Une histoire qui sent bon le caramel beurre salé !
Maëlle Corre, jeune femme déterminée et fidèle en amitié, étudie le droit à la fac de Vannes. Elle mène une vie paisible dans sa Bretagne natale jusqu’à ce que son ami d’enfance Ronan lui fasse une proposition inattendue : il doit faire croire à ses parents qu’il va se marier (avec une femme !) pour obtenir une place dans l’entreprise familiale. Face à la détresse de son ami, elle accepte à contrecœur de se faire passer pour sa fiancée. Après tout, ce n’est pas un gros mensonge et une « rupture » rapide est prévue. Mais lors d’une fête de famille dans le Morbihan, Maëlle rencontre Virgile Kerleo, le cousin de Ronan, et rien ne va plus ! Virgile est le mouton noir de la famille : celui qui ne fait rien comme les autres, qui marche en dehors des sentiers battus. Il a certes réussi brillamment, mais dans un milieu auquel sa famille n’accorde pas la moindre considération : il produit des artistes et l’émission Sing !, dans laquelle toutes les stars en herbe rêvent de passer pour se faire connaitre. Maëlle ne peut résister à son charme, à sa beauté insolente, mais est emprisonnée dans sa mascarade. Comment lui faire comprendre qu’elle est disponible sans trahir le secret de Ronan ?
Virgile est épris de liberté, Maëlle n’ose pas briser les convenances.
EXTRAIT :
Je m’élance sur le trottoir à grands pas, quand…
Bam !
Un peu sonnée, il me faut quelques secondes pour voir qui j’ai percuté. Je relève les yeux. Un homme, costard anthracite, gobelet vide à la main et tête baissée sur une immense tache de café qui s’étale sur sa veste, dont je suis manifestement responsable.
Aïe !
Il lève lentement la tête vers moi. J’imagine déjà l’engueulade dont je vais être l’objet, et je plisse les yeux comme si ça allait m’aider à l’éviter. Mais alors que son visage se découvre tout à fait, je suis soudain saisie.
Ces yeux…
Je déglutis. Le temps s’est arrêté.
Cette bouche…
Je bats des paupières. Ma respiration s’est coupée.
Ce mec…
Mon cœur joue les papillons. Un frisson court sur ma peau.
– Pa… Pardon, parviens-je à articuler.
Cheveux noirs épais et fous, yeux vert vif. En lieu et place des reproches mérités se dessine sur son visage un sourire charmeur… ravageur !
– Je crois qu’il va me falloir reprendre un café, dit-il simplement. Vous m’accompagnez ?