266 SOLICHON SOMAZZI années 1629-1648. Mauriz Grimm (1634-1706) a rédigé SOLLER. Famille originaire de Sursee (Lucerne) une esquisse, restée inédite, de l’histoire des onze bail reçue dans la bourgeoisie de Fribourg en 1714. — liages. Riches de renseignements sont les notices ma Joseph-Alphonse, serrurier à Fribourg de 1714 à nuscrites du banneret Hans-Jakob vom Staal (1539- 1760; on lui doit les belles grilles du vestibule de la 1615), le rédacteur du droit urbain de Solcure, contenues chancellerie, celles des fenêtres de l’ancien hôtel des dans son Liber amicorum, ses journaux et éphémérides, postes, etc. t à Ueberstorf en 1774. — Voir SKL. — et dans ses Secreta domestica vom Stallorum, qui furent FA 1890. [j. N.J continués par son fils, l’avoyer Johannes-Jakob (1589- SOLLIARD. Familles vaudoises à Cossonay 1536, 1657). Les annales, journaux et éphémérides, manus Cully 1598, Grancy 1620. — Louis-Gabriel, député crits, du collège des jésuites, se rapportent à l’histoire de Cossonay à l’assemblée provisoire 1798, au Grand interne de l’établissement. Le père Dominikus Glinck, de Conseil 1803, juge d’appel 1803-1808. [m. r.] Mariastein, fit paraître en 1693 son Lapis probatus an SOLOMIAC. Famille originaire de Saint-Antonin gularis Mariae, qui est une histoire et une description en Rouergue (Tarn-et-Garonne), venue à Genève dans de Mariastein. Par contre, la chronique du couvent de la première moitié du XVIIIe s. — Guillaume, * 1740 Beinwil-Mariastein embrassant les années 1085-1734, à Genève, Ÿ 1815 à Plainpalais, Drmed., bourgeois de du P. Vincenz Acklin, commencée en 1723 et compre Genève 1770. Joua un rôle pendant de la révolution de nant 17 gros in-folios, est restée inédite. Au milieu du 1782; se retira à Bienne 1783-1793. De l’assemblée XVIIIe s., le chantre Hermann est l’auteur de la pre nationale 1793, juge à la grande cour de justice cri mière tentative d’une histoire ancienne du pays; il minelle 1794 et 1795, syndic 1796. — Voir L. Gautier: ouvrit ainsi la série des nombreuses et savantes contri Hist, de la médecine dans MDG XXX. — BC. — butions à l’étude du passé soleurois. Urs-Joseph Lüthy [E.-L. Burnet.] — EMMANUEL, 1804-1865, de Saint- et le médecin Peter Scherer publièrent de 1810 à 1834, Antoine (Gascogne), bourgeois de Lausanne 1860, pé dans le Solothumes Wochenblatt, de nombreux documents dagogue distingué, directeur du collège cantonal de recueillis de divers côtés, soit intégralement, soit en Lausanne de 1837 à 1845, pasteur à Genollier en 1845. traduction, soit en extrait. Cette publication venait à — Voir Livre d’Or. [m. R.] l’appui de polémiques, entre autres contre le P. Ilde- SOM AIN I. Famille originaire de Uggiate (Italie), qui phons von Arx, autour d’une Geschichte des Buchsgaues. s’établit à Maroggia vers 1770, à Bissone vers 1798, à D’importants domaines de l’histoire de la ville et du Magliaso en 1819 ; elle est actuellement ressortissante de canton sont connus, grâce aux recherches, et aux tra ces trois communes. — 1. Francesco, * 14 mai 1795 à vaux documentés du prévôt Friedrich Fiala, du procu Maroggia, f 13 août 1855 à Milan. Sculpteur, professeur reur général Amiet et du chancelier d’État Jos.-Ignaz de Sculpture à l’académie de Brera et conseiller académi Amiet, auxquels il faut ajouter, à une époque plus ré que impérial, il déploya une activité artistique étonnante. cente, les études de nombreux historiens et amis de Travailla à No vare, Turin, Brescia et surtout à Milan. A l’histoire. La tentative de Fiala de créer par l’Ur- l’arc de la Paix il acheva le bas-relief du congrès de Vien kundio une publication historique paraissant régulière ne, sculpta celui de la bataille d’Arcis-sur-Aube ; auteur ment, ne dura pas. Elle fut reprise par la Société d’his de la statue du dieu Pan, du monument funéraire Luigi toire du canton de Soleure, qui publia, d’abord occasion Gagnola, des monuments Felice Biella, Migliara, des sta nellement, des Mitteilungen formées de monographies tues de Carlo Laudonio et de Pietro Verri à Brera, etc. Au distinctes les unes des autres, puis, dès 1928, un Jahr Tessin, il a laissé les monuments Torriani et Banchetta buch für solothurnische Geschichte. — Voir v. Mülinen : dans le cimetière de Gentilino-Montagnola. — 2. Giu Prodromus. — G. v. Wyss : Schweizerische Historiogra seppe, neveu du n° 1, sculpteur, exposa à Berne en 1857. phie. — F. Fiala u. L.-R. Schmidlin : Die Solothurner — G. Bianchi : Artisti ticinesi. — V. De-Vit : Il Lago Schriftsteller des 16. u. 17. Jahrh., dans HHE 1908, Maggiore. — St. Franscini : La Svizzera italiana. — S. 1912. — J. Kälin : Vorgeschichte, dans Jahrbuch f. sol. Monti : Atti. — A. Baroffio : Storia d. G. Ticino. — E. Gesch. 1928. [J. K.] Lavizzari : Escursioni. —■ G. Vegezzi : Esposizione sto SOLICHON. Famille originaire de Lyon. — Ange rica. — BSlor. 1903. [C. T.] lica, veuve Cioccaci, t à Lugano 14 mars 1912, insti SOMASQUES ou CONGRÉGATION DES tutrice à Bellinzone, vice-directrice de l’institut de CLERCS RÉGULIERS. Association religieuse fondée jeunes filles d’Ascona 1855, auteur de Amica di casa et en Vénétie vers 1528 par saint Jérôme Emiliani qui en fixa d’autres manuels scolaires. — Educatore 1912. [C. T.] en 1533 la maison-mère à Somasca (Bergame), d’où elle SOLIER, du. Famille d’origine piémontaise, qui tira son nom. Approuvée pour la première fois en 1540, acquit au XIVe s. le vidomnat de Morges. — MDR par le pape Paul III, elle fut érigée en 1568 par Pie V en XXIV. [M. R.] un ordre de clercs réguliers sous la règle de saint Augustin. SOLIS (OBER et UNTER) (C. Grisons, D. Albula, La congrégation s’adonne notamment à l’enseignement Com. Obervaz. V. DGS). Deux hameaux. Près d’Unter- des jeunes gens et aux soins des malades des hôpitaux, Solis se trouve une source minérale iodée, dite eau de des pauvres et des orphelins. Les Somasques, appelés Solis ; à Ober-Solis aurait existé, en 1354, une chapelle à Lugano en 1598, y eurent du début du XVIIe s. à dédiée à saint Lucius ; il s’y trouvait aussi une tour de 1852, un florissant collège. Actuellement ils possèdent garde des Vaz. On y construisit en 1688 l’église actuelle le collège Francesco Soave à Bellinzone, autrefois Dante du pèlerinage de la Visitation, consacrée en 1697.— J. Alighieri. — Wetz er u. Welte : Kirchenlexikon. — S. Simonet : Obervaz. [J. Simonet.] Monti : Atti. —• BStor. 1881. —- AS I. —- LL. —- An SOL IVA. Famille de l’Oberland grison, bourgeoise nuaire pontifical 1899, 1901, 1930. — S. Borrani : Tici de Truns, Disentis, Medels i. 0. et Tavetsch ; éteinte no Sacro. [C. T.] à Somvix. Une branche réformée est bourgeoise de SOMAZZI, SOMAZZO. Famille tessinoise très an Fürstenau depuis le XVIIIe s. Armoiries : coupé d’azur cienne, citée à Coldrerio en 1187, à Bellinzone dès 1242, au soleil d’or et bandé de trois pièces de sinopie, de à Lugano dès 1384, à Origlio 1432, à Mendrisio au début gueules et d’argent. La famille a donné un certain nom du XVIe s., etc. On considère comme probable que la bre de théologiens catholiques. — Thomas-Anton, de famille vient des villages de Somazzo de Lopagno Disentis, * 1776, prêtre 1801, maître à l’école conven (D. Lugano) et Somazzo de Salorino (D. Mendrisio). Il tuelle de Disentis, musicien remarquable, sous-prieur n’est guère possible de dire d’une façon certaine s’il 1820, fut comme tel à la tête du couvent, t 1836. — existe des rapports de parenté entre les branches les Adalgott Schumacher : Album Disertinense, p. 106. — plus anciennes. Le premier Somazzi connu est Ardicio A la fin du XVIIIe s., un Soliva était chancelier en de Somatio, vraisemblablement Somazzo de Salorino, Valteline. — Une branche de cette famille, venant de cité en 1187 comme propriétaire à Coldrerio. Armoiries, Truns, est devenue protestante et a acquis la bourgeoi des Somazzi de Bellinzone : (d’azur) à un lion (d’or) sur sie de la juridiction et du Fürstenau 1717 et 1737 ; elle une terrasse de sinopie, accompagné au canton dextre a donné plusieurs pharmaciens et théologiens. Un mu du chef d’une étoile à six rais (d’or) ; des Somazzi de sicien Soliva à Milan, peut-être originaire des Grisons, Lugano : (de sinopie) à un lion (d’or) tenant de la patte était en 1821 en correspondance avec Beethoven. — droite une étoile du même (XVIIe s.) ; de Mendrisio : Papiers de famille. [L. J.] de sinopie à un lion d’argent accompagné au canton SOMAZZI SOMBEVAL 267 dextre du chef d’une étoile à six rais (1532) ; de Bre- en rapport avec les chefs du Sonderbund et y exerça ganzona : (de sinopie) à un lion passant (d'or), au chef un rôle influent, ce qui lui attira la haine des (d’or) chargé d’une aigle (de sable) (vers 1680). radicaux qui assaillirent sa maison le 19 août 1847. Branche de Bellinzone. A partir de 1328 et encore en Il fonda en 1847 le Confederato Ticinese, qui ne dura 1592, plusieurs membres de la famille sont mentionnés que huit mois ; ensuite il s’établit à Milan et y comme originaires de Còme. La famille a compté un dirigea pendant huit ans la Bilancia et pendant très grand nombre de notaires. — 1. Lanterixjs, pre deux ans la Gazzetta Ufficiale ; en 1859, il alla se fixer mier membre connu, cité en 1242. — 2. Gioannolo, de à Venise pour y diriger pendant cinq ans la Ga-zetta Còme, est le premier connu de la série des notaires, cité Ufficiale. Cette activité contraire au Risorgimento italien en 1328. — 3. Gioannolo, notaire, cité dès 1418, du lui valut de violentes attaques et un attentat à sa vie conseil de la ville à plusieurs reprises dès 1440, pro (1848). En 1866 il rentra au Tessin et fut pendant quel cureur de Bellinzone 1451. Il était peut-être un des que temps rédacteur de la Libertà. Somazzi fit de nom quatre délégués de la ville chargés d’assister les Confé breuses traduction de romans, poésies, histoires, etc., dérés dans leurs négociations de paix avec le duc de d’après le russe, le croate, le serbe, le français. Comme Milan en 1440 et un des deux fermiers de la douane de ingmieur il laissa plusieurs constructions dans le Men- Bellinzone en 1447. — 4. Tranquillo, Dr, lieutenant drisio'to. Auteur de nombreuses poésies religieuses ou baillival de Bellinzone ; délégué à la Diète en 1659 et patriotiques et de quelques opuscules : Voti e rappresen 1665 pour la revision des statuts du bailliage. tanti del popolo, 1830; La questione romana e il clero vene Branche de Lugano. Elle était considérée comme to, 1862 ; Di una università cattolica nella Svizzera catto noble et joua un certain rôle dans les luttes entre guelfes lica, etc. — 17. Ernesto, fils du n° 16, f 1917 à Gentilino, et gibelins à la fin du XVe s. à Lugano. — 5. Skr Ma- à 74 ans, ingénieur. Comme chef d’un corps de volontaires fiollus, premier connu de la branche, un des syndics de il combattit en 1876 en Bosnie contre les Turcs ; il tra Lugano en 1384. —- 6. Alessandro, gibelin, était en vailla ensuite aux chemins de fer en Serbie et en Turquie 1482 l’adversaire de Vespucci, gouverneur ducal à Lu Député au Grand Conseil tessinois. gano. Probablement identique à Alessandro, député par Divers. — 18. Marco, podestat de Mendrisio et Ba- Lugano auprès de la duchesse Bonne en 1477 à l’occasion lerna en 1519. — 19. Paolino, de Barbengo, * 4 juil. de la mort tragique du duc. —• 6l,is Domenico, était en 1873, f 29 mars 1914 à Lugano. Architecte, construisit le 1502 au service de Louis XII. — 7. Bonaventura, fut grand hôtel de Brissago et la maison Lucchini à Lugano. en 1512 un des défenseurs du château de Lugano contre — Voir ALS I. —ASHR. — BStor. 1879, 1885, 1889, 1891, les Suisses ; fut banni, puis gracié en 1513. —• 8. Gian- 1893, 1901, 1904, 1911, 1915. — AHS 1925. — Monitore Giacomo, f 1540, capitaine au service de François Ier, di Lugano 1921-1923, 1925. — LL. — Educatore 1917. — fit la campagne de Naples en 1528. — 9. Battista, in Bellezze naturali III. — Period, soc. stor. com. IV. — génieur militaire. Avec Fabiano dei Bassi, il travailla, Gfr. XXXIII. — ASG 1916. — G. Bianchi : Artisti tici avant 1578, à la construction des citadelles de Turin nesi. — A. Didelfi : Dizionario. — E. Weinmann : Gesch. et de Verceil pour le compte d’Emmanuel-Philibert. — d. Kts. Tessin. — LI. Gubler : Gesch. d. Kts. Tessin. — 10. FILIPPO, était en 1655 un des représentants du Val St. Franscini : La Svizzera ital. — Le même : Storia della Lugano au congrès des quatre bailliages à Bironico pour Svizzera ital. — Respini-Tartini : Storia pol. d. C. Ticino. délibérer sur la participation des bailliages tessinois à la — A. Baro filo : Dell’invasione francese. —- S. Monti : première guerre de Villmérgen. — 11. Domenico, un Atti. — Presse suisse. —■ FI. Bernasconi : Le Maestranze des reggenti de Lugano en 1684. —- 12. Giovan-Pietro, ticinesi. — Schweiz. Rundschau 1892. — L. Brentani : t 1757 à Lugano ; avocat et procureur à Naples, secré L’antica chiesa di S. Pietro in Bellinzona. — Le même : taire de l’empereur Charles VI, qui lui donna le titre Cod. diplom. — G. Pometta : Briciole di storia bellin- de comte. Après la mort de sa femme il entra dans les zonese. — E. Pometta : Come il Ticino. — K. Meyer : ordres et fut vicaire forain à Lugano. — 13. Erasmo, Blenio u. Leventina.— E. Mazetti : 1 diritti dei popoli nella 1733-1800, capitaine de la garde au service de Naples, guerra. — P. Vegezzi : Esposizione storica. [C. Trezzini.] colonel 1787. Ses deux enfants Luigi et Frioolino SOM BEVAL (C. Berne, 0. Courtelary. V. DGS). furent officiers à Naples. —• 14. Domenico, 2 oct. 1749- Vge formant, avec Sonceboz, la paroisse de Sombeval janv. 1833, prêtre, chanoine-doyen de Lugano, bienfai et la commune de Sonceboz-Sombeval. En 866, Summa- teur de l’hôpital Santa-Maria. — 14. Giovan-Dome- vallis ; 1148, Sumbavalle ; 1179, Somevai ; 1461, Som- nico, de Lugano ou de Gentilino-Montagnola, président bevaulx. Ce village est mentionné pour la première fois du tribunal du canton de Lugano 1798-1799, probable en 866 dans l’acte par lequel Lothaire, roi de Lorraine, ment le même qui fut nommé, après les événements confirme les possessions de l’abbaye de Moutier- de fin avril 1799, membre du tribunal spécial contre les Grandval ; parmi celles-ci, on compte Sombeval avec <| brigands ». sa chapelle. Le pape Alexandre III reconnaît en 1179 à ~ Branche de Montagnola. Une branche des Somazzi la dite abbaye la possession de Sombeval, de sa chapelle de Montagnola s’établit à avec la totalité de ses dîmes, et trois parts de la dîme de Gentilino. —- 15. Stanis Sombeval. Au XIIIe s., la chapelle, dédiée à sainte lao, stucateur et dessina Agathe, devint une église paroissiale dont le collateur teur, travailla au palais était le chapitre de Montier-Grand val ; elle possédait ducal de Mantoue, de 1772 des droits sur le moulin de la localité. Sombeval, qui à 1780. Il est peut-être avait été compris dans le comté de Bargen, appartenait identique à Stanislao, pré au diocèse de Lausanne (décanat de Saint-Imier) tout sident du gouvernement en étant soumis au pouvoir temporel des évêques de provisoire de Lugano dès Bâle. A la demande du prévôt, les délégués de Sombeval avril 1798, membre dès et de Sonceboz prirent part à Mou tier en 1463 à la juillet 1798 et président rédaction du Rôle des paroisses de la Prévôté de 1801 de la chambre ad Moutier-Grandval. La peste ayant dépeuplé Sombeval ministrative du canton de au point qu’il n’y restait plus que deux familles en 1453, Lugano. —- 16. Anpelo, la paroisse fut réunie à celle de Corgémont pour le culte, f 26 déc. 1892 à Gentilino, mais garda son administration particulière. Depuis la àl’âgede90ans. Ingénieur Réforme (adoptée en 1530) jusqu’en 1610, Sombeval fit cantonal 1839-1847. Che partie de l’église de Bienne qui avait sa constitution et valier. Joua un rôle impor sa liturgie propres, et à partir de cette date jusqu’à tant dans l’histoire tassi la Révolution, du chapitre d’Erguel. C’est le prince- nole comme représentant évêque qui nommait le pasteur de Corgémont, mais Angelo Somazzi. de l’idée conservatrice ; celui-ci devait demander l’autorisation du chapitre de D’après une photographie. fut en 1830 un des promo Mou tier pour pouvoir exercer son ministère à Sombeval. teurs de la revision de la Le temple, complètement transformé en 1737, a été constitution. Il s’opposa en 1845 aux lois de spoliation restauré et en partie reconstruit en 1866. — Voir art. contre les communautés religieuses, fut en 1846-1847 Sonceboz. —- Trouillat. — A. Daucourt : Diet. — Ch. 268 SOMEO SOMMERAUER Simon : Les églises de Corgèmont et de Sombeval. — paroisse de Vuisternens-devant-Romont. Par testament Archives de l’anc. évêché (à Berne) et do Son- du 1er oct. 1883, Anne, née Glanaz, veuve de Pierre ceboz. [J. Bourquin.] Menoud, de Sommentier, donna toute sa fortune à la SOMEO (C. Tessin, D. Valle Maggia. V. DCS). commune de Sommentier avec l’obligation de construire Com. et paroisse. En 1335, Somay; à cette époque il une chapelle et d’instituer une chapellenie ou une cure est mentionné comme vicinanza. On y découvrit une sur ses propriétés. Cette construction a toujours été diffé rée .parce que la commune demanda en vain, à plusieurs reprises, sa séparation de la paroisse de Vuisternens-devant- Romont et son érection en paroisse au- ■ tonome. — Voir II. Jaccard : Essai de to ponymie, dans MDR VII — J. Gumy : Regeste d’Hauterive. — J. - J. Hisely : Cartulaire d’Hautcrêt, dans MDR XII. — Max de Diesbach : Regeste fribour- geois, dans ASHF X. — F. Kucnlin : Diet. II. — A. Dellion : Diet. XII, 258. — Archives d’État Fribourg. [G. Cx.l SOMMER. Familles des cantons de Bâle, Berne et Zurich. A. Canton de Bâle. Famille éteinte de B le — Simon, conseiller 1496. — B at, conseiller 1529, bailli de Riehen 1510, plu leurs foi; député à la Liète, f 20 août 1559 .— LL.— LLH. [L.S.] B. Canton de Berne. Famille deSum- mis'' aid qui s’appelait Summer du XVIe au XVIIe s. — Wilhelm, originaire de Dürren oth, * 7 sept. 1845 à Herzogen- buchsee, t 7 déc. 1888, voyageur de commerce en Allemagne, Autriche, Fran ce, Belgique et Alsace. A publié ses sou Éboulement du 24 sept. 1924 à Someo. D’après une photographie. venirs en divers journaux sous le titre de Reiseerinnerungen von Mayer. Ils furent hache de l’époque néolithique. En 1484, il envoya 17 sol réunis à sa mort et publiés sous les titres de Elsässi- dats occuper le col de Bosco vers la vallée Formazza, sche Geschichten, 1892 et Geschichten aus dem Kleinle lors de l’invasion du Val d’Ossola par les Valaisans. ben, 1894. —- ADB. — A. Isler : Winterthur in Wort Sous la domination suisse, Someo envoyait d’abord un, und Bild. [P.Klæui.] puis trois représentants au Conseil général du Val C. Canton de Zurich. — I. Vieille famille d’Eisau Maggia ; il nommait le chancelier du bailliage lorsque (Zurich) établie déjà en 1452 à Schottikon où elle por Schaffhouse nommait le bailli, et à tour de rôle avec tait le nom de Sumer ; bourgeoise de Winterthour 1878, les autres communes un des sept co-juges de la vallée. de Zuri h 1897. — [J. Frick.] — II. Familles de Win Un conflit territorial avec Cevio durait encore en 1584. terthour, venues ver; le milieu du XIXe s. du can Au spirituel, Someo dépendait de Cevio ; en 1591 on ton de Berne. — Ernst, de Wyssachen, bourgeois parle de l’église « paroissiale » Saint-Eustache, mais le de Winterthour 1887, * 1872, Dr med., professeur premier curé est cité seulement en 1688. L’église actuelle à l’université de Zurich jusqu’en 1916. Auteur de nom a été bâtie en 1536, agrandie en 1727 et possède des breux articles sur la thérapie par les rayons X et sur peintures de Pedrazzi de Cerentino. Someo fournit une Röntgen : Ueber Röntgenstrahlen, 1905; Ueber die An forte émigration en Californie. Le 24 sept. 1924, un wendung der Röntgenstrahlen in der Zahnheilkunde, 1908 ; éboulement détruisit une douzaine de maisons et occa Röntgentaschenbuch ; Anatomischer Atlas, 1906. — DSC. sionna la mort de dix personnes. Population : 1591, — Rektoratsrede und Jahresber. der Univ. Zürich 1916- 93 ménages ; 1765, 351 hab. ; 1920, 266. Registres de 1917. [P. Klæui.] baptêmes dès 1723, de mariages et de décès dès 1 88. — SOMMERAU. Famille citée à Lenz (Grisons) de K. Meyer : Die Capitami von Locamo. — L. Brentani : puis le XIVe s. sous le nom de Sombrow, Sobrow, éteinte Codice diplomatico ticinese. — BStor. 1885, 1894. — à Lenz, encore florissante à Filhur. — 1. Jakob, de Monitore di Lugano 1921. — Riv. archeol. com. 1927. — Lenz, * vers 1640, chanoine de St. Stephan à Vienne, AS I. — S. Monti : Atti. — G. Bu etti : Note storiche re fondateur, en 1/08, de deux bourses pour les membres ligiose. — 0. Weiss : Die tessin. Landvogteien. — E. de sa famille. L’ellond ornent des valeurs qui suivit la Pometta : Come il Ticino. [C.T.] guerre de 1914 entraîna la di;parition de ces bourses.— SOMMARETA ouSOMARETAZ. Famille deScion- 2. Anton-Judas-Tiiaddæus Sommerau, neveu du n° 1, zior (Hautc-Savoic), reçue bourgeoise de Genève en * 1697, conseiller intime de l’empereur à Vienne, prè 1461.— Pierre, chapelier, auditeur 1541 et 1555, du siti nt avec ses frères des pays autrichiens antérieurs. Petit Conseil 1557. Nommé hospitalier en juin 1560. — 3. Johann-Mathæus, * 1707, auditeur général à t avant le 24 oct. 1560. — Covelle : LB. — Sordet : Vienne, anobli en Autriche. — 4. Josef, fil; du n° 3, Diet. — RC. [H. G.] conseiller intime 1781, titulaire de l’ordre de St. Stephan, SO IVI IVI E NT 1ER (G. Fribourg, D. Glane. V. DCS). 1 mgtemps membre do la chambre de justice impériale Com. et Vge. Anciennes formes : 1247, Sumentier, Sum- de-Fribourg-en-Brisgau. —■ Actes relatifs à la fondation mentier ; 1289, Somentye. Au XIIIe s., les seigneurs Sommerau aux arch, paroissiales de Lenz. [J. S.] cVÉcublens, les couvents d’Hauterive et de Hautcrêt SOM MER AU ER. Vieille famille de Zurich, éteinte avaient déjà des propriétés à Sommentier. La cour de en 1855. Des Sommerauer furent reçus bourgeois en Lausanne, en 1457, somma des habitants de cette 1401 et 1557 ; ils venaient de Hirslanden où la famille commune de prêter hommage au couvent de Haucrêt est encore florissante. Elle émit une branche à Saint- sous peine d’excommunication. La localité fut sous la Gall en 1623 (Hans-Caspar, du Conseil 1741), qui suzeraineté de la Savoie jusqu’à la conquête fribour- s’éteignit en 1846 et une autre en 1895 à Winterthour. geoise de 1536 ; elle fit dès lors partie du bailliage de Une lignée exerça le métier de potier d’étain. Armoiries ; Romont jusqu’en 1798, puis des districts de Rue 1798- d’or à l’aigle bicéphale de sable au vol abaissé aux 1803, de Romont 1803-1848, et de la Glène dès 1848. La serres en vrilles, accompagné en chef d’une fleur de lys commune se donna des statuts en 1688, 1713, 1771, du même et en pointe de trois cou peaux de sinopie. — 1807, 1837. Le contunder de Vaud était en vigueur dans E. Dürsteier : Geschlechterbuch et Stammtafeln (mns.). — cette localité. Sommentier a toujours été rattaché à la LL. — Bürgerbuch. [II. Hess.] SOMMERl SÜNDERBUND SOMMERl (C. Thurgovie, D. Arb on V.DGS.). taires fonciers de la seigneurie territoriale de l’abbavc Com. politique comprenant les communes bourgeoises de Disentis ; plus tard, cette association se divisa en 6 de Nieder-Sommeri et Ober-Sommeri. En 905. Sum- communautés économiques, dont l'une était Somvix. brinarus marchus ; vers 1170, Sumbri- 1290, Obernsum- En 1491, l’église paroissiale de Somvix, consacrée à bri. Bien que, fort anciennement, les localités de Lang- Saint-Jean-Bapliste, fut incorporée au couvent de Di rickenbach, Altnau et Uttwil se fussent détachées de sentis. Au commencement du moyen âge, plusieurs l’église-mère à Nieder-Sommeri, la paroisse a gardé châtcaux-forts s’élevèrent sur le territoire communal une étendue très considérable. Elle comprend, outre de Somvix, notamment Chischlium (Castlium), Tuor les deux Sommeri, Amriswil, Biessenhofen, Engis- San Plazi, près de Surrhein, Turratscha, près de Com bofen, Hefenhofen, Kümmertshausen, Mühlebach, padials, Muottasulfesti, près de Val, dans la vallée de Oberaach, Schocherswil, une partie de Ilemmerswil Somvix, Tuor, près du hameau de Tuor et Hohenbal- et de Hagenwil-Räuchlisberg Les paroissiens se ré- ken (romanche Travaulta). Près de St.Benedikt sur partissaient entre dix juridictions au moins. En 1351 Somvix fut fondé en 1268, par l’abbé de Disentis Hein et 1474, Ober-Sommeri et Nieder-Sommeri furent rich v. Werdenberg, un collegium devotorum Summovici, attribués à la juridiction criminelle de Saint-Gall. dépendant du couvent de Disentis et dont l’existence Suivant la tradition, l’église paroissiale avec ses dépen est mentionnée jusqu’au XVIe s. Au XIIIe s. apparaît dances aurait été incorporée vers 900 au chapitre de une famille de chevaliers von Somvix, à laquelle appar Constance par l'évêque Salomon III. Au commencement tient encore sans doute Jak. de Sumvigo en 1377. Il du XIX s. encore, c’est au chapitre de Constance n’est pas prouvé que cette famille soit identique à qu’étaient dus les impôts fonciers de Sommori. Jus celle des nobles de Sonvico (voir art. SomviG, Somvick) qu’en 1806, les bénéficiaires des dîmes étaient les hôpi qui apparut plus tard dans le Val Mesocco et le Rhcin- taux de Constance et de Saint-Gall, les seigneurs de wald. On trouvait des Summovico aussi à Malans et Helmstorf, d’Eppishausen et le couvent de Münster- dans le Prätigau. Registres de paroisse dès 1838. — lingen. La collation appartenait au XIIIe s. à l’abbaye Voir P.-G. Planta : Die curräl. Herrschaften. — Le même : de Saint-Gall ; elle passa en 1315 aux comtes de Toggen- Das alle Rälien. — R. Pöschel : Burgenbuch. — Derichs bourg, qui, en 1394, tirent donation du patronage et weiler dans JSAC 23. — Chr. Latour dans MB 1914. de la maison du receveur au chapitre de Constance — Th. von Mohr : Reg. d. Klosters Disentis. — P.-A. Le chapitre posséda la collation jusqu’en 1749 ; il fit Vinzenz: Festschrift zur Trunser Feier 1924. — Purt- occuper le bénéfice par un prêtre séculier, auquel, de scher dans BM 1924. — J.-G. Mayer: Gesch. des Bis puis la Réformation, était adjoint un pasteur. Le droit tums Chur. — Muoth dans JHG G 1897. [P. Gillardon.] de nomination ecclésiastique passa en 1749 au couvent SOIMCEBOZ (C. Berne, D. Courtelary. V. DOS). de Saint-Gall, puis au Conseil d’État thurgovien, Vge formant, avec Sombeval, la commune de Sonceboz- en 1831 à la commune. La Réformation, à laquelle Sombeval et la paroisse de Sombeval. En 1303, Sunce- adhérèrent presque toutes les annexes de la paroisse, bolz ; 1405, Suntcelibsis ; 1461, Sunsebols. Ce village se interrompit le culte catholique à Sommeri, pendant trouve sur la route de Pierre-Pertuis surveillée autrefois cinq ans et demi. Après la bataille de Cappel, la plu par un castellum romain ; celui-ci était situé sur un part des habitants de Sommeri revinrent à l’ancienne contrefort du Montez qui a conservé le nom de Châtil- foi ; l’abbé expulsa les pasteurs de la cure et fit de lon ; sur l’emplacement, on a découvert des monnaies nouveau célébrer la messe à partir de 1534. Depuis romaines. L’église de Bàie, le couvent de St. Alban de lors, l’église sert aux cultes des deux confessions. Le cette ville et l’abbaye de Bellelay possédaient des biens pasteur Jörg (1621-1627) fut le premier à introduire et des droits à Sonceboz au XIVe s. A l’origine, la des livres d’église dans le culte. L’église faisant partie communauté de Sonceboz-Sombeval faisait partie de la de la juridiction de l’abbé de Saint-Gall, d’incessants Prévôté de Mou tier-Grand val ; ses délégués partici conflits surgirent au sujet de l’entretien de l’église pèrent en 1461 à la rédaction du Rôle des coutumes de commune. En 1639, Zurich, l’abbé et l’évëque fixèrent la dite Prévôté. Le chapitre de Moutier-Grandval nom par contrat les obligations des deux confessions. Après mait le maire. La mairie de Sonceboz dépendait de la 1641, une partie des cultes protestants se tint à Amris Prévôté pour le civil de même que pour la recette des wil. Pendant la guerre du Toggenbourg, en 1712, les deniers seigneuriaux, de l’Erguel pour le criminel et de troupes abbatiales avaient commis des sévices à Brau la bannière de Bienne pour le militaire. La situation de nau. La victoire ayant penché du côté de Zurich et de cette mairie est intéressante puisque la Prévôté appar Berne, les protestants de quelques communes du lac se tenait à l’empire et l’Erguel à la Suisse. Pour terminer vengèrent de ce qu’avaient dû subir leurs coreligion un procès, le prince déclare en 1712 que les délimitations naires. Le 12 mai, ils se portèrent sur Sommeri où ils de 1539 et de 1652 ont englobé par erreur la mairie de se livrèrent au pillage, commirent des meurtres et pro Sonceboz dans la Prévôté attendu que Pierre-Pertuis fanèrent l’église. La paix générale de 1713 établit un sépare les terres d’empire de celles de Suisse et qu’ainsi ordre nouveau. Depuis lors, le culte protestant fut alter Sonceboz se trouve en Erguel ; d’ailleurs Sonceboz no nativement et régulièrement célébré à Sommeri et Am doit aucun impôt d’empire à l’inverse de la Prévôté riswil. Des écoles sont mentionnées pour la première Acte de classification en 1869. Population (avec Som fois dans la paroisse en 1708. Une école libre fut fon beval) : 1764, 536 hab. ; 1920, 1240. — Voir art. dée en 1789 à Ober-Sommeri L’église consacrée à saint Sombeval. — Tronfila t. — A. Daucourt : Diet. — Ar Maurice, a été reconstruite au commencement du XVe s. chives de l’anc. évêché et de Sonceboz. [J. Bourquin.] Le maître-autel date de 1438. L’église fut entièrement SONDER. Famille de Saluz (Grisons), actuellement restaurée en 1858-1860. Une famille bien connue de aussi bourgeoise deTomils.—■ Stefan-Clau, ammann de la bourgeoisie de Constance portait le nom de Sommeri. Saluz 1527. — Pedrutt, ammann 1588. — Gaudenz- C’est elle qui semble avoir donné son nom à la maison Anton, bailli de Maienfeld 1771. — Th. Mohr : Do des soeurs de la Predigerbriieke. Registres de bap kumentensammlung. —.LL. [L. J.] têmes et de mariages dès 1615, de décès dès 1636. — SONDER-AMT, Voir Sonderleute. TU. — J. Häberlin-Schaltegger : Geschichte der evang. SON DERB UND. En janvier 1841, sur la proposi Kirchgemeinde Sommeri-Amriswil. — K. Kuhn: Thur- tion d’Augustin Keller, directeur du séminaire, le Grand govia sacra. — H.-G. Sulzberger : Evang. Kirchgem. Conseil d’Argo vie votait la suppression des couvents (mns. de la Bibl. cantonale). — A. Ntischeler: Gottes (voir art. Couvents d’Argovie). Ceci et surtout les häuser II, p. 77. — Pup. Th. — J.-A. Pupikofer: Ge deux expéditions des corps francs engagea les cantons mälde der Schweiz. — J.-R. Rahn : Architeklurdenk- de Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug, Fribourg mäler. — A. Gaudy : Die kirchlichen Baudenkmäler der et Valais à conclure une alliance séparée (Sonderbund) Schweiz II. — /IS I. — LL. [Herdi.] pour la sauvegarde des droits lésés de la Suisse catho SOMVIX (romanche SUMVITG) (C. Grisons, D. Vor lique. Les libéraux voulaient faire expulser les jésuites derrhein, Cercle Disentis. V. DOS). Com. comprenant de tout le territoire suisse. Lucerne néanmoins les appela les localités de Rabius, Somvix, Surrhein et Compadials, en octobre 1844, à l’instigation de Leu d’Ebersol, Sieg- ainsi qu’un certain nombre de fermes. Autrefois Somvix wart-Miiller et Bernhard Meyer ; les libéraux tentèrent faisait partie de l’importante association de proprié vainement de s’y opposer. Des corps francs, composés 270 SONDERBUND SONDEREGGER d’Argo viens et de Lucernois, cherchèrent vainement, en rent à Flüelen sur un bateau à vapeur. Les autres can décembre 1844, à surprendre Lucerne pour en expulser tons firent une prompte soumission. La guerre, qui les jésuites. De nombreuses assemblées populaires, avait duré 25 jours, était terminée. L’armée fédérale tenues dans les cantons de Berne et Zurich, adres avait 74 tués et 377 blessés ; celle du Sonderbund 39 sèrent à la Diète des requêtes demandant l’expulsion tués et 175 blessés. Les jésuites furent expulsés au des jésuites et la révision du Pacte fédéral, mais en nombre de 274. Les frais de la guerre, s’élevant à en viron 6 millions, furent imposés aux cantons vain cus et devaient être payés par annuités. Neuchâtel, qui n’avait pas pris part à la guerre, dut payer une amende de 300 000 fr. Pour la même raison, les Rh.- Int. d’Appenzell furent pu nies d’une amende de 15 000 francs. Ces sommes formè rent le commencement d’un fonds de pension et d’in validité pour les militaires ; en 1852, l’Assemblée fédé rale fit remise aux vain cus du solde de leur dette, 3 334 000 fr. La Diète vota à Dufour la reconnaissance de la patrie, lui remit un sabre d’honneur et un don de 40 000 fr. sur lequel il préleva 4 000 fr. en faveur des blessés des deux ar mées.— Voir les art. Régé nération, Corps Francs, Lucerne, Jésuites, Gisli kon (avec illustr.), et les bibliographies. — Dierauer Sonderbund. Combat de Lunnern le 12 nov. 1847. D’après une gravure à la Bibl. de la ville, Zurich. V. — Les histoires gé nérales de la Suisse au XIXe s. [G. Strickler]. août 1844, la Diète se prononça, àia majorité des can SONDEREGGER. Famille des cantons d’Appenzell tons, contre l’expulsion. Pour la deuxième fois, des et Saint-Gall. corps francs composés de contingents d’Argovie, Bâle- A. Canton d'Appenzell. Nom de famille très ré Campagne, Soleurc et Berne, se formèrent pour mar pandu surtout dans le Vorderland, cité depuis 1440 et cher sur Lucerne (31 mars 1845). Lorsqu’ils eurent été provenant du hameau de Sonderegg (Com. Oberegg). vaincus, Robert Steiger, chef des libéraux de Lucerne, — 1. Johannes, de Rehetobel, à Heiden, 1825-1883, fut condamné à mort, mais il put se réfugier à Zurich ; juge cantonal 1871-1875, député à la constituante 1879 ; Leu d’Ebersol fut traîtreusement fusillé dans sa mai acquit de grands mérites dans l’industrie textile, comme son ; 700 personnes furent arrêtées, parmi lesquelles fabricant, et comme membre du Conseil, dans les insti Casimir Pfyiïer, Dr en droit Les sept cantons précités tutions d’utilité publique de Heiden. — 2. Johann- consolidèrent alors leur alliance; ils s’engagèrent à se Konrad, de Heiden, 1834-1899, négociant, juge can soutenir militairement, nommèrent un Conseil de tonal 1873, conseiller d’État 1875-1885, landammann guerre et nouèrent même des pourparlers avec Paris, 1880, conseiller national 1881-1899 ; s’intéressa au bien- Turin et Vienne. Le Sonderbund devenait ainsi un dan être du peuple. — 3. Johann-Jakob, de Rehetobel, ger pour l’existence même de .la Confédération ; il était * à Trogen 1838, t à Herisau 1905, maître à l’école nor impossible de le tolérer. Entre temps, les libéraux ga male de Gais et à l’école réale de Herisau 1859-1870 ; gnèrent du terrain à Genève et à Saint-Gall. La Diète, il y fonda un entrepôt en 1871. Conseiller d’État 1887- réunie le 7 août 1847 à Berne sous la présidence d’Och- 1898, landammann 1892-1895, conseiller national 1896- senbein, décida à la majorité des voix la dissolution du 1905. Il travailla beaucoup en faveur de l’école et du Sonderbund. Les cantons catholiques se préparèrent développement des services sanitaires. — 4. Karl- activement à résister par la force des armes. La Diète Justïn, d’Oberegg, 1842-1906, propriétaire d’hôtel à confia le commandement de l’armée fédérale au général Appenzell, secrétaire d’État 1863, vice-landammann Guillaume-Henri Dufour ; les catholiques choisirent 1875, landammann en charge ou en disponibilité 1880- comme général le Grison Salis-Soglio. L’armée fédérale 1906 ; député au Conseil des États 1876-1878, au Conseil comprenait sept divisions et était forte, sans le land- national 1880-1890 et 1896-1906. Énergique défenseur sturm, de 98 861 hommes ; l’armée catholique comptait, y de l’école et des voies de communication dans son can compris lelandsturm, 84 949 hommes. Dufour chercha à ton. — 5. Wilhelm, de Heiden, 1862-1904, maître terminer la guerre le plus rapidement possible, de façon à d’école à Heiden 1887-1898, auteur d’un relief des mon éviter une trop grande effusion de sang ; dans ce dessein, tagnes du Säntis et du canton d’Appenzell, collabora il attaqua l’adversaire sur plusieurs côtés à la fois. Tout teur à 1 ’Appenzeller Anzeiger, président de l’association d’abord, Fribourg, qui s’était déjà retiré du Sonder populaire cantonale. Conseiller d’État 1900-1904 ; au bund le 14 nov. 1847, se rendit. Dufour fit ensuite teur de Reden und Gedichte. — 6. Emil, de Heiden, * à donner l’ordre d’attaquer Lucerne. Zoug capitula le Herisau 1868, à Berne depuis 1921 ; fit de grands voya 21 nov. Le gros des forces du Sonderbund était massé à ges en Europe et dans les pays d’outre-mer comme fa Gislikon où les troupes fédérales remportèrent, le 23 bricant de broderies, chef d'état-major de la 7e division nov., une victoire peu sanglante grâce à l’action éner 1906, colonel 1912, sous-chef d’état-major de l’armée gique du colonel Eduard Ziegler, de Zurich, qui lança 1917, commandant de la 4e division 1918, chef de l’état- ses bataillons au pas de charge à l’assaut de la colline. major général 1920 ; prit sa retraite en 1923. Auteur de Le même jour, les catholiques furent encore battus à Einfluss des rauchloses Pulvers auf die Taktik ; Anlei Meierskappel ; le 24 nov. déjà, Dufour, acclamé par la tung zum Kriegsspiel ; Wendepunkt in unserer militär. population, faisait son entrée à Lucerne. Le gouverne Entwicklung ; Die Cadreausbildung, etc., et de nombreux ment, le parti des jésuites et le général Salis s’enfui articles dans des revues militaires. — AU. — AJ 1905, SONDERLEUTE SONNENBERG 271 1906, 1911. — Koller et Signer : Appenzell. Geschlechter au fait que contrairement aux hommes libres domici buch. [A. M.] liés, ils ne faisaient partie d’aucune association de pro B. Canton de Saint-Gail. Familie du Rheintal. priétaires fonciers ; selon A. Gatschet, enfin, leur nom Erhart, de Berneclc, 1492. — 1. Meinrad, ammann dériverait du mot rhétien sondrus ou sondrum = bien pour le couvent à Balgach 1778. — 2. Johann-Joseph, acquis par héritage. Les documents prouvent l’existence d’Altstätten, trésorier cantonal de la landsgemeinde de Sonderleute du couvent de Saint-Gall dans le Rhein- du 23 sept. 1802 ; député au Grand Conseil, co-signataire tal, dans le bailliage de Gossau et dans diverses parties de la pétition du 5 déc. 1804 adressée au pape Pie VII de l’actuel canton d’Appenzell ; ils étaient particulière pour solliciter le rétablissement du couvent de Saint- ment nombreux dans la région de Gais. D’où le nom de Gall. — 3. Jakob-Laurenz, de Balgach, 22 oct. 1825- Sonderamt, donné à cette région, dont faisaient aussi 20 juin 1896, Dr med., médecin à Balgach, Altstätten partie, sans doute, les groupements de Sonderleute de et dès 1873 à Saint-Gall ; député au Grand Conseil Teufen, Speicher et Schlatt. Les habitants de Gais 1872-1875 et 1882-1896, un des pionniers de l’hygiène, n’étaient cependant pas tous des Sonderleute ; on en publique. Fondateur de la société médicale de Saint- trouve la preuve dans l’alliance défensive que conclut, Gall en 1862, qu’il présida de 1862 à 1877, promoteur de le 17 janv. 1401, la ville de Saint-Gall avec Appenzell, la fondation de l’hôpital cantonal à Saint-Gall, dont il Hundwil, Urnäsch, Trogen, Teufen, Gais, etc. ; les fut inspecteur de 1873 à Sonderleute y sont spécialement désignés et, à défaut 1888. Président de la so d’un propre sceau, prennent leur engagement sous le ciété suisse des médecins, sceau d’Appenzell. Lorsque Appenzell se libéra de la do de la commission des mé mination abbatiale, les Sonderleute et le Sonderamt dis decins suisses, délégué fé parurent, mais non pas les nombreux noms de lieux déral aux examens de mé contenant le vocable « Sonder ». — Voir, outre les ou decine, à la conférence du vrages mentionnés dans le texte : UStG. — Jakob choléra à Rome 1885. Au Grimm : Deutsche Rechtsaltertümer 4, lre éd., p. 433. — teur de Die Spitalfrage im A. Gatschet : Ortsetymol. Forschungen. — A. Marti Kt. St. Gallen, 1865 ; Der dans A U, p. 706.— Herrn. Bikel : Wirtschaftsverhältnisse arme Lazarus im Kultur- des Klosters St. Gallen. — AJ 1918. [A. M.] Staate, 1867 ; Das eidg. SON NAY. Famille vaudoise, à La Rogivue 1597, Epidemiengesetz, eine Hu Écoteaux 1693. — 1. Jean-Daniel, 1782-1842, fon manitätsfrage, 1881 ; Das dateur de l’établissement d’éducation de Serix, près Asil für Unheilbare u. d’Oron, pédagogue, propagateur de la méthode d’en Altersschwache, Ì885 ;Wai- seignement mutuel. — 2. Léonard, 1860-191., inspec senkinder im Kt. St. Gal teur général de l’enseignement primaire dans le canton len, 1893 ; Vorposten der de Vaud. — Éducateur 1902, 1910. — de Montet : Die- Volks gesundheitsp flege. — fi HT) 77 ni vp I IVr R 1 J. Göldi : Hof Bernang, p. SONNENBERG (C. Thurgovie, D. Frauenfeld, Ïakob-Laurenz Sonderegger. XXXVII, 127, 425. — G.- Com. Stettfurt. V.DGS). Château et seigneurie. En 1252, D’après une photographie. J. Baumgartner : Gesch. Sunnenbergh. Sonnenberg était la résidence d’une fa des Kts. St. Gallen I, p. mille v. Sonnenberg, vassaux du couvent de Reichenau. 496 ; II, p. 161. — St. Gail. Centenarbuch, p. 123, 311. Armoiries : d’argent à deux lions léopardés à la tête —■ St. Gail. Nbl. 1897, p. 66. — L. Sonderegger : Ein contournée de gueules, couronnés d’or. — Rudolf, Lebensbild von ihm selbst geschrieben, 1896. [J. M.] chevalier, ministérial de l’abbé de Saint-Gall, mentionné SON DE RLE UTE. Nom par lequel on désignait des 1243-1256. — Rudolf II, cité en 1357, dernier de la sujets, de condition assez indéterminée, de certains cou famille. En 1330 et 1340 déjà, le château de Sonnenberg vents (Saint-Gall, Reichenau, St. Johann, dans la vallée était la possession du chevalier Ulrich von Ramschwag. de la Thour, etc.). Joh.-Casp. Zellweger (Gesch. d. Hermann VI (« Pfaff » Herman) von Landenberg- appenz. Volkes I, p. 252) considère les Sonderleute comme des gens qui auraient fait donation de leurs biens à un couvent, tout en en conservant l’usufruit ; cette hypothèse est inconciliable avec la condition des Son- derleute, les donateurs de leurs biens étant nécessaire ment des hommes libres. J.-J. Blumer (Staats- u. Rechtsgesch. Schweiz. Demokratien I, p. 94), voit en eux les habitants de certains districts exempts des redevan ces baillivales et les assimile aux autres sujets abbatiaux. Ces derniers, toutefois, possédaient l’important droit personnel du libre établissement (M. Gmiir : Rechtsquel len d. Kts. St. Gallen I, p. 355), dont étaient privés les Sonderleute. Ceux-ci sont mentionnés pour la première fois à une date certaine dans un document du 30 sept. 1288, par lequel l’abbé Wilhelm, de Saint-Gall, remet en gage au comte Hugo von Werdenberg certains sujets spéciaux de son église, connus sous le nom de Sonder- liite ; le même abbé cède aussi à Eglolf von Rosenberg tous les Sunderlüte faisant partie du bailliage de Gossau (20 févr. 1299). Selon un document du 18 août 1365, l’abbé Eberhart de Reichenau échange un serf de son abbaye contre un serf du couvent de St. Johann, à con dition que ce dernier soit désormais complètement sujet de son couvent als ein sunderman. Ainsi les Sonderleute étaient des serfs abbatiaux qui devaient, comme les paysans assujettis, cultiver les biens conventuels qui Le château de Sonnenberg en 1754. D’aprcs une gravure sur leurs étaient assignés et payer certaines redevances cuivre de D. Herrliberger. (plainte de l’abbé Heinrich de 1420). Ces Sonderleute étaient très probablement les descendants des popula Greifensee acquit Sonnenberg vers 1357, ainsi que les tions celto-romanes soumises par les Alémannes et qui droits de basse justice sur Stettfurt, Guntershausen et avaient passé, par des donations, dans la propriété des Maischhausen. La seigneurie resta jusqu’en 1483 en couvents. Selon Zellweger, ils devaient leur nom aux possession des Landenberg. En 1407, le château fut terres séparées qu’ils cultivaient, selon Blumer, aux pillé et incendié par les Appenzellois, en 1444 par les districts séparés qu’ils habitaient, selon Jakob Grimm, Schwyzois. En 1460, il fut pris par les frères Gradner et 272 SONNENBERG SONNENBERG les gens de Frauenfeld ; Hug von Landenberg fut con Banneret 1559, enseigne, chargé de mission en France, traint de se soumettre aux Confédérés. A la mort de Be- t 1563. — 5. Jakob, fils du n° 3, du Petit Conseil 1558. ringer X, la seigneurie passa à Bernhard von Knöringen bailli de Büron 1559, en Thurgovie 1562, de Rotenburg (1483). Celui-ci ayant pris parti pour Maximilien dans 1567. t 1576. Ancêtre d’une branche principale de la la guerre de Souabe, le château fut pillé en 1499. Lors famille. — 6. Hans-Kaspar, fils du n° 3, du Petit Con que le couvent de Reichenau passa à l’évôché de Cons seil 1567, bailli de Münster 1573, Landeshauptmann à tance, la seigneurie de Sonnenberg fut libérée, par déci Wil 1566, intendant des bâtiments 1569. t à la bataille sion de la Diète, du vasselage du couvent. En 1542, de Die 1575. Ancêtre d’une deuxième branche princi Sonnenberg était la possession d’Ulrich von Breiten- pale de la famille. — 7. Jakob, fils du n° 5, 1556-1629, landenbergà Altenklingen; en 1561, la seigneurie passa bailli de Habsbourg 1581, du Petit Conseil 1599, bailli à Hans Gutenson, de Saint-Gall ; Thomas Gutenson la d’Entlebuch 1603, banneret 1609, bailli de Thurgovie, vendit en 1585 à dost Zollikofer, de Saint-Gall, qui avoyer 1612. Envoyé en Espagne 1599, à Milan et Tu construisit les bâtiments actuels après l’incendie de rin 1602, auprès du pape Paul V 1605, du gouverneur 1596. Son fils, ICaspar, vendit la propriété en 1638 à Fuéntès à Milan 1606, de L’archiduc Léopold d’Au Konrad von Beroldingen. Des Beroldingen, le château triche 1620, du pape Grégoire XV 1621 ; conseiller passa au couvent d’Éinsiedeln qui le possède depuis de l’évêque de Bâle 1622. Acquit en 1622 le droit de 1678 avec les terres avoisinantes. Jusqu’en 1798, collation d’Escholzmatt. — 8. Jakob, du Petit Con la juridiction fut exercée par un intendant, nommé seil 1613, bailli d’Ebikon 1597, de Habsbourg 1605, par le couvent. Les villages de Stettfurt et Ma- chevalier et bailli de Locarno 1618, bailli de Rotenburg tzingen, ainsi que les fermes de Kalthäusern et 1629. Député auprès du pape Grégoire XV 1633. d’autres fermes isolées, faisaient partie de la juridic f 1648. — 9. Hans-Rudolf, fils du n° 6, secrétaire tion de Sonnenberg. Les jugements étaient portés en d’État à Baden, du Petit Conseil 1612, bailli de Münster appel au seigneur, puis au tribunal baillival de Frauen- 1613, en Thurgovie 1618. t 1625. — 10. Alphons, feld. — TU III-IV. —- UStG. — UZ. — LL. — LLH. fils du n° 7, 1603-1674, capitaine de la garde à Paris, —• Fürstenber gisches Urkundenbuch IV. — Pup. Th. — chambellan du roi de France ; bailli de Baden 1635, J.-A. Pupikofer : Gemälde, p. 330. — Le même : Gesch. v. envoyé en France 1636 ; du Petit Conseil 1648, inten Frauenfeld. — Le même : Gesch. der Herren von Hohen- dant des bâtiments 1650, banneret et avoyer 1664, en landenberg, dans TB 10. — Le même : Kirchgem. Wängi, seigne de la ville 1664, major. Prit part à la bataille de p. 9. — Zürcher Wappenrolle, nouv. éd. — Job. Nater : Villmergen 1656.— 11. Franz, fils du n° 7, 1608-1685, Tänikon, p. 94. — Le même : Aadorf, p. 112. — Gallus entra en 1630 dans l’ordre de Malte, chevalier 1636, Oehem : Chronik, publiée par Brand dans Quellen u. commandant de Borkum et de Wesel 1639, comman Forschungen z. Gesch. d. Reichenau II. — J. Meyer dans deur de Villmergen 1646, de Hohenrain et Beiden 1648, Festztg. z. Eidg. Schützenfest in Frauenfeld 1890, n° 12 grand bailli d’Allemagne 1650, commandeur de Leug- et 14. — D. Herrliberger : Topogr. [A. Sciieiwiler.] gern 1650, participa à plusieurs campagnes à Candie. SONNENBERG (C. Uri, Com. Seelisberg. V. D GS). Grand prieur de Hongrie 1655, grand prieur, grand maî Lieu de pèlerinage. Au XVIe s., Im (Sonn) Wald ; tre de la nation allemande et prince du Saint-Empire 1666, Maria Sonnenberg. Selon la légende, un chevrier romain 1682 ; acquit Kastelln et fonda un fidéicommis aurait trouvé dans la contrée, alors entièrement boisée, en 1680. — 12. Euslach, fils du n» 8, 1609-1686, du une image de la Madone taillée dans du bois ; une Petit Conseil 1638, bailli de Münster 1639, de Roten chapelle de bois fut construite à l’endroit de la trou burg 1643, de Willisau 1649, envoyé auprès du pape vaille. Une chapelle plus vaste, construite en 1589, fut Alexandre VII 1661, seigneur de Tannenfels et Buttis- remplacée en 1666 par un édifice en pierre contenant 3 holz, avoyer 1676, banneret 1677, lieutenant d'avoyer autels (1669). Une auberge de bois, maintes fois agran 1677. Reçut en 1666 un diplôme d’ar die, se trouvait jadis à côté de la chapelle. Après l’éta moiries avec confirmation de noblesse blissement de la route conduisant à Emmetten et Treib de l’empereur Léopold Ier. Armoiries: (1870-1872), le conseiller d’ÉtatMichael Truttmann, de écartelé aux 1 et 4 aux armes de la Seelisberg, construisit en 1875, le kurhaus Sonnenberg, famille, aux 2 et 3 de gueules à une li actuellement Grand Hôtel et Kurhaus Sonnenberg. — corne d’argent. Depuis lors, la famille Gfr. 9 et 47. — K.-F. Lusser: Der Kanton Uri. — E. porte la particule von. — 13. Jakob, Osenbriiggen : Neue culturhistor. Bilder der Schweiz. — fils du n° 7, du Petit Conseil 1630, E.-A.Türler: Die Berge am Vierwaldstättersee.— Nbl. v. bailli d’Ebikon 1611, de Habsbourg Uri 1920. — K.Gisler: Geschichtliches... aus Uri. — 1625, de Sargans 1630, châtelain de J. Müller : Sagen aus Uri. — E. Wymann : Gesch. der Rüsegg 1643. f 1648. — 14. Jost-Bern- Wallfahrt von Maria Sonnenberg. — L. Burgener : Die hard, fils du"n°ël0, jésuite, Dr theol. et phil., prof, à Dil- Wa'lfahrtsorte der Schweiz. — Thomann u. He esser : lingen, auteur de publica Sonnenberg-Seelisberg ein Eldorado am Vierwaldstätter tions religieuses, f 1702.— see. — Meyer-Ahrens : Heilquellen und Kurorte der 15. Jost-Ranuti-Anton, Schweiz. [K. Gisler.] Vierherr de Sursee, proto SONNENBERG (von Sonnenberg, Sonnenberg notaire apostolique, cha von Kastelln). Famille patricienne de Lucerne. II noine de Münster 1719, semble que plusieurs familles de ce nom existaient. chevalier des SS. Maurice Les plus anciennes admissions à la bourgeoisie sont : et Lazare 1762. t 1762. — Cuoni Sunnenberg 1357 et Gœtsciii Sunnenberg 1385 ; 16. Jakob - Anton - Thü- Jost Sunnenberg, de Veltkilch, près de Preisach en ring, 1718-1805, proprié Alsace, 1418, etc. Armoiries : d’argent à un soleil de taire d’une compagnie au gueules accompagné en pointe de trois coupeaux de service de France 1736, ca sinopie. La filiation remonte à — 1. Jost, prénommé, pitaine 1742, au régiment du Grand Conseil 1452. t 1467. — 2. Hans, l’aîné, fils de Gourten 1756, colon.du dun°l, bailli d’Ebikon 1475, soldat à Grandson 1476; régiment 1769, brigadier du Petit Conseil 1480, bailli de Büron 1481, intendant 1770, maréchal de camp des bâtiments 1484, bailli de Werdenberg 1488, reçut en 1781 ; du Petit Conseil 1488 un diplôme d’armoiries du roi Mathias de Hongrie. 1748, lieutenant d’avoyer Avoyer 1499, député à Rotweil 1502. f 1506. — 3. et enseigne 1786, cheva Christoph, fils du n° 2, du Petit Conseil 1522, bailli lier de Saint-Louis, sei de Habsbourg 1525, de Ruswil 1529, en Thurgovic 1534, gneur de Kastelln. — 17. Ludwig von Sonnenberg en 1815. de Rotenburg 1537, député à la Diète, t 1540. — 4. Josef - Ulrich - Ignaz, D’après un dessin de John Wendel, fils du n° 3, du Petit Conseil 1541, bailli de 1725-1798, du Petit Con Ruegger (Coll. Maillart). Kriens 1529, de Büron 1533, de Ruswil 1543, de Willi- seil 1763, bailli de Locar sau 1549, de Ufhusen et Huswil 1550. Fit don au Conseil no 1751, de Büron 1757, de Willisau 1767, de Rus- en 1552 de la petite Tour Rouge, près de Seeburg. wil 1773 ; lieutenant - colonel, capitaine de la bri- SONNENBERG SONVICO 273 gade de l’Entlebuch, député à la Diète, seigneur de SONOGNO (C. Tessin, D. Locarno. V.DGS). Corn Kastelln 1741. — 18. Ludwig, 1782-1850, capitaine et paroisse. En 1411, Senogio ; 1591, Senonio. En 1411 adjudant-major au 4e régiment suisse au service de Sonogno était une des communes du Val Verzasca qui France 1806, lieutenant - colonel dans les troupes prêtèrent serment de fidélité au duc de Savoie. En 1803, cantonales lucernoises 1814, colonel fédéral 1814, il forma une seule commune politique avec Frasco et, commandant de la 8e brigade de l’armée fédérale d’après une convention de 1824, les deux villages nom 1815 ; membre de la commission militaire fédérale 1818, maient alternativement le syndic. La séparation des inspecteur du premier camp fédéral 1821, commandant villages en deux communes fut décrétée le 1er juin 1843. du 2e camp fédéral 1823. Colonel au service de Naples Au spirituel, Sonogno forma une seule paroisse avec (1er régiment suisse) 1824, brigadier 1831, maréchal de Frasco ; il fut érigé en paroisse autonome le 22 mars camp 1840, commandant des troupes lucernoises contre 1735. L’église Santa Maria, déjà mentionnée en 1519, les corps francs 1845, conseiller d’État de Lucerne 1845; fut reconstruite en 1854. Population : 1591, 40 ménages; bourgeois d’honneur de Genève 1815, commandeur de 1734, environ 70 ; 1920, 226 hab. Registres de paroisse l’ordre de Saint-Georges, chevalier de la Légion d’hon dès 1735. — BStor. 1894. — S. Monti : Atti. — G. Bu etti: neur 1847. — 19. Alfred, hls du n° 18, 1823-1883, Note stor. rei. — Monit. di Lugano 1921. —■ E. Pometta : capitaine de la garde suisse à Rome avec rang de colonel Come il Ticino. [c. T.] 1861, reçut en 1845 la médaille d’or du gouvernement lu- SONORI. Famille originaire de Lyon. Armoiries : cernois pour la victoire contre les corps francs ; titulaire d’azur à la cloche d’argent, bataillée d’or. — 1. NOÈ, de nombreuses autres distinctions, entre autres de la 1593-1646, reçu bourgeois de Genève en 1625, fut médaille d’argent et de la médaille d’or de la campagne ministre à Chêne 1617, Chancy 1618, Bossey 1629, de Sicile 1849, de la médaille de Pie de 1849. — Ph.-A. Genève 1639 et recteur de l’académie en 1646. — v. Seges-er : Kl. Schriften 2. — 20. Ulrich, 1851-1905, 2. Isaac, * 1630, fils du n° 1, ministre à Chêne 1651 ; officier instructeur d’artillerie, colonel, conseiller mu suspendu en 1652 de ses fonctions à la suite d’une con nicipal. — Voir LL. — LLH. — May de Romain- versation avec l’évêque d’Annecy et de velléités de môtier : Histoire militaire. — A. Maag : Gesch. der passer au culte romain. Il quitta Genève et devint Schweizer Truppen in neapolitanischen Diensten. — peut-être pasteur au Cheylard 1654-1657 (Vivarais), AGS. — G. von Vivis dans AHS 1909. — M. Riedweg : puis à Annonay 1657-1660, où il se fit catholique, ce Gesch. des Kollegiatstiftes Beromünster. — Gfr. Reg. qui amena de graves troubles dans son église. — — Besatzungsbuch, notes généalogiques. — Th. Bret: E. Arnaud : Hist, duprot. du Vivarais, 681. — Archives Bourgeois d’honneur de Genève. [t v. v.] d’État Genève. [H. Da.] SONNENBERG, Otto IV, écuyer de Waldburg, SONTERSWILEN (C. Thurgovie, D. Kreuzlingen, comte de Sonnenberg (en Walgau), anti-évêque 1474- Com. municipale Wäldi. V. DGS). Vge, formant Corn, 1479, évêque de Constance 1479-1491. En 1474, la ma d’habitants avec Gunterswilen et Hohenrain. En 1296, jorité des Confédérés prirent parti pour Otto, contre Sundratwile. Jusqu’en 1798, les trois villages furent pla son compétiteur Ludwig von Freiberg. Les cinq cantons cés sous la juridiction immédiate du bailli fédéral. Au d’Uri, Schwyz, Unterwald, Lucerne et Zoug conclurent commencement du XIXe s., Hohenrain était considéré avec lui, en 1477, un traité perpétuel de combourgeoisie, comme le plus beau point de vue de toute la Thurgovie ; basé sur une alliance perpétuelle que l’évêque Hermann aussi, une société par actions y construisit-elle en 1830 avait jurée en 1469 avec les Confédérés. Grâce à l’appui un haut belvédère en bois, qui tomba en ruine une des Confédérés, Otto reçut du pape en 1479 la confir trentaine d’années plus tard. — A. Pupikofer : Gemälde mation episcopale. Avec l’abbé de Saint-Gall et d’autres der Schweiz. Thurgau. [Leisi.] seigneurs thurgoviens, il fit opposition, de 1483 à 1488, SONVICO (C. Tessin, D. Lugano. V. DGS). Com. et à la prestation du serment de ses sujets au bailli, f 21 paroisse, En 1146, Somvicho ; 1206, Somovico ; 1335, mars 1491. — LL. — Pup. Th. — AS I, vol. II. — Sumvico ; 1467, Somvigho; 1485, Son- Dierauer. — K. Schönenberger : Das alte Bistum Kon vighi. Armoiries, concédées par le duc stanz. — Ph.-A. v. Segesser : Sammlung Kl. Schrif de Milan en 1415 : d’azur à un mont ten II. — Walchner : Bischof Otto v. S. u. Ludw. von d’argent ombré, dominant le bourg et Freiburg, 1818. [A. Scheiwiler.] accosté de deux tours rondes d’argent, SONNENSCHEIN, Johann-Valentin, maître de crénelées et ouvertes. Le sceau porte dessin, sculpteur, modeleur et stucateur, * 1749 à une licorne avec la légende : caste- Ludwigsburg, se rendit à Zurich en 1775 chez Salomon lancia de SONVICO. On y a découvert Gessner, modela pour la fabrique de porcelaine de une inscription Nord-étrusque, dite Schoren près Bendlikon ; professeur de dessin acadé faussement de Sorengo; en 1870, des mique à l’école littéraire et à l’école d’art de Berne tombes de l’époque de celles de Gudo 1779, à l’école de dessin académique 1810-1815. t 1828. et de Pianezze, et plus tard d’autres tombes et objets Auteur de bustes, de motifs mythologiques et histori préhistoriques. La commune est mentionnéedéjà en 1206. ques, de scènes de genre. — ASA N. S. XIII. — Ber Les territoires de Sonvico (avec Cimadera), Dino et Villa ner Kunstdenkmäler V. [C. v. M.] constituaient la seigneurie de Sonvico appartenant à l’ab SONNENTAU. Voir Thurstudlen. baye de San Carpoforo de Còme. Le document suivant SONNENWIL (C. Fribourg, D. Sarine, Corn. lequel Luitprand, roi longobard, aurait donné la curtis Oberried). Domaine qui a abrité, de 1886 à 1900, une de Sonvico en 724 à San Carpoforo, est reconnu comme ferme-école de la « Sainte-Famille », fondée par Mgr. faux. Cependant les droits de l’abbaye sont très anciens Joseph-Alexandre Savoy et l’abbé Pierre Biolley. Cette et sont mentionnés en 1043. Ils étaient un mélange de institution fut érigée, en 1900, en une école cantonale pouvoirs juridictionnels et d’importants droits fonciers. d’agriculture et transférée à Grangeneuve. La maison de En 1326 on cite à Sonvico un castaido de l’abbé. Les Sonnenwil devint un Institut de préservation et de droits fonciers de San Carpoforo durent passer peu à peu perfectionnement pour les jeunes filles de caractère en fief à Sonvico, qui payait à l’abbé, en 1423, un cens difficile ; elle fut confiée à la congrégation des Sœurs de de 325 livres. En 1533, San Carpoforo céda à Gian- la Sagesse. Depuis une vingtaine d’années, Sonnenwil Giacomo Ferrari, de Lugano, ses droits sur Sonvico héberge aussi les colonies de vacances des garçons des pour 770 écus d’or ; en 1552, tous ces droits avaient écoles de la ville de Fribourg. — Léon Genoud : Manuel passé à Sonvico. Les droits seigneuriaux de l’abbaye des œuvres du C. de Fribourg. — A. Dellion : Diet. IX. — semblent avoir été absorbés peu à peu par la Castel- Kuenlin : Diet. II. [J. N.] lanza de Sonvico, de Dignio et de Villa. Celle-ci, SONNEX (Sonnay, Saunex). Famille originaire du qui doit probablement son origine à la seigneurie de Grand-Saconnex, connue depuis 1394, reçue à la bour San Carpoforo, est mentionnée pour la première fois geoisie de Genève en 1412. Elle a donné, entre autres, en 1326. Elle avait à sa tête trois consuls nommés — Pierre, syndic 1430, conseiller 1442. — Jean, un par les trois villages ; ils constituaient probablement le des premiers réformés. — Archives d’État Genève. — sindacato de la castellanza, mentionné encore aux XVIe RC. — Covette : LB. — A. Froment : Actes et gestes et XVIIe s. Les villages jouissaient d’une certaine auto merveilleux, éd. Revilliod, 4. [H. G.] nomie et formaient chacun une vicinanza. Nouveau DITES VI — 18 Novembre 1930 274 SONVICO SONVICO partage des tenitoires en 1326. Division définitive des Sous la domination suisse, la castellanza conserva son alpages entre Sonvico et Y il'a en 1512-1514. La châtel autonomie. Elle formait une des terres séparées, ne lenie jouissait de nombreux privilèges. Suivant Hidber, payait d’impôts qu’aux cantons, était gouvernée par ils remonteraient probablement aux empereurs alle deux consuls. Le bailli de Lugano siégeait à Sonvico mands. Sonvico fut favorisé dans la suite par les ducs tous les quinze jours. La compétence des consuls en de ÎViilan, les Rusca et les Sanseverino. En 1412, Philippe- matière civile fut portée par les Suisses à 450 lires mila Marie Visconti lui accorda l’immunité des impôts locaux, naises, en 1602 à 500 lires. Lugano et le reste de la vallée la douane et la gabelle exceptées. L’exemption douanière fut un ennemi des franchises de Sonvico, d’où nombreux lui fut octroyée en 1437 par Franchino Rusca, tandis que conflits aux XVe-XVIIe s. Sous la République helvéti les consuls obtenaient la basse juridiction en matière pé que, Sonvico fut parmi les adversaires du nouveau ré nale. François Sforza, de son côté, accorda l’immédiateté gime ; il prit part à l’invasion de Lugano, et fut occupé ducale en 1450, ainsi que la garde du château et la juri militairement le 29 janv. 1802. Le rôle de la castellanza diction civile jusqu’à 100 1 vres, contre paiement an- prit fin à cette époque. Villa s’en sépara en 1800. Actuellement à côté de la commune existe la vici nanza ou patriziato de Sonvico-Dino. Cimadera se sépara de la commune et de la vicinanza en 1878. Chef-lieu de la justice de paix jusqu’en 1855. Le bourg était fortifié, entouré de légères murailles avec deux tours et un château. Celui-ci est cité pour la première fois en 1326. L’ancien château, bâti par Son vico, s’élevait près de l’église paroissiale. En 1416, le duc de Milan le céda à Lotterio Rusca et, dès lors, il suivit les destinées du Val Lugano. En 1467, le duc im- imposa un châtelain nommé par lui ; il y en eut trois. En 1497, Ludovic-Ie-More fit bâtir un nouveau château, qui fut occupé peu après par les Français et détruit vers 1513, certainement avant la bataille de Marignan. Au spirituel, Sonvico releva d’abord de la paroisse de Lugano et contribua à l’entretien de l’église San Lo renzo - jusqu’au rachat de cette obligation en 1636. L’abbaye San Carpoforo y avait un petit couvent, Saint- Nicolas, situé entre Sonvico et Dino, dont on voit encore quelques ruines. En 1146 règlement d’un conflit de juridiction entre San Lorenzo de Lugano et l’abbaye. En 1219-1220, San Carpoforo renonça à ses droits spirituels en faveur du chapitre de Lugano. La pa roisse de Sonvico fut érigée en 1419 ; elle compre nait le territoire de la castellanza, Cadrò et Davesco. Cadrò, avec Davesco et Soragno, s’en détachèrent en 1599, Villa en 1830, Cimadera en 1878. L’église parois siale Saint-Jean-Baptiste est mentionnée en 1375 ; elle fut reconstruite de 1407 à 1417 environ, consacrée en 1448, restaurée entre 1780 et 1800. Elle possède une pietà que Suida attribue à Bramantino, des fresques de 1480 ; en 1926, on en découvrit d’autres que l’on prétend du XIVe s. La Santa Casa remonte à 1617-1634 ; l’église qui l’e.itoure date de 1636 ; l’oratoire San Pietro est mentionné en 1375, la chapelle Saint-Roche est du XVe s. L’église de San Martino est mentionnée en 1146, elle a des fresques du XVe s. et une cloche de 1511. San Nazaro de Dino est cité en 1146. Ancienne maison de justice avec les armoiries de l’empire et des 12 cantons. Archives paroissiales très riches en documents dès 1203. Peste en 1524-1525, 1626-1630. Population : 1591, 163 ménages (avec Dino et Dassone) ; 1643, 842 hab.; 1920, Fresques découvertes en 1926 dans l’église paroissiale de 939. Registres de baptêmes dès 1599, de mariages dès Sonvico. D’après une photographie. 1690, de décès dès 1684. — G. Rovelli : La castellanza di Sonvico. — AHS 1912, 1923. — AS I. — ASA 1913.— nuel de 200 fi. La même année, les Sanseverino impo BStor. 1879-1884, 1890, 1891, 1893, 1911, 1912, 1921, saient à Sonvico une taxe de 100 ducats d’or pour 1926. — Riv. arch. com. 1902, 1928. — Per. soc. stor. com. l’exemption douanière. La castellanza est libérée, en 1468, I, II, IV. — Hidber : Urkunden Register. — Monitore di de la contribution au capitaine ou gouverneur de Lu Lugano 1909,1921-1925. — Arch. stor. Svizzera ital. 1927. gano. Elle a ses statuts, remaniés en 1473, confirmés par — LL. — Rapp. Soc. suisse préhistoire III, IV. — E. les ducs de Milan, pir Louis XII et par les Suisses. Dans Motta : Effemeridi. — J.-R. Rahn : Monumenti. — Le la première moitié du XVe s., elle devait fournir au duc même : Wanderungen. — A. Martignoni : Schema storico de Milan 82 soldats. Au XV" s., Sonvico fut un centre giuridico d. patriziato ticin. — A. Heusler : Rechtsquellen guelfe contre les gibelins de Lugano et il prit une part d. Kt. Tessin. — O. Weiss : Tessin. Landvogteien. —• très active aux luttes qui ensanglantèrent le val Lugano L. Lavizzari : Escursioni. — A. Baroffio : Memorie dans la seconde moitié du siècle. En 1467, favorable aux storiche. — Le même : Dell’ invasione francese. — St. Sanseverino chassés du val Lugano, il résista aux gibe Franscini : Storia d. Svizzera italiana. — E. Pometta : lins et de mai à septembre au duc de Milan. Ce n’est Come il Ticino. — P. Vegezzi : Esposizione storica. — qu’à la suite d’une amende de 2000 ducats qu’il se décida S. Monti : Atti. — S. Borrani : Ticino sacro. — E. Wy- à rendre au duc la forte: esse. Il fit la paix avec Lugano mann : Uri. — L. Brentani : Lugano e il Ceresio. — en 1497. Après l’occupation française, le château de Le même : Codice diplom. ticin. — Le même : Miscel Sonvico fut attaqué inutilement par les gens de Lugano, lanea stor. — Le même : L’antica chiesa di San Pietro de Bellinzone et quelques confédérés. Les gens de Son in Bellinzona. — E.-A. Stückelberg : Cicerone im vico ripostèrent en tombant sur Lugano, dont ils incen Tessin. (C. Trezzini.] dièrent quelques maisons. Jusqu’à la conquête suisse, SONVICO. Ancienne famille bourgeoise de Sonvico, Sonvico tint le parti du roi de France. dont on trouve des descendants à Soazza (Grisons) et SONVIG SORCELLERIE 275 à Sondrio (Italie). Appartiennent probablement à cette en l’autre, et accompagné en pointe de trois coupeaux de famille les artistes suivants, dits de Sonvico : — 1. Pie sinopie. — AHVB 14, p. 412, 533, 539. [L. S.] tro, architecte et ingénieur militaire, travaillait en SOPPENSEE, von. Écuyers, ministériaux des 1471 pour la république de Sienne aux écluses d’un lac. Wolhusen. Rudolf est cité de 1257 à 1277 et Ulrich — 2 et— 3. Pietro et Martino, très probablement fils de 1257 à 1274; leurs descendants vécurent pour une du n° 1, travaillèrent avec ce dernier. Martino testa en partie dans le Jura comme ministériaux des Frobourg. 1498 et fit des legs en faveur des églises San Giovanni, — Konrad, bourgeois de Berthoud 1343, avoyer de San Martino et San Pietro de Sonvico. — 4 à 8. Alessio, Biiron 1343. Les derniers membres de la famille de Guglielmo, Giovanni de Beltramo, Giovanni de Ja venus paysans à Soppensee, s’éteigni- copo, Matteo, tous maestri lapicidi, travaillaient en rent vers 1565. 1473 à la cathédrale de Sienne. — 9. Cristoforo, Ministériaux des Frobourg. Armoi architecte, mentionné à l’abbaye de Chiaravalle (Mi ries : tranché dentelé de gueules et lan) en 1476. — SKL. — G. Rovelli : La Castellanza di d’argent. — AL1S 1927, p. 166. — Sonvico. [C. T.] Kuno, cité de 1322 à 1348, était en SOIMVIG ou SOMVIG, von. Famille noble des 1332 châtelain d’Erlinsbourg.— Her Grisons, qui exista au XVIIe s. dans le Mesocco et le mann, cité de 1367 à 1382, juge au Rheinwald et revêtit de hautes charges. — 1. Anton à tribunal de IJugzerren en Buchsgaui Somevico, bailli de la Mesolcina, selon LL, un des re 1371, bailli d’Erlinsburg 1377, de Bals- présentants de la vallée dans les conférences avec les tal 1372, 1375, 1380. — Anna, maî plénipotentiaires de Gian-Francesco Trivulce 1519. — 2. tresse du couvent de Schöntal 1411-1415.— Gfr. Reg.— Jouann-Peter, commissaire à Chiavenna 1561, gou Jos.-Eut. Kopp : Gesch. — S\V. — FBB.— Martin Bir verneur de la Valteline 1567. — 3. Anton, établi au man : Ges. Schriften II, p. 138. —• W. Merz : Burgen des Rheinwald, mentionné en 1602 comme ancien landam- Sisgaus. — MHS, article Bechhurg. [P.-X. W.] mann du Rheinwald, vicari de la Valteline 1591, SOPRACENERI. On appelle de ce nom toute la député des III Ligues lors de l’accord avec le Valais au partie du canton du Tessin située au Nord du Monte- sujet des ambassadeurs de France en 1600 ; médiateur Ceneri, qui embrasse les districts de Bellinzone (avec pour la détermination des frontières de l’abbaye de les communes de Medeglia et Isone, qui appartiennent Pfäfers 1602, représentant des III Ligues pour le traité géographiquement au Sottoceneri), Locamo, Valle- d’alliance avec Berne (30 août 1602). Ambassadeur des Maggia, Riviera, Elenio et la Léventine, avec 132 com III Ligues à Milan pour une capitulation militaire en munes. Le territoire au Sud du Monte-Ceneri (moins 1604, il fut condamné pour cela en 1618 par le tribunal les communes de Medeglia et Isone), embrassant les révolutionnaire de Thusis, qui l’appelle Sonvig zu districts de Lugano et Mendrisio. avec 127 communes, Schauenstein. — 4. Thomas-Maria, à Sonvicho, 4 oct. s’appelle Sottoceneri. Cette division purement géogra 1724 - 28 mars 1793, de Mesocco, banquier de la maison phique n’eut aucune importance politique jusqu’au princière de Tour et Taxis et conseiller de commerce XIXe s. Le Sopraceneri et le Sottoceneri ont formé et de la ville libre impériale de Ratisbonne. — LL. — forment encore, à certains points de vue, notamment à Th. v. Mi hr : Dokumentensammlung. — F. Jecklin : Amts celui de l’administration delà justice deux juridictions leute. — Fort. Sprecher : Kriege und Unruhen. [L. J.] distinctes. En 1870-1871, le choix d’une capitale stable SONVILIER (C. Berne, D. Courtelary. V. BGS). pour le canton mit en conflit le Sopraceneri et le Sotto Vge et Com. En 1298, Sunuilier ; 1337, Sumwellier. On y ceneri. De ce dernier, partit la proposition de diviser a trouvé des vestiges romains. Au moyen âge, la famille le Tessin en deux cantons : du Sopraceneri et du Sotto de ce nom joua un rôle très important dans l'histoire ceneri. Les Chambres fédérales refusèrent d’admettre la du pays. Plusieurs de ses membres sont souvent men division et la chose n’eut pas de suite. [C. T.] tionnés dans les actes. Elle s’éteignit avec Renaud, qui SORAGNO (C. Tessin, D. Lugano. V. BGS). Vge habitait Porrentruy et qui mourut vers la fin du XIVe s. de la Com. et paroisse de Davesco-Soragno. En 1335, Armoiries : de gueules à un étendard d’argent avec un Soragnio. En 1335, 1443 et 1699 Soragno est mentionné penon. Sonvilier dépendait de la paroisse de Saint- comme commune et devait concourir à l’entretien de Imier. Sur la demande de ses habitants, il en fut dé l’église San Lorenzo de Lugano ; en 1624, par contre, taché en 1838. Le temple date de 1831. Sur le territoire on parle de la vicinanza de Davesco-Soragno. Il est de Sonvilier se trouve le château d’Erguel dont les rui très probable que Soragno n’a jamais formé une véri nes ont été consolidées en 1929-1930. Population : table vicinanza, mais qu’il avait une certaine autonomie 1818, 1513, hab. ; 1920, 1926. — Trouillat. — A. Dau- locale. Au spirituel, en 1599,1a moitié de la population court : Dictionnaire VI. [G. A.] relevait de la paroisse de Sonvico et l’autre moitié de SOOL (C. Glaris. V. DGS). Vge de la paroisse de celle de Pazzalino. A partir de 1599, Soragno releva de Schwanden, mentionné pour la première fois au com la paroisse de Cadrò, dont il fut détaché avec Davesco en mencement du XIVe s. dans les rentiers établis par l’Au 1802 pour former une paroisse autonome. La chapelle triche et le couvent de Sâckingen. On dégage actuelle Saint-Joseph fut bâtie en 1814, agrandie en 1820. La ment les ruines d’un château de Sool, datant probable chapellenie fut fondée en 1876. Peste en 1498. Popula ment du XIIIe s. et qui, selon Aegidius Tschudi, aurait tion : 1591, 12 ménages ; 1920, 181 hab. — AS I. — été un fief de Sâckingen. Ce château tomba en ruines Monitore di Lugano 1924.— S. Monti : Atti. — BStor. après la mort de Konrad von Sole, le dernier écuyer. 1884, 1885, 1898, 1926. — L. Brentani : Miscellanea Armoiries de la famille : une porte et un soleil. Avant Storica. — Le même : Codice diplomatico ticinese. [C. T.] l’industrialisation de Schwanden, le tissage à la main GORAL (C. Genève, Rive gauche. V. DGS). Com. et était prospère à Sool. Le 3 févr. 1713, un incendie dé Vge. En 1236, Sorraz. On a recueilli dans le village une truisit 15 maisons et quelques étables à Ober-Sool. Une monnaie celtique, des tuiles et des poteries romaines. école fut ouverte en 1785 dans une maison particulière ; On y découvre encore de nombreux tombeaux à dalles un bâtiment d’école a été construit en 1832. Population : de l’époque barbare. Localité mentionnée pour la pre 1644, 78 hab. ; 1900, 461. Regislres de baptêmes dès mière fois en 1236 ; elle dépendait en grande partie du 1758, de mariages et de décès 1751, de familles dès prieuré de Saint-Victor et du fief des seigneurs de Rou- 1751. — J.-J. Blumer : Urkundensammlung I, III. — gemont qui avaient leur maison forte sur La Laire au JHVG IX, XVIII, XIX, XXXIV, XLIII. — Joh.- Sud du village. Territoire détaché de la commune de Heinr. Tschudi : Chronik. — Heer et Blumer : Ge Theirier et annexé à Genève en 1816 ; a fait partie de la mälde des Kts. Glarus. — Reg. paroissial de Schwan commune et paroisse d’Avusy jusqu’en 1847. — Regeste den. [P. Thüheh.] genevois. — R. Montandon : Genève des origines aux SOOM (à l’origine, Samo, Samen, Sam, Som). Fa invasions barbares. — Archives d’État Genève. [L. B.] mille bourgeoise d’Ursenbach (Berne), où elle est citée SORCELLERIE. Certains auteurs font remonter depuis 1680. Le nom est mentionné à Berne sous les l’origine de la sorcellerie à une déformation de la tradi formes anciennes de 1380 à 1387, à Lünisberg depuis tion chrétienne selon laquelle le diable avait incité la 1500, plus tard à Soleure. Armoiries : coupé de gueules femme au péché pour le plus grand malheur de l’huma et d’argent à trois (2, 1) croix de Saint-André de l’un nité. On qualifiait généralement de sorcières de vieilles
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