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Montessori, Freinet, Steiner, une école différente pour mon enfant? : de la maternelle au lycée, le guide pour les parents PDF

324 Pages·2008·10.71 MB·French
by  Viaud
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Montessori, Freinet, Steiner... une école différente pour mon enfant? Direction éditoriale : Céline Charvet Coordination éditoriale : Astrid Desbordes Conception graphique : Laurence Ningre et Jean-François Saada Cartes : Anne-Abel Roger Marie-Laure Viaud Montessori, Freinet, Steiner... une école différente pour mon enfant? De la maternelle au lycée, le guide pour les parents SOMMAIRE Introduction générale 7 Chapitre 1 Les écoles maternelles 16 1. Les jardins d’enfant Montessori 20 2. Les jardins d’enfant Steiner 37 3. Les classes maternelles Freinet 48 Chapitre 2 Les écoles élémentaires 65 1. Les écoles élémentaires Montessori 68 2. Les écoles élémentaires Steiner 76 3. Les classes élémentaires Freinet 91 4. Les classes Montessori et Freinet : quelles ressemblances, quelles différences ? 109 5. Les classes de Pédagogie institutionnelle 112 6. Les autres écoles (maternelles et élémentaires) 123 En préambule : les spécificités des collèges et lycées différents 134 Chapitre 3 Les collèges i4i 1. Les « collèges épanouissement » : une scolarité agréable 142 2. Les collèges Freinet-Pédagogie institutionnelle : un modèle de collège radicalement nouveau 160 Chapitre 4 Les lycées îsi 1. Les « lycées épanouissement » 182 2. Les lycées « bac responsabilisation » 196 3. Les lycées autogérés 208 4 Chapitre 5 Des structures pour les élèves en difficulté dans l’enseignement général 222 1. Des écoles pour trouver sa voie et reprendre pied dans la scolarité 224 2. Des formations professionnelles inspirées de l’Éducation nouvelle : les Maisons familiales et rurales 235 3. Des formations innovantes en lycée professionnel 237 Chapitre 6 Et après ? Les résultats de ces écoles... 239 1. Les écoles différentes permettent-elles des acquis scolaires aussi bons que ceux obtenus dans les écoles standards ? 242 2. Les écoles différentes apportent-elles réellement un plus en matière d’acquis à long terme ? 249 3. Comment se passe la transition vers le système traditionnel ? 255 Chapitre 7 Et à la maison ? Des pratiques d’éducation alternative à l’école mais aussi chez soi 259 Chapitre 8 L’école à la maison 275 Chapitre 9 Choisir une école : conseils pratiques 283 1. Comment s’informer? 284 2. Des questions à se poser en allant voir une école 286 Cartes et adresses 291 5 INTRODUCTION GÉNÉRALE Des écoles « nouvelles »... depuis près de cent cinquante ans «L’enfant est un feu à allumer, pas un vase à remplir», estimait déjà Rabelais au xvie siècle. « Et sur les indications du diable, on créa l’école. L’enfant aime la nature : on le parqua dans des salles closes. L’enfant aime bouger: on l’obligea à se tenir immobile. Il aime manier des objets: on le mit en contact avec des idées [...]. Il voudrait raisonner: on le fit mémoriser. Il voudrait s’en­ thousiasmer: on inventa les punitions...», écrit Adolphe Ferrière au début du xxe siècle1. L’idée d’enseigner «autrement» date au moins de la Renaissance, mais c’est surtout à partir de la fin du XIXe siècle que des enseignants, des méde­ cins, des psychologues et des philosophes explorent la possibilité d’un autre modèle d’école. De nombreuses écoles voient le jour. John Dewey crée en 1894 une école expérimentale où il propose aux enfants des activités concrè­ tes (menuiserie, couture, cuisine, tissage) qui stimulent les apprentissages culturels. Il lance la formule learning by doing, «apprendre en faisant». En 1880, Paul Robin prend la direction d’un orphelinat mixte. Avec ses élèves, âgés de 4 à 16ans, il expérimente I’«enseignement intégral». Tout est mis en œuvre pour développer l’expression: sculpture, dessin, danse, musique, chant, poésie, mais aussi langage gestuel, cris, théâtre... La vie au grand air a beaucoup d’importance, et les élèves fixent en assemblée les lois de leur organisation. En 1904, Sébastien Faure ouvre une école libertaire, La Ruche. En 1907, Maria Montessori ouvre la Maison des enfants à Rome, tandis que, la même année, Ovide Decroly fonde L’Hermitage à Bruxelles: ces deux médecins vont expérimenter auprès d’enfants «normaux» les méthodes qu’ils ont mises au point auprès de l’enfance inadaptée... C’est l’Éducation nouvelle, qui tient son premier congrès international en 1921. Face aux difficultés d’apprendre, ces pédagogues remettent en question les façons d’enseigner et non les capacités des enfants. Ils expérimentent des pratiques fondées sur le travail à partir des intérêts et des questionnements 1. Cité dans : http://www.scienceshumaines.com 7 de l’élève, sur le plaisir d’apprendre, sur la pédagogie active (faire et non écouter), sur la pluridisciplinarité, le respect des rythmes de l’enfant, l’autoévaluation et la responsabilisation. Ils se considèrent comme des enseignants et des éducateurs : ils veulent enseigner des savoirs savants mais aussi des savoir-faire et des savoir-être, favoriser l’épanouissement de toutes les facettes de la personne, la créativité, les capacités d’expression, la confiance et l’estime de soi. Des écoles différentes... très différentes les unes des autres Dès cette époque, les innovateurs sont divisés par plusieurs lignes de clivage. Leurs divergences sont d’abord d’ordre pédagogique. Par exemple, Ovide Decroly insiste sur le fait que l’enfant apprend globalement et met en œuvre une démarche d’apprentissage en trois temps (observation, analyse et expression); Maria Montessori considère que l’essentiel est de respecter les « périodes sensibles», sortes de fenêtres d’opportunité pendant lesquelles le cerveau est particulièrement réceptif à certains apprentissages, tandis que Célestin Freinet, lui, met avant le rôle de la motivation... Les pédagogues sont aussi divisés sur le rôle de l’adulte: certains, comme Neill, considèrent que les adultes doivent exercer le moins de contraintes possible sur les enfants, alors que, pour d’autres, leur rôle est de mettre en place un cadre indiquant certaines limites. Enfin, leurs clivages sont politiques. Certains, comme Paul Robin, Sébastien Faure, Francisco Ferrer ou Célestin Freinet veulent créer des écoles nouvelles publiques et gratuites, destinées prioritairement aux enfants de milieux populaires, car ils lient leurs théories à une volonté de transformation sociale : pour eux, une éducation « différente » doit per­ mettre de développer chez chaque enfant l’esprit critique, la coopération ou la capacité à mettre en œuvre ses projets. Il s’agit de «changer l’école pour changer la société2 ». En revanche, d’autres ont conçu des écoles différentes, souvent privées et coûteuses, au service des classes sociales privilégiées. Ces clivages sont encore largement d’actualité. 2. Comme le proclame la devise des Cercles de recherche et d’actions pédagogiques (CRAP). 8

Description:
Un guide pour aider les parents à se poser les bonnes questions et à choisir l'école la plus adaptée à leur enfant. Les écoles alternatives de la maternelle au lycée sont classées par leur origine, leurs points communs et leurs différences. Avec des reportages de terrain, des tém
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