ou trop blanc. Mais, depuls ces temps eioignes, les mecaniques ont cede le travail aux presses a. bras, et Timpression qui en sort, sans etre du loxe, altendu que le luxe jurerait dans des ouvrsges d'une telle nalure, est parfattemenl convenable sous tous les rapporls. Quant a la correclion, H est de fail qu'elle n'a jamais 6te portee si loin dans aucune edition ancienne ou contemporaine. Etcommeot en serait-il autrement, apres toutes les peines et toutes les dgnenses que nous subissous pour arriver a purger nos e"preuves de toules faules? L'habilude, en typographie, m&me dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux epreuves et d'en conferer uue troisieme avec la seconde, sans avoir prepare en rien le manuscrilde lauteur. Daos les Aleliers Catholiques la difference est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous te harnais et dont le coup d'ceil tvpographique est sans pilie pour les fautes, on commence parpreparer la copie d'un bout a 1'aulre sans en excepler un seul mot. On lit ensuite en premiere epreuve avec )a copie ainsi prepan&e. On lit en seconde de la meme maniere, mais en collalionnant avec la premiere. On fait la meme chose en tierce, en colla- Honnant svec la seconde. On agit de merae en quarte, en collalionnaot avec la lierce. On renouvelle la m£me op^ ration en quinte, eu collationnant avec la quarte. Ces collalionnemenls ont pour butdevoir si aucunedes fautes signalees au bureau par MM. les correcleurs, sur la marge des epreuves, n a ecbapp6 a MM. les corrigeurs sur le roarbre elle meial. Apres cescinq leclures enlierss conlrdlees Pune par 1'autre, el en debors de la preparalion ci-dessus menlionnee, vient une reVision, et souvent il en vieut deux ou trois; puis Ton cliche. Le clichage opere, par consequeut la purettft du texte se trouvant immobilisee, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un boul de 1'e* preuve A 1'autre, on se livre a une nouvelle revision, et le tirage n'arrive qu'apres ces innombrables precautions. Aussi y a t il a Montrouge des correcleurs de loutes les nalions et en plus grand uombre que dans vingt-cioq Imprimeries de Paris reunies I Aussi eucore, la correclion y coOte-t-elle autant que la composilion, landis qu'aiileurs elle ne couleque ledixieme 1 Aus*ienDn, bien que Tassertion puisse paraitre temeraire, 1'exactilude obienue par lant de frais et de soins, fail-elle que la plupart desEdilions des Aleliers CaUioligues laissent bien loin derriere elles celles meme des celebres Ben^diclins Mabillon et Monlfaucon et des celebres Jesuiles Pelau et Sirmond. Que I*on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs ^ditions avec celles des ndtres qui leur correspondent, en gree comme en lalin, on se convaincra que rtnvrafcemblable esl one realite. Oail eur?, ces savant* eminent^, plus preoccupes du sehs des textes que de la parlie typographlque et n'£tant pouit rorrecleurs de profession, lisaienl, non ce que portaient les cpreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur Jiaute inlelligence suppleantaux fautes de 1'edition. De plus les Beneaictins, commc les JeViiles, operaient prrsque toujoiirs sur des mauuscrils, eause perpetuelle de la rnultipliciie des fautes, pendant que )es Atelters Calholiques, dont le propre esl surtoul de ressusilter la Tradition, n'operent le plus souvent que sur des imprim^s. Le K. P. De Buch, Jesuile Hollandiste de Bruxelles, uous ecrivait, il y a quelque tomps, n'avoir pu trouver en dix-huit mois d'etude, titte seuteJayte p^ans notia PatrjUogie Uttine. M. Denzinger, professeur de Th6ologie a 1'Uni- \ersiie de WurzbjQur^: e^H l&isjrnnnp, Tjcai^G^oetaJ de la memc ville, nous mandaient, a la date du 19 juillet, n'avoir pu egalenjejit )Atpr4ndrTe UMC.sepfafauJA t<fit<iane le latin soit dans le grecde notre double Patrologie. EnUn, le savant P. Pih^,#B^nfidic\m*wdV^ofesine, ct M. Bonetty, directeur des Awtales de phitosophie chritieime, mis au de*ll de nous convaincre d'une seule erreur typocjapbviue, ont ete forces d'avouer que nous n'avions pas trop presume de qolce parfaUe«correction. pa^§3et3e*gf setrt»Cv4nt de bons lalinisles et de bons hellenistes. et, ce qui # est plus rareides^mmes^resjpi^lifs eX trfts^SMquesj} e)i*bten ! nous leur proraetlons une prime de 25 cenUmes par chuque.pUty o^AsMictotrvrlrOnt dams fi'imfpofte lequel de ros volumes, surtout dans les grecs. Malgrc ce qtii precede, TEditeur des Cours complels, sentant de plus en plus rimportance et mlme la n^cessite dune correction parfaite pour qu'un ouvrage soit verilablemenl utile et estimable, se livre depuis plus dvun an, et est resolu de se livrer jusqu'a la fin a une operaUnn longue, peuible et couteuse, savoir, la revision enliereet universelle de ses innombrables clickes. Ainsi cbacun de ses volumes, au fur et a mesure qu'il les remet sous presse, esl corrige mot pour mot dun bout a 1'autre. Quarante horomes y sont ou y seront occupes pendant 10 ans, et une ftomme qui ne saurait etre moindre d'un demi million de francs est consacree a cel important contrdle. De cette tnaniere, les Publicattons des Aleliers Culholiques, qui deja se distinguaienl enlre toutes par la superiorile de leur rorreciion, n'aurontde rivales, sous ce rapport, daus aucun lemps ni dans aucun pays; car quel est 1'edileur qui pourrait et voudrait se livrer APBES COtP a des travaux st gigantesques et d'un pfix si exorbilant? II faut eeites eire bien penelre d'une vocation divine a cet eflet, pour ne reculer ni devant la peinehi devant la depeuse, surtout lorsque PEurope savante proclame que jomais volumes u'ont ete ediies avec tant d'exaclitude que ceux dc la Bibliotheque universetle du Clergt. Le present volume est du nombre de ceux revises, et tous ceux qui le serout a 1'avenir porteront celte note. Kn consequence, pour juger les productions des Aleliers Cathotiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ccux qui porteronl en ifite l'a\is ici trace*. Nous ne reronnaissons que celte •WiUon et celles qui suivront sur nos planches de m£ial ainsi cornvT6es. On croyait aulrefois que la stereot.vpie Mnmobilinait les fautes, attoudu qu'un cliche de mital n*est point 6lastique; pasdu tout, il introduit la perfection, ear ona trouve lemoyende le corriger jasqu'a exliiiction de faules. LHebreu a ele revu par M. Drach, le Grec par des Grecs, le Latfn et le Erancais par les premiers correcteurs de la capitale en ces langues. Nous avons la consolalion de pouvoir tinir cet avis par les reflexious suivantcs : Enfin, notre exemple a fini par ebranler lcs grandes publications en Italie, eu Allemagne, cn Belgique et en France, par les Canons grecs de Uome, le GerdU de Naples, le Sainl Thomas de Parme, VEncyclopidie religieuse de Municb, le recueil des dtclaralions des rites de Bruxelles, les BolUmdistes le Swtrez et Ie SpiciUge de Paris. Jusqu'i<i, on n'avail su reimprimcr que des f ouvrages de courle haleine. Lcs in-4°, oik s'engloulissent les iu-folio, faisaient peur, et on n'osail y toncher, par crainte de se noyer dans ces abtmes sans fond et sans rives; mais on a fini par se risquer a nous imiter. Bien p!us, sous notre iropulsion, d'aulres Editeurs se preparent au Bullaire universel. aux Dicisions de toules les (.o:igr^«ations, i» une Biographie el a uue Histoire generale, clc., etc. Malheureusemeiit, la plupart des Witions dejh failcs ou qui se font, sont sans autorile, parce qu'elles sont sans exactitude; la correction semble eu avoir 6ie laile par dcs aveuglcs, soit quon n'en ait pas s^nli la graviie, soit qu'on ait rerule devant les frais; mais paliencel une reproducuon ronrectc surgira bienlut, sc ful-ce qu'a la luroierc des ecdcs qui se sont faites ou qui se fcront eucore. T R A D I T IO C A T H O L I C A. SMCVLVM JX, ANNUS 856. B. RABANI MAURI FULDERSIS ABBATIS ET MOGUNTINI ARCHIEPISCOPI O P E RA OMNIA JUXTA EDITIONEM GEORGII COLYENERII ANNO 1617 COLONLE AGRIPPINJB DATAM, MENDIS QUtBLS SCATVBAT I3NUMERIS CURA QtJA PAR ERAT EX.PURGATAM » NOTISSIMB AD PRELUM REYOGATA ET NOVO ORDINE, CHR030L0GIC0 SCIL1CET, DIGESTA', VARIIS PRJETEREA M O N U M E N T IS QU.E SUPPEDITARCNT MABILLONII, MARTEM ET DACHERIICOLLECTIONES MEHORATISSIMJJ, AUCTA ET ILLUSTRATA. ACCURANTE J.-P?;M1CM§ ^ : ; DIBLIOTHBGJB CLEBI « f t l W f t i k /' 1 '* 81VB ^ CLHSUUM COMPLETi RUM IN S1N6UL0S 8CjB*T^$<^fiSttSTJCjE 9AAO&^ITOSIL * IMH e 8 JP \\m TOMUS SECUNDUS. !•• yn ii VENEUNT 6 VOLUMINA 42 FRANCIS 6ALLIGIS. KXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE EDITORKM, IX Vl\ Dir.TA /J.4J/B0/SE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIiE PARISimiW VULGO DESFSii NOMINATAM, SEU PETIT-MONTIIOUGE, NUNC VERO INTRA MHMA PARISLNA. 18GV T B A D I T 10 C A T H O L I C A. SMCULVM IX, AtWVS 850, ElEKCHtfS AUCTOaUM BT OPEaUH QUIIN HOO TOHO CVUI COIfTINENTUa. J», RAlUmiS MADRUS, FPfJDBttpS ABBAS, P08TMODUM MOGUNTINUS ARCHIEPISCOPUS. OPFRUM OMMCM PARS PRIMA.— SCRIPTA AB IPSO JAM ABBATE ADITA. (Continualio.) Commentariorum in Exodum libri quatuor,ad Freculphum Lexoviensem episcopum. 9 Expositionum in Leviticum libri septem, ad eumdera. 245 Enarrationum in librum Numerorum libri quatuor, ad eumdero. 587 Enarrationum in Deuteronomium libri quatuor, ad eumdem. 837 Commentariorum in librumlosue tjferi tre6.AdFredurictHim,Trajeclensem episcopum, ex Martenii Amplissima Collectione. 999 Cornmentariorui» in \tb um JMdicuoi fibri iffk. RnoBWttuntqr Bucoberti episcopi ad Rabanum et Rabani ad Humberlum epistolea. 1107 Commentarium in librum Ruth. 1199 » • • • , »• •• •. 4« I> • •• ••• • ' • • . • 4 . • • 4 ..: ••• Farisiis. - E% Tvpis J.-P. MICNK. I B E A TI RABANI MAURI ABBATIS FULDENSIS ET MOGUNTINf ARCIMEPISCOPI COMME NTARIORUM IN EXODUM UBRI QUATUOR. (ANNO 83V.) P U i K F A T I O. AD FRECULPHUM LEXOVIENSEM EPISCOPUM. Inter caeteras Scripturas <|uas Penlateuchiis legis A sequente eos petra : petra autem *rat Christus (I Cor. continet* merito Uber Exodi eminet, in qoo pene x). Sic et Joannes evaugeUsta, cum in Evangelio ouinia sacramenu quibus praseos Ecclesia ipstitui- suo Dominkam passionem describeret, ubi ad illum tur, nutritur et regitur, figuraliter exprimuntur. locum perventum est, quo wi cruce pendentkim Nam ibi per corporalem exitum filiorum Israel de latronum crura frangerentur, hinc testimonium su- iEgypto terrestri, noster exitus de spirituali Agy- meus ait: Ad Jesum autem cum venustnt, ut vide- pto demonstratur: ibi per transitum uiaris Rubri et runt eum jam mortuum , non fregerunt ejus crura9 Pbaraonis atque jEgyptiorain submersionem, ba- sed unus mititum iancea latus ejus apenuit, et conti- ptismi mysterium et spiritualium hostium ioteritus nuo exivit sanguu et aqua. £t pauio post: Facta 4iguratur. Ibi typici agni immolatio, et Pascha? ce- suntt inquit, hwc9 ui Scriptura impleretur: 0$ non Jebratio, veri Agui passionem ac nostram reden> comminueUs exeo, etc Quapropter, dilactissime an- ptionem insinuapt. lu manna de ccelis et potus de iistitum Freculphe, videtur mibi hujus iibri necessa- petra egenti populo dantur, ut doceat nos ceelestem ria esse meditatio, in quo sacramealorum atqut panero ct potum viue desiderare. Ibi pracepu atque mysteriontm ccelestium UnU vis existit, ut non sr>- judicia populo Dei in monte traduntur, ut discamus lum evangelicis, sed etiam tegalibus ad Christi cul. supernis subjict disciplinis. Ibi tabernaculi constni- B tum pleniter instreamur tradkionibus. Feci enim sic- «ctio atque vasorum ejus simui cum cultu et sacriC- ut in tua epistola mihi jusaisti: et collegi onuiqut ciis fieri jubelur, ut sanctse Ecclesiae mirabUis or- de sanctorum Palrum dictis in unum vohunen, sin- natus, et spirkualium sacrificiorum ritus in hoc in- gularnm sententiarum solutioaes; et ubi minus an- sinuetur. lbi spirituaJis unctionis et tbymiainatfs tiquoram iareuirepotui expbnatioaes, nestras juKta odoramenta conJiciuatur, ut sanctificatio SpiriCus eorum seosus stnuutudiaem, prout divina gratia me sancti et orationum sacrarum mysterium nobis com- posse concessit, inserai expositioaes. Unde depre- mendetur. HOPC enim omnia non solum praceden- eor ut si eonfectum opos dignum duxeris, tam tuis tium Patrum dictis ita explicaU invenimus, verum quara aliorum utiliutibus iliud accommodes; et ipsorum apostolorum traditione ac Scripturis cer- communiter socundum chariuus regulam, cum pro- tissime percepimus. Nam Paulus ad Corintbios scri- ximis tuis uUri bono quod tibi agnosds munere beus, ita ait: Nolo autem vos iguorare, fratres, quod coHatum esse diviao. De csetero quoque obsecro ut patres nostri omnes sub nube fuerunt, el omnes per fragiliutem meam oraiioaibus adjuves, deprecans mare transierunt; et omnes in Moyse baptizati sunt, supernam majestatem ut me ia prasentis pelagi in nube et in mari: et omnes eamdem escam spiri- tempesUte iu sua gratia gubernet qualiter me in tualem manducaverunt, et omnes eumdem potum spi- C prasenti viu, in suo servitio utilem , et in futttra, ritualem biberunt. Bibebant autem de spirituaii con- lacgiutis suae ope concedat esse beatum. INCIWUNT COMMENTARIA IN EXODUM. LIBER PRIMUS. CAPUT PRIMUM. JSgyptum cum Jacab. Singuli eum domibus suie in- De Ingreuu hrael in v€gyptum, et fatigadtne sjua D ******* • R*ben, Simeon, I#w\ Judas, Isackar. vexabant JEgyptxi Israeiitat. Zabulon et Benjamin, Dan et Nephtkalim, Gad et Aset Hcec sunt nomina filiorum Israel, gui ingressi sunt (Exod. i). Quid ergo isti undecim filii Jacob , qul PATROL. CVIII i 41 B. RABAM MAURI ARCUIEP. M0CL3T. OPERLM PARS i. I : mgresti sunl cum co 111 jEgytum, sive magis duodc- A Quandiu ergo rcx nostcr, id csl. spit itus mentis no- cim addito vidcliccl Josepb significant, nisi aposto- slne, tcnet memoriam Joscpli, id est, Christi (hujus lortim ordine? De quibus Salvator ipse ait: Sicut enim meminit rex in iEgyplo, id est, spiritus nostcr misit me Pater, ct ego misi vos in mundum (Joan. in carne nostra , quae iEgyptus non inconvenienter vi). jEgyptns cnim, hic mundus esse figuralilcr mul- dicitor) non aflliguntur fiiii Isracl, rationabiles scili- tis prophelaTunfT vocibus approbatur. Nccnon et sc- cet scnsns vcl virtotcs; ncc lulo et hlere consu- piunginla quinque anima?, quoe simul in jEgyptum muniur, terrenis scilicet ciiris; neque eis admiscen- rum pnndicto patriarcha introisse describuntur, pra> tur paleae, id est, leves ct irrationaLilcs aclus ; ncc riicatortim ordinem typice dcsignanl: quia septua- masculi necantnr, hoc esl opera jam perfecia. Si pnta discipulos ad pncdicandum Dei verbum in toto vero sensus noster nescieril Christum, tunc sapien- orbc Salvator miserat: ut Pcntateucbum lcgis spi- tia carnis, qua3 inimica est Deo, succcdil in regnum: riiiialiter scrvandtim docercnt. Alilcr hae septuaginU et aHoqaitur gentem suam, corporcas sciiicet voiun- nuinrce, qu.T in iftgyptum ingressae sunt, mystice in Utes: et vocatis ducibus vitiorum, initur consilium munero remissionis accipiuntur : scilicet ut huic sa> contra Israel, quomodo opprimalur supradictis ma- culo, qui per iEgyptura figurabatur, post lanta pec- lis. Et tu ergo, qui hacc audis, si post donum ba- cala ct sacrilegia, donaretur remissio pcccatorum. B ptismi opera bujus mundi facts, scito quia surrexil Josepk autcm in AZgypto erat. Et de Redemptore in te alius rex qui ncscit Joscph. Potest quoque rex nostro Joanncs scripsil : quia in mnndo erat et iEgypti qui nescit Joseph, diabolus accipi, quidixit 9 mnndus per ipsnm faetus est et mundus eum non in corde suo, non est Deus : qui genti su&, id est 9 cognovit (Joan. 1). Quo mortuo et umversis fratribus apostatis angelis quodammodo loquitur : Ecce viri ejns, ommque eognatione illa plii Israel creverunt et Israel creverunt, et invaluerunt nimis super nos: \\\ 9 qnasi germinantes multiplicali sunl: ac roborati nimis scilicct, qui mcnte Dcum ridere possunt, et undc 9 impleverunt terrum. (Ex lsidoro.) Mortuo Joseph et hoc scnsil diabolus, quia fortis sit gens Israel, nisi quia sa?pe congrcssus est, et saepe superalus esl ? fratribus ejus, crevcrunl filii Israel, et invaluerunt Sed illnd, quod timct, ne qnando eveniat illis bel- niinis. Sic et nostcr verus Joscph, postquam pro lum el jungantur adversariis iltorum, et devictis illis, omnibus guslavit morlcm, per quam deslruxit dia- de terra sua discedant, ostendit se ea, quae a pa- lK)Ium, qui habebat morlis imperiuro, multiplicatus triarchis et propbetis de advenlu Cbristi pradicta est fidelium populus. Nisi cniui sicul ipse ait, ceci- sunt, prsesensisse: et inde scire,quod sibi immineat disscl granum frumenti in terram et mortuum fuisset 9 belium: cum eum sensit venlurum, qui cum fidu- non utique fructum (Joan. xn), nunc plurimum to- cia triumphet ipsum et satellites ejus. Docet igitur tius ori.is tcrne sustulisset. Moralitcr quoque et in C Pbarao IsraeliUs aedificare stbi civiutes ; id est Phi- tc si moriaiur Josepb, id est mortificationem Cbri- ton, qusb interpretatur os defcctionis vel os abyssi, sli i.n corpore tuo suscipias, et mortifices membrum et Ramcscn, quse interpretatur malitiaro detinens, luuin peccato, tunc in te multiplicanlur filii Israel, vel commotio tineae. Ecce quales civitates prrccc- id est sensus boni et spirituales. Quotidie cnim mo- pit sibi aedificari Pharao, qui interpreUlur dissipa- rientibus vitiis in te, virlutum numerus augetur: et tor, et verus inimicus est populi Dei: urbcm sciiicct in tcrra multiplicaberis, in tua scilicct carne : per qnac dicitur oris despectio vel os abyssi: cum men- quam virtutes adroinislranlur. Surrexit imerea rex dacium loqui persuadet, et foveam prxparat perili- novus super jEgyptum qui ignorabat Joseph et ait ad 9 tionis his qui sibi obtemperantcs, linguis suis do- populum suum: Ecce populus (Uiorum Israet multus lose agunt. Allera vcro, quac diciitir commolio ti- el forlior nobi* est. Venite sapienler opprimamus eum, nea3 vel malitiam detincns, ibi coustruitur, ubi ma- ne forte muttipiicetur. In Chronicis Eusebii et Hfe- litiosus ipse, matiliam menli perversse iugerit, et ronymi legimus, quod post ingressum Jacob in jEgy- avaritiie pcstem introducit. Qui enim sequunlut il- pium, primus Amosis reguaverit annis xxv, post lum, nisi qui colligunt per fraudein divitias, ct ccn- qucin Nebron annis xm, debiuc Amenonphis annis dunt thesauros suos in terra, ubi tinea deuiolilur, ct xxi, posl hunc Mephrcs annis xu, post quem Mis- ^ furcs effodiunl atque furantur ? Nos ergo si de sub- pharmutusis annis xxvi, post eum Tilhimoris annis slantia nostra gratias agamus omnium bonorum lar- iv, dcindc Arnonaphis annis xxxi, sub quo Amram gilori, et misericordiam dc illa impcndamus in pro- genuit Moyscn cum esset annorum LXX. Prwposuit ximos nostros egenles, jungamurque per obcdien- itaqne eis magistros operum ut affligerent eos oneri- 9 tiam predicatoribus veriutis, dicet de nobis spiri- bus : ccdificaveruntque urbes tabernaculorum Pha- lualis Pharao : Fiiii Israel praevaluerunt nimis raoni Phiton et Rameses. Quantoque opprimebant 9 super nos, ct junguntur inimicis nostris, quia pne- eos tanto magis multiplicabantur et crescebant. Ode- 9 valebimus Uli, et eo invito pergimus de terra sua, rantque filios Israel jEgyptii et afjligebant, iUudenles deponentcs veterem hominem cum aciibus ejus, at- tis et invidentes atque ad amaritudinem perducebant 9 que rclinquentes imaginem terreni parentis nostri, vitam eorum operibus duris luti et lateris : omnique f induemus nos imaginem coelestis Redemptoris. Indc (amtdatu quo in terrce operibus premebantur. enim inaxime solliciutur diabolus, et cerlat per Mysticc autem primum videndum esl quis sit iste magislros ac praepositos snos, hxreticos videliccl, rex qui sciebat Joseph; el quis sil, qut nesctebat.

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