bulletin de n a ’ liaison et d’information l de du shung-do-kwan budo ois 66, rue liotard, genève f 6 aît r a aikido, iaido, jodo, judo, P karaté, kendo, kyudo, yoseikan budo • ferrure et toile, réentoilage I STORES • tentes solaires • stores corbeilles à armature alu P • stores à lamelles et à rouleau Ed. Wunenburger Maison fondée en 1861 1 lidcnes j Paul Haussauer, succr I panchaud rue du Simplon 14 1207 Genève tél. 366195 f ® y BRASSERIE-RESTAURANT 36 av. Ernest-Pictet, Genève ^ h ® ii@ « 9 @ fü ÎÉ H P - Paul Brunner — Menus soignés et mets q yN <p 44 92 77/44 01 91 de brasserie. / I l A LE RENDEZ-VOUS DES BUDOKAS — Spécialités selon la saison. 11/ \ IV \ APRÈS L'ENTRAÎNEMENT ! - Salle de Sociétés 7 4f^\V ¿ " £ " / 8, rue Verdaine, 1204 Genève, tél. 022 2810 71 Meubles, tissus, tapis, luminaires Boutique, cadeaux, jouets % i o U p i i ' Salon Grand-Pré Coiffure Jean-Jacques & Anne Duvigneau-Ansermet Visagisme 27, rue du Grand-Pré Ouvert du mardi au Massage 1202 Genève vendredi de 8 h. 30 à 19 h. 00 Esthétique Tél. 34 67 34 samedi de 8 h. 00 à 17 h. 00 par Pierre Jordan, EDITORIAL Président. COGITATIONS D'UNE CEINTURE VERTE... Lorsque je me suis inscrit au SDK, il y a quelques années, pour y pratiquer l’aikido, j’ai été frappé par l'organisation et l’ordre administratif qui y régnaient. Dans mon esprit, j’imaginais je ne sais quelle entreprise de “management” ou quel “sponsor" tirant les ficelles (et les bénéfices) de notre club. Je me suis vite rendu compte après mon entrée au comité comme trésorier que tout le fonctionnement, l’organisation, les soucis, les joies et les déceptions, émanaient d’une bande de copains en kimono se dévouant sans limite pour la bonne cause du SDK. Après quelques années passées dans le nouveau dojo, je constatais que la situation changeait quelque peu. En effet, le nombre des membres augmentait sans cesse, le volume de travail et de responsabilités aussi. Souvent les affaires d’organisation et de gestion firent fuir du tatami les responsables des sections et ceux du secrétariat. Petit à petit, la bande de copains en kimono dirigeant le club s'est transformée en un conseil de direction en col blanc. Il faut se rendre à l’évidence : la structure fondamentale du club ainsi que l’esprit initial de la pratique des arts martiaux japonais sont très bien ancrés dans les murs du dojo. La manière de diriger a quelque peu évolué. Il a fallu s’adapter à de nouvelles exigences. Je fais intégralement partie de ces dirigeants qui ne sont malheureusement pas assez souvent en kimono. Par contre la sueur que je ne laisserai pas sur le tatami sera consacrée à l’effort que je vais entreprendre pour atteindre les buts que je me suis fixés. Ces objectifs sont : 1) Mieux connaître les membres de chaque section et participer à leur idéal de budoka. Promouvoir un esprit SDK intersection. 2) Préparer l’encadrement et la formation des futurs compétiteurs des sections concernées. 3) Préparer l’encadrement et la formation de futurs enseignants au SDK. — Mieux connaître les membres c’est surtout un désir d’engager un processus de communication bilatérale entre le comité et les budokas. Il va sans dire que les parents de nos jeunes élèves doivent se sentir entièrement concernés. Cet échange d’idées sur la vie du club doit se faire par l’intermédiaire des responsables de sections qui rapporteront au comité les informations recueillies. La participation à la vie du club doit se faire sous l’étiquette de l'amitié et je souhaite, pour ne citer qu’une anecdote, que lorsque le responsable du dojo change les tubes fluorescents, il y ait au moins une âme charitable pour lui proposer de son aide. — Préparer l’encadrement et la formation des futurs compétiteurs des sections concernées, c’est surtout entourer les jeunes et les motiver. Pour eux, se déplacer à des stages ou autres camps d’entraînement, participer le plus possible aux rencontres internes ou régionales ne peut être que bénéfique. La priorité sera donnée à tous ceux qui désireront être un jour parmi l’élite de leur section. — Préparer l’encadrement et la formation de futurs enseignants au SDK est un devoir important pour tous ceux qui ont accepté une responsabilité au sein du club. Le renom du SDK est dû en grande partie aux résultats obtenus en compétition. Ces résultats sont intimement liés à la qualité de l’enseignement pratiqué chez nous et chaque budoka en profite pleinement. Avoir une vue sur le futur c’est aussi garantir aux budokas de demain le même enthousiasme que nous transmettent nos enseignants d’aujourd’hui. Tous ceux qui manifesteront le désir un jour de vouloir transmettre leurs connaissances seront les bienvenus. Ils seront formés par le club qui leur apportera toute son aide. Je termine en souhaitant à chacune et chacun d’excellents entraînements et de réels progrès dans la pratique de ce qu ’ils aiment. ...DEVENUE PRESIDENT Q Problème de batterie? Faites partout confiance à l'un des3200 garagistes membre L esæ Exclusivité EtEN VA! 3 A rta Cnciètè coopérative S o ul* de l’Union ia S ^ s ru'S5e Distributeu^gener^ l’homme qu’ils recherchaient. Les dimensions de son corps, de sa force et de sa cruauté dépassaient de beaucoup celles des héros qu’ils connaissaient. Ils continuèrent leur chemin vers le prochain village au sud et puis vers le suivant, et la province fut immobilisée par le suspense comme la surface d’une rivière par la glace. Tous les trois essayaient désespérement d’ignorer la multitude de prières qui les ac compagnaient. Ils s’efforcèrent de ne pas voir les centaines de jeunes hommes qui les dévisa geaient avec réverence. N’étant encore que des garçons, ils éprouvaient une profonde tristesse envers cette envie généralisée dûe à leur belle et terrible mission. L’air vibrait d’un murmure silencieux : “Un jour je serai un bon et brave guerrier, redresseur de torts, et ceci à la première op portunité”. Même les mères se répétaient silen cieusement : “S’il doit nous quitter, qu’il soit ainsi, un homme fort et pur suivant une cause divinement juste”. Ils s’en allèrent au sud vers un autre village, et puis encore un autre. Ce fut là qu’ils le trouvèrent. Le voisinage était terrorisé. Pour se venger d’une insulte imaginaire, il avait mis le feu à la plus grande maison du village et était resté devant, sabre dégainé, pour empêcher les villa geois de l’éteindre. Puis il avait aperçu une jeune fille de ferme qui était restée travailler dans le champ de millet après que les autres se Note du rédacteur : On a vu, dans un premier furent enfuies. Elle était la vierge la plus belle chapitre, le Ronin terroriser un village en se de la province et avait de grands espoirs. Etant conduisant avec une cruauté indescriptible. un homme menant une existence accélérée, le Dans un deuxième chapitre, nous avons pu Ronin joignit à sa première phrase de saluta admirer la ténacité de trois jeunes adolescents, tion, une invitation plus triviale. Au lieu d’en avides d’héroïsme, essuyant les plus bas af saliver, elle lui cracha à la figure. fronts avec une candide indifférence. Dans ce Riant comme si cela l’avait amusé, il l’ame troisième chapitre, William D. Jennings, auteur na à l’auberge et l’attacha à une poutre par ses de cet ouvrage, nous impose la pénible et longs cheveux noirs. Seuls les bouts de ses fascinante vision de l’apothéose précoce de ces orteils touchaient le sol de terre battue. Le trois jeunes héros en herbe. A cette époque, fait qu’elle refusait de pleurer ou de supplier s’il y avait des limites à la cruauté et à lui ôta le plaisir de son saké matinal. Connais l’égoïsme, le Ronin les dépasse allègrement sant la convenance paysanne, il lui arracha ses dans les lignes qui suivent. vêtements. Les villageois en furent outragés ; des hommes et des femmes vinrent, par groupes horrifiés, regarder à travers les volets. Dans le cimetière près du croisement, la Il déclara ses intentions à l’assistance invi tombe du vieux moine se reconnaissait facile sible d’une voix forte et distincte. Cette fille ment, grâce à son poteau carré si neuf qu’il en sans manières qui faisait honte à l’Empire le était encore blanc, la couleur de la mort. plus accueillant du monde, resterait suspendue Ayant payé leurs respects les plus sincères à à la poutre jusqu’à ce que poliment elle le un homme qu’ils n’avaient jamais rencontré, supplie de la soulager de la tension naturelle les trois adolescents arrivèrent au village. de sa virginité. Le temps ne lui importait Un petit groupe silencieux les attendait là guère, bien entendu ; il était prêt à rester ici et il leur fut donné du riz et des indications. aussi longtemps qu’elle le souhaiterait. Et, s’il Les jeunes gens furent très gênés du respect et y avait homme assez idiot pour essayer de la de la gratitude de ces paysans fanés. Ils s’en libérer, il serait suspendu par les bourses, à ses allèrent dès que la politesse le leur permit. côtés. Il tenait cette méthode des pirates des Silencieux, la tête haute, ils arrivèrent au Trois Han. prochain village au sud. De nouveau ils y étaient attendus. Il y eut beaucoup de riz et Au moment de l’arrivée des trois jeunes des courbettes qu’ils s’empressèrent de rendre. gens, cela faisait un jour, une nuit et mainte Ici, on leur donna une description détaillée de nant la moitié d’un deuxième jour que la Il se trouvait dans la position assez incon fortable de comprendre cette fierté inutile. Par moment, il voulait l’embrasser gentiment et lui dire à l’oreille “Demandes-le moi seulement et je te jure que je quitterai ce village en cou rant. Car je souffre aussi de cette même fierté”. A vrai dire, il ne désirait pas vraiment son corps, car en fait, les vierges étaient toujours plus ou moins ennuyeuses. On s’empressa, avec un respect digne des princes, de faire entrer les trois jeunes gens par la porte arrière du Temple. Là, le meilleur calligraphe écrit une demande formelle au Grand Seigneur du château, les autorisant à poursuivre leur vendetta dans l’enceinte du village. Celle-ci fut immédiatement et claire ment refusée. Le Grand Seigneur, dans sa ré ponse, s’exprima longuement sur les méfaits de la revanche privée et souhaitait qu’ils ne fassent rien de déshonorable pendant son ab sence, car il partait, le jour même pour la capitale pour une durée indéterminée. Les trois adolescents envoyèrent un deu xième mot au Ronin lui-même. Ils lui deman daient de venir au Pont de la Douce Rivière qui Coule le lendemain à l’heure du Tigre. Le but de cette rencontre était de mettre au clair certaines propositions concernant la mort ab rupte d’un vieux moine dans le cinquième village au nord. Ils signèrent de leurs nouveaux noms Zen reçus de leur professeur. Le Ronin haussa les sourcils. Il n’avait ja mais entendu parler d’eux. Ce qui pouvait signifier qu’ils étaient tous les trois des maî tres du sabre voyageant sous des faux-noms, ou bien des jeunes talents dont il n’avait pas entendu parler lors de ses voyages. Il en pa raissait plus intéressé qu’inquiet. Il respira pro fondément et huma l’air. Il n’y avait pas de danger. Tout d’un coup, il mit la lettre entre les fesses de la jeune fille. Un coin dépassa comme la queue impudente d’un petit lapin. jeune fille était restée suspendue, sans nourri Sans trop savoir pourquoi, ceci l’amusa beau ture, sans eau, sans larmes ni supplications. coup. Il se mit à rire à pleine gorge et s’arrêta Les paysans, irrités, en étaient arrivés au point la figure rouge et le souffle haletant. Aucun d’en vouloir à l’obstination inutile de cette danger, aucun danger ! Il quitta l’auberge en fille qui gardait le Ronin si longtemps dans le décrivant à haute voix, ce qui se passerait si village. l’on touchait à la fille. Il ne fallait pas croire que le Ronin appré ciait cette situation. Sa vanité était profondé ment atteinte du fait que la fille préférait la Bien avant l’Heure du Tigre, les trois torture à son offre galante. Il aurait aimé se jeunes gens vinrent au pont, se déshabillèrent baigner mais ne voulait pas paraître transi et marchèrent dans l’eau froide pour se bai geant ; elle devait l’accepter tel quel. Son dé gner comme tout samurai doit faire avant de part signifierait à tous dans la région qu’elle mettre son habileté à l’épreuve. n’était plus vierge et, qu’en plus, qu’elle-même Puis ils restèrent figés. Les trois étaient nus lui avait demandé de changer sa condition. dans l’eau regardant le grand homme sur la Pendant ce temps, le corps inerte de la jeune rive entre eux et leurs sabres. Il grogna : “Mais fille tournait lentement au bout de la corde, vous n’êtes que des enfants ! Et aussi peureux et ses gros orteils traçaient deux cercles dans qu’un gosse qui va le faire pour la première la poussière. fois ! ” A cette insinuation de la peur, un 4 d’eux sortit de l’eau et s’en alla droit vers le gorge exposée. Un grand jet de sang s’éleva Ronin sur la rive laissant derrière lui des em plusieurs mètres dans l’air. preintes ruisselantes sur la roche. Le garçon Le garçon assis pleura sans honte et de dit : “Quand nous aurons fini de nous baigner manda la mort avec d’étranges paroles : “Cou et que nous nous serons correctement habillés, per, je vous prie, les cordes de la harpe. Il n’y vous pourrez choisir votre adversaire parmi a plus de musique”. Le Ronin fit une grimace. nous.” Le sabre vibra. La tête dévala la rive mètre Le Ronin regarda de haut en bas le garçon après mètre et atteignit l’eau. Ce fut seule ruisselant d’eau et grogna de nouveau : “Mais ment après quelques secondes que les pau votre sensei ne vous a jamais dit que le cou pières cessèrent de battre et que la bouche ne rage et l’habileté ne suffisaient pas ? Ne vous bougea plus. a-t-il averti de la ruse de quelqu’un comme Le grand homme revint au village de mau moi ?” Il y eut un moment de calme puis, les vaise humeur. C’était impensable qu’il y eut bras vibrants, il trancha le garçon exactement des hommes de sabre qui fussent d’aussi mau en deux. La lame alla entre les yeux, à travers vais professeurs ! Cela abaissait le “Bushido” le nombril et finalement sépara un testicule de et ce n’était pas juste envers les garçons. l’autre. Comme le corps se divisait et tombait, Comme sa mauvaise humeur s’accroissait, il les deux autres grimpèrent la rive. Le premier décida d’avoir la fille dès son retour - qu’elle à atteindre son sabre regarda avec découra le demande ou pas. Bien entendu, quelqu’im- gement ses deux mains disparaître de ses poi bécile avait pensé que les garçons allaient ga gnets. Il s’effondra dans une position assise et gner et l’avait libérée. Il s’était attendu à ça, regarda fixement le troisième qui ramassa son mais il fut très surpris de voir que la fille était sabre et combattit avec une sauvage passion. restée. Elle s’était blottie toute nue dans un Le Ronin fut surpris par l’habileté du garçon coin avec ses longs cheveux noirs lui couvrant et s’impatienta presque quand les jeunes pieds sa peau pâle. Il éclata de rire quand il vit que glissèrent dans la boue. Sa lame perça la jeune la queue du petit lapin était encore là. Il pensait ne jamais avoir éprouvé autant de plai sir lorsqu’il la recouvrit sur le sol. Son im mense corps se rabattit sur le sien durant toutes les heures de la matinée, et les ongles de la jeune fille s’enfoncèrent dans ses bras et son dos. Pendant ces heures là, il se rendit compte qu’il était puissant en toutes choses. Il pour rait faire tout ce qui lui plaisait et rien ne pourrait l’arrêter. Sa destinée serait étonnante. (à suivre) contact ► ^ ► in fo générales LES MAITRES SONT ARRIVES Me OTAKE RISUKE Me DRAEGER DONN Me KAMINODA TSUNEMORI Me OTAKE NOBUTOSHI Me SHINOZAKI UTARO En quoi les arts martiaux peuvent-ils être utiles à notre société ? Que peut apporter un art martial classique à un compétiteur moderne ? Combien d'arts martiaux existe-t-il ? Y a-t-il d'autres formes de corps-à-corps au Japon, à part le judo ? Existe-t-il des écoles où le judo et le kendo sont mélangés ? Quelle est la différence entre un art martial classique et une discipline martiale moderne ? Peut-on faire des prises de judo sur un adver saire revêtu d'une armure ? Quelle est la meilleure façon de tenir un sa bre ? Quelles autres armes furent utilisées par le bushi ? A part le maniement des armes, que devait savoir un bushi ? Quels sont les désavantages et les avantages de l'évolution du budo actuel ? Si, à la plupart de ces questions, vous ne Est-ce que les démonstrations à l'aide de kata, pouvez qu'opposer des "bohf ! " ou des c'est du cinéma ? "Qu'est-ce qu'j'en sais moi I " et que malgré tout, vous avez un désir, même nonchalant, de Est-ce que la pratique des arts martiaux mène connaître quelques-unes des réponses, le SDK vraiment à la paix ? a fait l'effort de financer la venue de 5 maî Quel est le vrai sens de l'étiquette que l'on tres japonais du 8 au 16 de ce mois pour nous impose dans la plupart des disciplines ? satisfaire votre curiosité. Nous espérons que vous serez nombreux aux entraînements et Pourquoi seuls les arts martiaux asiatiques surtout à la démonstration du 11 mai, à 15 ont-ils été préservés intacts jusqu'à nos jours ? heures, en dessus du dojo. Finalement, quelle a été l'évolution, et la rai son de cette évolution, depuis que deux enne Une petite indemnité sera perçue à plusieurs mis se faisaient face dans le seul but de rayer occasions. Faites un petit effort de compré l'autre de la surface du Japon ensanglanté du hension même si vous pensez que vous payez 14ème siècle, jusqu'à leurs deux homologues des cotisations régulièrement et que vous contemporains, en judogi blanc, se faisant face auriez droit à tout cela gratuitement. Merci sur le shiaijo, dans le seul but de décrocher la d'avance de l'accueil que vous réserverez à nos coupe en étain le plus sportivement possible ? invités. PROGRAMME DE LA VENUE DES MAITRES EN SUISSE DU 8 MAI au 18 MAI 1980 Jeudi Réception à Cointrin et transport à Gland où le groupe résidera pendant leur séjour 8 mai à Genève — repos. Vendredi matin : voyage à Chamonix — Tour de ville de Genève — soir : Dfner officiel. 9 mai Samedi 08.00-10.00 jodo, 10.00-12.00 jaido au SDK — 14.00-17.00 visite de musées — soir : 10 mai dîner cnez l'organisateur. Dimanche matin: tourisme — 15.00 Gala — démonstrations dans la salle de gym SDK (juste 11 mai au-dessus du dojo) ë00 places disponibles — 16.30-18.00 jodo, 18.00-19.00. iaido au SDK — soir : dîner typique. ' Lundi Q8.3-0-.1QJ3£)t, jodo, 10.00-11.30._ iaido, kenjutsu au SDK — après-midi libre — 12 mai 19.00-20.15 judo et relatif au judo (yawara), 20.15-20.45 démonstrations, 20.45-22.00 aikido et relatif à l'aikido (sabre) au SDK. " Mardi 08.30-1 OUCLLodo. tanjojutsu, 10.00-11 v30 iaido,Tkenjutsu au SDK — après-midi libre 13 mai - 18.30-19.45 Yoseikan Budo et relatif au yoseikan, 19.45-20.15 démonstrations, 20.15-21.30 karaté et relatif au karaté au SDK. Mercredi 08.30-1000 jodo, tanjojutsu, 10.00-11.30 iaido, kenjutsu au SDK — 14.30 Confé 14 mai rence à l'Université de Genève (sous réserve) — 19.00-22.00 (idem lundi 12 mai) au Jeudi D8.00-10.00 iodo. 10.00-12.00 iaido, kenjutsu au SDK — 1 5.00 Gala démonstrations 15 mai au dojo du"SDK (4tJÜ3^Tac^T^T^’.30-20.00 aikidp et relatif à' l'aikido, 20.00-21.30 kendo et relatif au kendo. 1 Vendredi 09.00 départ pour Berne, visite de la ville et déjeuner — 17.00-18.30 jodo, iaido, 16 mai kenjutsu au Aarhof Turnhalle — 18.30-20.00 Gala démonstrations au même endroit — rentrée sur Montreux. Samedi 08.00-12.00 jodo/iaido examens à la salle de gym de la Cité des Enfants à Vevey 17 mai (VD) — 19.30 Gala démonstrations au même endroit — L'après-midi, visite du Châ teau de ChiIIon — soirée : dîner typique à St.-Saphorin. Dimanche Départ de la gare de Montreux avec le car pour Château-d'Oex — En fin de 18 mai matinée démonstration en plein air au lieu-dit : le Ramaclé (en cas de pluie : à la Grande Salle) — Le soir : départ pour la France. La rédaction Pour ceux qui ne pourraient éviter de venir au SDK avec des valeurs, aussi bien que pour ceux qui y viennent régulièrement, il y a encore des armoires libres dans les vestiaires. S'adresser au secrétariat et la balance. (On lui doit cette justice, après les trois photos du dernier Contact). On ne le remerciera jamais assez pour tout ce qu’il a fait pour le club et pour tout ce qu’il fera encore. Bonne chance Pierre ! A\K\DO «Kl» énergie vitale FUJI NOKAJIMA 2e partie Les Japonais appellent SUISEI-MUSHI le superficiel mais plus apparent du mot. Notre fait de naître, vivre et mourir, dans un rêve entraînement quotidien doit nous remplir de » éveillé, qui est le lot de la grande majorité des cette force sans nous laisser distraire par les hommes. Ceux-là ne sont jamais qu’un agrégat contrariétés. Développer votre Kl c’est être sûr de cellules dont la seule activité réelle se ra de réussir votre vie car votre force interne mène à croître, se nourir, avoir des sensations, rayonnera autour de vous et sera communica mourir au bout d’un temps plus ou moins tive. Essayons maintenant de comprendre le long. Mais toutes les religions du monde n’en Kl dans l’exercice d’un art martial. seignent-elles pas que l’homme procède de l’es prit divin ? L’homme doit au cours de sa vie Il existe de nombreux arts martiaux dont se redécouvrir partie du Grand Tout. S’il le les plus connus en Occident sont Judo, Karaté sent, il ne sera plus jamais seul ni déprimé. et Aikido. Les différences techniques sont très Une confiance sans borne l’animera et donnera sensibles mais leur but ultime est le même : un sens à ses actes car tout ce qu’il fera de nous faire progresser sur la voie de l’unité du bien contribuera à bonifier l’univers puisqu’il corps et de l’esprit, à travers l’action intense n’en est plus coupé. N’est-ce pas le message provoquée par la confrontation avec un adver religieux fondamental ? saire. Cette action, où notre être doit s’enga ger tout entier, et qui est source d’unité, doit L’homme retrouve le sens d’une mission, faire s’écouler librement et harmonieusement une vraie raison de vivre puisque, pour repren notre Kl pour être efficace (que ce soit sur le dre un exemple connu, bougie isolée, il peut plan de l’union corps-esprit ou sur celui, qui (par la force de son exemple) en allumer une n’est qu’apparemment le plus évident, de la quantité innombrable, capable d’illuminer un confrontation physique avec l’adversaire). Cela monde ténébreux. suppose un potentiel suffisant de Ki et une maîtrise de soi qui, même dans le feu de Ceci est le sens profond du Kl : l’essence l’action, nous permet à tout moment de de l’univers, sa nature véritable avant que tout contrôler et doser cette énergie. La quantité ne se diversifie. Ce Kl est donc un état où de Ki de l’homme est inépuisable si celui-ci se toutes les formes de représentation de la ma régénère constamment grâce à un mode de vie tière, vivante ou inerte, étaient identiques banissant les excès de toute sorte, et la maî puisqu’il n’y a jamais eu de néant complet (le trise de soi découle directement de cette assu sens de MU, néant en Zen, comporte en réali rance comme de l’entraînement quotidien té une “potentialité d’existence” puisque le dans l’art -martial de base. L’homme qui a néant ne peut pas engendrer. N.D.L.R.). découvert cette source de forces vives, cachée » N’ayant ni commencement ni fin, la valeur de à la plus grande majorité, obtient la force, la ce Kl est toujours la même. Issue du Kl, notre fermeté et la résistance ; soutenu par cette vie y retournera un jour. Etant une partie de force, il peut faire face à tout moment à l’univers, notre vie n’a pas non plus ni début n’importe quelle situation. Alors que son moi ni fin ; à l’heure de la mort, seule “notre” superficiel (celui de tout homme qui n’a pas expression matérielle du Kl disparaît. eu la révélation de son Ki N.D.L.R.) s’affole rait à cette seule pensée, cette puissance infé rieure lui permet de regarder en face dans la Notre entraînement doit viser à remplir sérénité la plus parfaite le danger le plus in notre corps de ce Kl, mais il ne faut pas quiétant. L’homme a alors gagné avant même l’emprisonner. Un échange continuel doit de combattre ; souvent même n’aura-t-il pas à s’établir, qui nous permet de nous revivifier en combattre, l’adversaire se sentant dominé par quelque sorte. Dès que nous entravons la cir un Ki supérieur. Cette confiance en soi, source culation du Kl (par diverses préoccupations ou de maîtrise dans les actes, ne diminuera «g mauvaise humeur par exemple) nous devenons qu’avec la foi de l’homme en cette force cos apathique, tombons malade, devenons malheu mique. C’est le vrai secret de l’efficacité. reux. Le Kl peut donc aussi être une attitude quotidienne et c’est là le deuxième sens, plus (à suivre) 8
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