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Anatomie du Corps Humain - Atlas D'imagerie PDF

261 Pages·2010·188.51 MB·French
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anatomie du corps humain Atlas d’imagerie 4e ÉDITION anatomie du corps humain Atlas d’imagerie 4e ÉDITION Jamie Weir MBBS, DMRD, FRCP(Ed), FRANZCR(Hon), FRCR Emeritus Professor of Radiology University of Aberdeen Aberdeen, UK Peter H Abrahams MBBS, FRCS(Ed), FRCR, DO(Hon) Professor of Clinical Anatomy, Warwick Medical School, UK Professor of Clinical Anatomy, St George’s University, Grenada, West Indies Extraordinary Professor, Department of Anatomy, University of Pretoria, South Africa Fellow, Girton College, Cambridge, UK Examiner, MRCS, Royal College of Surgeons, UK Family Practitioner, Brent, London, UK Jonathan D Spratt MBBChir, MA(Cantab), FRCS(Eng), FRCS(Glasg), FRCR Chief Radiologist, County Durham and Darlington NHS Foundation Trust Examiner in Anatomy, Royal College of Radiologists, UK Examiner, MRCS, Royal College of Surgeons, UK Fellow in Anatomical Radiology, Northumbria University, UK Visiting Professor of Anatomy, St George’s School of Medicine, Grenada and St Vincent Lonie R Salkowski MD Associate Professor of Radiology and Anatomy University of Wisconsin School of Medicine and Public Health Madison, Wisconsin, USA Clinical Professor, College of Health Sciences University of Wisconsin-Milwaukee Milwaukee, Wisconsin, USA Coordination scientifique de l’édition française Fabrice Duparc Editor in Chief, Surgical and Radiologic Anatomy, Springer, Paris Professeur des universités, praticien hospitalier Laboratoire d’anatomie, Faculté de médecine-pharmacie Rouen, France Édition originale : Imaging Atlas of Human Anatomy, Fourth Edition Jamie Weir MBBS, DMRD, FRCP(Ed), FRANZCR(Hon), FRCR, Emeritus Professor of Radiology, University of Aberdeen, Aberdeen, UK Peter H Abrahams MBBS, FRCS(Ed), FRCR, DO(Hon), Professor of Clinical Anatomy, Warwick Medical School, UK ; Professor of Clinical Anatomy, St George’s University, Grenada, West Indies ; Extraordinary Professor, Department of Anatomy, University of Pretoria, South Africa ; Fellow, Girton College, Cambridge, UK ; Examiner, MRCS, Royal College of Surgeons, UK ; Family Practitioner, Brent, London, UK Jonathan D Spratt MBBChir, MA(Cantab), FRCS(Eng), FRCS(Glasg), FRCR, Chief Radiologist, County Durham and Darlington NHS Foundation Trust ; Examiner in Anatomy, Royal College of Radiologists, UK ; Examiner, MRCS, Royal College of Surgeons, UK ; Fellow in Anatomical Radiology, Northumbria University, UK ; Visiting Professor of Anatomy, St George’s School of Medicine, Grenada and St Vincent Lonie R Salkowski MD, Associate Professor of Radiology and Anatomy, University of Wisconsin School of Medicine and Public Health, Madison, Wisconsin, USA ; Clinical Professor, College of Health Sciences, University of Wisconsin-Milwaukee, Milwaukee, Wisconsin, USA Édition française : Anatomie du corps humain – Atlas d’imagerie, 4e édition Pr Fabrice Duparc, Professeur des universités, praticien hospitalier, Laboratoire d’anatomie, Faculté de médecine-pharmacie, Rouen, France Editor in Chief, Surgical and Radiologic Anatomy, Springer, Paris La version originale, Imaging Atlas of Human Anatomy, Fourth Edition (ISBN 9780-7234-3457-3) a été publiée par Mosby Elsevier, une fi liale de Elsevier Limited. Commissioning Editor : Madelene Hyde Development Editor : Sharon Nash Project Manager : Frances Affl eck Design : Kirsteen Wright Marketing Managers : Jason Oberacker (US) and Ian Jordan (UK) Version française : Anatomie du corps humain – Atlas d’imagerie, 4e édition Éditeur : Gregg Colin Chef de projet : Anna Davoli © 2011, Elsevier Limited. All rights reserved. First edition 1992 Second edition 1997 Third edition 2003 © 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés pour la traduction française 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex http://france.elsevier.com L’éditeur ne pourra être tenu pour responsable de tout incident ou accident, tant aux personnes qu’aux biens, qui pourrait résulter soit de sa négligence, soit de l’utilisation de tous produits, méthodes, instructions ou idées décrits dans la publication. En raison de l’évolution rapide de la science médicale, l’éditeur recommande qu’une vérifi cation extérieure intervienne pour les diagnostics et la posologie. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. En application de la loi du 1er juillet 1992, il est interdit de reproduire, même partiellement, la présente publication sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris). All rights reserved. No part of this publication may be translated, reproduced, stored in a retrieval system or transmitted in any form or by any other electronic means, mechanical, photo- copying, recording or otherwise, without prior permission of the publisher. Photocomposition : SPI Publisher Services, Pondichéry, Inde ISBN : 978-2-8101-0189-4 Imprimé en Chine Dépôt légal : octobre 2010 V Préface de l’édition française Cet atlas d’imagerie est le fruit de l’association d’anatomistes développée. De nombreux exemples des variations anatomiques et de radiologues, passionnés d’enseignement et de pédagogie. les plus fréquentes complètent la présentation. L’imagerie médicale est la mise en images du corps humain. Les étudiants et praticiens regrettent souvent de devoir rechercher L’échographie est aussi utilisée. La section « médecine nucléaire » les connaissances qu’ils ont acquises en anatomie dans la présente les possibilités immenses de l’imagerie fonctionnelle, qui représentation de la pathologie des patients, sans avoir initialement vient compléter l’imagerie morphologique. validé leur capacité à retrouver l’anatomie normale dans sa projection en imagerie. Les nombreuses possibilités techniques de l’imagerie médicale sont appliquées à l’anatomie de l’enfant, aux différents âges L’ouvrage est séparé en 7 sections topographiques : tête, cou de la croissance, et à l’adulte. et cerveau ; colonne vertébrale et moelle spinale ; membre supérieur ; thorax ; abdomen et pelvis en coupes ; abdomen et pelvis hors coupes ; La richesse des légendes apporte avec cet atlas un excellent outil membre inférieur ; une section complémentaire concerne la médecine d’apprentissage, de réactualisation des connaissances nucléaire. et d’autoévaluation en anatomie à travers l’imagerie. Dans les différentes sections, l’anatomie du corps humain est Un large index permet au lecteur de rapidement avoir accès présentée par de nombreuses légendes à travers les incidences aux données recherchées. radiographiques usuelles, de face, de profil et obliques, les coupes tomodensitométriques et IRM axiales, coronales et sagittales. La dédicace des auteurs « à nos étudiants passés, présents, L’anatomie sectionnelle, représentation moderne et à venir de et futurs… » résume combien leur objectif pédagogique a été atteint. l’anatomie, est particulièrement développée. Dans les différentes localisations, l’anatomie des vaisseaux en imagerie est également Professeur Fabrice Duparc VI Préface de la 4e édition originale La place accordée à l’interprétation de l’anatomie radiologique est revue – avec des images à la fois en coupes et hors coupes de de plus en plus importante dans un monde qui a connu de profondes l’abdomen et du pelvis – afin de refléter la pratique radiologique modifications en matière de programmes de formation des études et anatomique actuelle. médicales depuis la dernière décennie, accompagnées d’une diminution de la dissection de cadavres. Un nouveau chapitre portant sur la médecine nucléaire, rédigé par le Dr Salkowski, a aussi été ajouté. Nous avons mis à jour et révisé cet atlas en y ajoutant de nouvelles images et techniques afin de refléter cette tendance. L’équipe de Nous croyons que la confiance accrue que les cliniciens accordent rédaction a également changé. Nous souhaitons adresser nos sincères à l’imagerie des processus pathologiques peut être facilitée par remerciements aux Dr Hourihan, Belli, Moore et Owen pour leurs la révision étendue du texte portant sur l’anatomie radiologique, contributions précédentes, et vous présenter nos deux nouveaux permettront d’améliorer la compréhension de l’imagerie, et ce pour coauteurs, le Dr Jonathan Spratt de Durham (Royaume-Uni), et le votre propre bénéfice comme pour celui de votre patient. Comme Dr Lonie Salkowski de Madison (Wisconsin, États-Unis). Tous deux sont des ce livre est destinés à vous, les étudiants, nous vous encourageons spécialistes d’anatomie radiologique réputés, et la plupart des nouveaux à nous faire part de vos corrections, suggestions et idées pour les éléments introduits dans cette édition proviennent de leur travail. prochaines éditions. Jamie Weir, Peter H. Abrahams, Jonathan Spratt et Lonie Salkowski Le format de cette 4e édition a été conservé, mais la conception Janvier 2010 des chapitres consacrés à l’abdomen et au pelvis a été Préface de la 1ère édition originale Les méthodes d’imagerie utilisées pour visualiser l’anatomie humaine porteurs de difficultés. De plus, nous n’avons fourni des images d’une normale se sont considérablement améliorées ces dernières décennies. même région anatomique utilisant différentes méthodes d’imagerie que La possibilité de mettre en évidence les tissus mous grâce aux lorsque cela permettait de mieux comprendre la région en question. technologies modernes que représentent l’imagerie par résonance Sont également reproduits des radiographies révélant d’importants magnétique (IRM), la tomodensitométrie (TDM) et l’échographie a repères des centres d’ossification des membres, ainsi que des grandement facilité notre compréhension du lien entre l’anatomie exemples d’anomalies congénitales courantes. Dans certaines sections, observable en salle de dissection et celle nécessaire à la pratique surtout celles comportant des IRM et des TDM, les légendes peuvent clinique. Nous avons conçu cet atlas du fait de l’apparition de ces concerner plus d’une page ; de cette façon, il est possible de suivre en nouvelles technologies et des modifications fondamentales en cours continu une structure donnée sous différents plans et niveaux. dans l’enseignement de l’anatomie. Il fournit à l’étudiant en médecine un guide à la fois en matière d’anatomie de base et d’interprétation clinique L’anatomie humaine ne change pas, mais nos méthodes permettant de l’imagerie, que ce soit durant les études de médecine ou par la suite. de la visualiser ont beaucoup évolué. Grâce à l’imagerie moderne, il est possible de visualiser certaines structures et leurs relations Plusieurs auteurs réputés, spécialistes dans leurs propres domaines pour la première fois, ce qui est très utile pour leur interprétation. La d’imagerie, ont participé à l’élaboration de ce livre, la coordination connaissance et la compréhension de l’anatomie radiologique sont éditoriale ayant permis d’assurer son équilibre et sa cohésion. Cet atlas fondamentales pour tous ceux qui prennent soin des patients, depuis vient compléter la 6e édition du McMinn’s Clinical Atlas of Human Anatomy. les infirmières et les paramédicaux jusqu’aux étudiants en médecine et aux cliniciens. Nous n’avons reproduit certaines images que lorsqu’il était nécessaire Jamie Weir et Peter H. Abrahams de mettre en évidence des aspects anatomiques intéressants ou Février 1992 VI Préface de la 4e édition originale La place accordée à l’interprétation de l’anatomie radiologique est revue – avec des images à la fois en coupes et hors coupes de de plus en plus importante dans un monde qui a connu de profondes l’abdomen et du pelvis – afin de refléter la pratique radiologique modifications en matière de programmes de formation des études et anatomique actuelle. médicales depuis la dernière décennie, accompagnées d’une diminution de la dissection de cadavres. Un nouveau chapitre portant sur la médecine nucléaire, rédigé par le Dr Salkowski, a aussi été ajouté. Nous avons mis à jour et révisé cet atlas en y ajoutant de nouvelles images et techniques afin de refléter cette tendance. L’équipe de Nous croyons que la confiance accrue que les cliniciens accordent rédaction a également changé. Nous souhaitons adresser nos sincères à l’imagerie des processus pathologiques peut être facilitée par remerciements aux Dr Hourihan, Belli, Moore et Owen pour leurs la révision étendue du texte portant sur l’anatomie radiologique, contributions précédentes, et vous présenter nos deux nouveaux permettront d’améliorer la compréhension de l’imagerie, et ce pour coauteurs, le Dr Jonathan Spratt de Durham (Royaume-Uni), et le votre propre bénéfice comme pour celui de votre patient. Comme Dr Lonie Salkowski de Madison (Wisconsin, États-Unis). Tous deux sont des ce livre est destinés à vous, les étudiants, nous vous encourageons spécialistes d’anatomie radiologique réputés, et la plupart des nouveaux à nous faire part de vos corrections, suggestions et idées pour les éléments introduits dans cette édition proviennent de leur travail. prochaines éditions. Jamie Weir, Peter H. Abrahams, Jonathan Spratt et Lonie Salkowski Le format de cette 4e édition a été conservé, mais la conception Janvier 2010 des chapitres consacrés à l’abdomen et au pelvis a été Préface de la 1ère édition originale Les méthodes d’imagerie utilisées pour visualiser l’anatomie humaine porteurs de difficultés. De plus, nous n’avons fourni des images d’une normale se sont considérablement améliorées ces dernières décennies. même région anatomique utilisant différentes méthodes d’imagerie que La possibilité de mettre en évidence les tissus mous grâce aux lorsque cela permettait de mieux comprendre la région en question. technologies modernes que représentent l’imagerie par résonance Sont également reproduits des radiographies révélant d’importants magnétique (IRM), la tomodensitométrie (TDM) et l’échographie a repères des centres d’ossification des membres, ainsi que des grandement facilité notre compréhension du lien entre l’anatomie exemples d’anomalies congénitales courantes. Dans certaines sections, observable en salle de dissection et celle nécessaire à la pratique surtout celles comportant des IRM et des TDM, les légendes peuvent clinique. Nous avons conçu cet atlas du fait de l’apparition de ces concerner plus d’une page ; de cette façon, il est possible de suivre en nouvelles technologies et des modifications fondamentales en cours continu une structure donnée sous différents plans et niveaux. dans l’enseignement de l’anatomie. Il fournit à l’étudiant en médecine un guide à la fois en matière d’anatomie de base et d’interprétation clinique L’anatomie humaine ne change pas, mais nos méthodes permettant de l’imagerie, que ce soit durant les études de médecine ou par la suite. de la visualiser ont beaucoup évolué. Grâce à l’imagerie moderne, il est possible de visualiser certaines structures et leurs relations Plusieurs auteurs réputés, spécialistes dans leurs propres domaines pour la première fois, ce qui est très utile pour leur interprétation. La d’imagerie, ont participé à l’élaboration de ce livre, la coordination connaissance et la compréhension de l’anatomie radiologique sont éditoriale ayant permis d’assurer son équilibre et sa cohésion. Cet atlas fondamentales pour tous ceux qui prennent soin des patients, depuis vient compléter la 6e édition du McMinn’s Clinical Atlas of Human Anatomy. les infirmières et les paramédicaux jusqu’aux étudiants en médecine et aux cliniciens. Nous n’avons reproduit certaines images que lorsqu’il était nécessaire Jamie Weir et Peter H. Abrahams de mettre en évidence des aspects anatomiques intéressants ou Février 1992 VII Remerciements et dédicace de l’édition originale Nous remercions toutes les personnes qui nous ont fourni des images Hospitals) ; nous leur sommes très reconnaissants pour leur aide. pour les éditions précédentes de cet atlas. Les nouvelles images Les deux images de l’introduction, l’angio-IRM du corps entier et la et légendes ont été ajoutées par le Dr Richard Wellings (University tractographie par IRM, ont été aimablement fournies par Toshiba Hospital, Coventry et Warwickshire), et le Dr Andrew Hine (N.W. London Medical Systems. À nos étudiants passés, présents et futurs XI Introduction Guide pour les tables d’ossification CLAVICULE (m) Apparition Fusion Tout au long du livre figurent des tables d’ossification, comme celle Extrémité latérale 5 siu > 20 ans ci-contre. Extrémité médiale 15 ans > 20 ans Les légendes de ces tables sont les suivantes : SCAPULA (c) Corps 8 siu 15 ans (c) = cartilage Processus coracoïde < 1 an 20 ans (m) = membrane Base du processus coracoïde Puberté 15–20 ans miu = mois de vie intra-utérine Acromion Puberté 15–20 ans siu = semaines de vie intra-utérine De plus, se souvenir de la règle : les filles avant les garçons. Bien que cela dépasse le cadre de la présente édition de ce livre, Imagerie par résonance magnétique évoquons ici les nouvelles méthodes d’analyse du cerveau normal et L’imagerie par résonance magnétique (IRM) produit des images par pathologique. Sont ainsi à la pointe de l’avancée technologique l’IRMS, magnétisation du patient dans un tunnel formé d’un aimant très l’IRMf et l’IRMm, cette dernière prenant une nouvelle direction depuis puissant qui émet des ondes de radiofréquence (RF) courtes de la description du génome humain. 46 MHz faisant résonner des protons mobiles (noyaux d’hydrogène) dans les graisses, les protéines et l’eau. Les protons produisent des échos de RF quand leur énergie par résonance est libérée. Grâce à des algorithmes mathématiques complexes, leur densité ainsi que leur localisation peuvent être converties en image matricielle. Le spin du proton du noyau d’hydrogène, qui se comporte comme un petit aimant, s’oriente soit dans la même direction que le champ magnétique, soit en direction opposée, ce qui produit un petit vecteur d’aimantation. Une onde RF est utilisée pour générer un second champ magnétique, perpendiculaire au champ magnétique statique, ce qui fait dévier (flip) les protons en dehors du champ magnétique statique. Lorsque l’onde RF s’arrête, les protons retournent vers leur position d’équilibre originelle (« relaxation ») ; ils émettent alors un signal de RF qui a été capté par l’antenne placée autour du patient. Ce signal est numérisé, amplifié et, finalement, une phase d’encodage spatial permet la localisation. Les appareils d’IRM sont classés en fonction de la puissance du champ magnétique qu’ils produisent. Les systèmes à champ élevé de routine sont ceux qui sont en mesure de produire une force de champ magnétique de 1,3 à 3 T (Tesla) en employant un aimant électromagnétique superconducteur immergé dans de l’hélium liquide. Des aimants ouverts pour les patients claustrophobes et des scanners des membres utilisent des aimants permanents de 0,2 à 0,75 T. À titre de comparaison, le champ magnétique terrestre varie de 30 à 60 uT. L’IRM n’entraîne pas de risque biologique connu. Les patients porteurs de toute forme de pacemaker ou d’appareil ferromagnétique implanté ne doivent pas être examinés. Les autres contre-indications comprennent les clips ferromagnétiques pour les anévrismes intracrâniens, certains types de valves cardiaques artificielles et les corps étrangers métalliques intraoculaires. De nombreux clips vasculaires extracrâniens et de nombreuses prothèses orthopédiques ne constituent plus dorénavant des contre-indications à l’IRM, mais ils peuvent provoquer des artéfacts locaux. Les objets métalliques mobiles doivent être sortis de la salle d’examen – des coussins contenant des ressorts métalliques ont ainsi manqué d’étouffer des Angio-IRM corps entier. patients ! XII Tractographie cérébrale par IRM. La spectroscopie en imagerie par résonance magnétique (IRMS) évalue précoces des maladies, ainsi que le développement de produits la fonction du cerveau vivant. Elle tire avantage du fait que les protons pharmaceutiques et d’examens quantitatifs. qui se situent dans différents environnements chimiques possèdent des propriétés de résonance légèrement différentes (déplacement Les aimants à puissance de champ magnétique élevée apportent chimique). Pour un volume de cerveau donné, la répartition de ces évidemment de meilleurs contraste et résolution spatiale. Les images résonances de protons peut être visualisée sous forme de spectre. IRM des microvaisseaux du cerveau humain vivant acquises à 8 T Des pics peuvent être rendus visibles par certains neurotransmetteurs ; permettent une comparaison rapprochée avec l’histologie ; cela a ainsi, le N-acétyl-aspartate varie dans la sclérose en plaques, l’accident des conséquences importantes pour le traitement des lésions de vasculaire cérébral et la schizophrénie, tandis que les taux de choline et reperfusion, la physiologie des tumeurs solides et l’angiogenèse. Il de lactate ont été utilisés pour évaluer certaines tumeurs cérébrales. y a toutes les raisons de croire que les efforts entrepris pour élargir les applications avec les champs magnétiques de puissance élevée L’IRM fonctionnelle (IRMf) est dépendante du fait que l’hémoglobine ouvriront de nouvelles voies dans ce qui semble être un domaine est diamagnétique lorsqu’elle est oxygénée, mais paramagnétique d’applications cliniques potentielles sans fin. lorsqu’elle est désoxygénée. Ces différents signaux peuvent être pondérés aux plus petits vaisseaux, et donc à proximité des neurones Échographie actifs, en utilisant des champs magnétiques plus importants. Dans Par opposition aux autres images qui figurent dans ce livre, les l’imagerie moléculaire (IRMm), les biomarqueurs interagissent images échographiques ne nécessitent pas l’utilisation d’ondes chimiquement avec leur environnement et modifient l’image en électromagnétiques. Les ondes de haute fréquence (ondes fonction des changements moléculaires se produisant dans la zone longitudinales) et leur interaction avec les tissus biologiques ont la d’intérêt. Cela permet potentiellement une détection et un traitement propriété de former ces « échographes ». XIII Une onde de fréquence appropriée (la valeur diagnostique est de davantage anatomiques ; il est ainsi possible de combiner les traits 3,5–20 MHz) est produite selon des principes piézo-électriques ; c’est- anatomiques et fonctionnels pour établir un diagnostic. à-dire que certains cristaux peuvent changer de forme et produire un potentiel ou voltage et vice versa. Alors que le faisceau traverse les Plutôt qu’un produit de contraste, la médecine nucléaire utilise des tissus, il s’ensuit deux effets importants qui déterminent la production substances radiopharmaceutiques, qui sont des médicaments qui de l’image : l’atténuation et la réflexion. L’atténuation est provoquée ont été marqués par un nucléide radioactif. Ces substances sont par la perte d’énergie due à l’absorption, la réflexion et la réfraction ne administrées aux patients par injection intraveineuse, par ingestion ou pouvant être captées par le récepteur, ce qui entraîne une diminution par inhalation. Le mode d’administration dépend du type d’examen et du signal d’intensité. La réflexion des ondes sonores pouvant être de l’organe, ou bien du processus organique devant subir l’imagerie. perçues par le récepteur produit l’image ; la texture de celle-ci dépend Par définition, toutes ces substances radiopharmaceutiques émettent des différences minimes sur le plan de l’impédance acoustique entre des radiations. Celles-ci sont détectées et converties en images les divers tissus. Le flux sanguin et la vélocité sanguine peuvent être grâce à des équipements spécialisés, comme les gamma caméras, la mesurés (en utilisant le principe Doppler) en mode duplex. tomographie par émission de positrons (positron emission tomography [PET]), la tomographie par émission de simple photon (single photon Les techniques comme l’imagerie harmonique et l’emploi de produits emission computed tomography [SPECT]). Dans certains examens, la de contraste échographiques (microbulles stabilisées) ont récemment radiation peut être mesurée dans des parties du corps grâce à des permis de déterminer de manière non invasive l’irrigation du myocarde. sondes ; ou bien des échantillons peuvent être prélevés et faire l’objet De plus, ces produits de contraste améliorent manifestement la de mesures dans des compteurs. possibilité de détecter des métastases hépatiques et spléniques. L’échographie est la technique d’imagerie médicale la plus courante L’imagerie par médecine nucléaire, qui en est encore à ses débuts, pour produire des élastographies qui permettent d’étudier la dureté et fait appel à la biologie fonctionnelle, ce qui permet de réaliser des la déformation des tissus mous pour détecter et classer les tumeurs. études par imagerie de processus pathologiques, lesquelles pourraient Un cancer est 5 à 28 fois plus dur que le tissu mou environnant. par ailleurs être utilisées pour traiter les maladies. Les substances Lorsqu’on applique une compression mécanique ou une vibration, la radiopharmaceutiques utilisées pour l’imagerie émettent un rayon tumeur se déforme moins que le tissu environnant. L’élastographie gamma (g), et celles utilisées à des fins thérapeutiques émettent une peut par exemple être utilisée pour mesurer la dureté du foie in vivo, particule bêta (b). L’énergie des rayons gamma est plus élevée afin pour dépister des tumeurs du sein ou thyroïdiennes. Une corrélation qu’ils puissent traverser le corps et être détectés par une caméra de entre l’élasticité du foie et le score cirrhotique a été démontrée. détection, alors que les particules bêta ne parcourent que de courtes distances, émettant leur dose de radiation vers l’organe cible. Par Seulement quelques échographies clés ont été insérées dans ce livre exemple, il est possible d’utiliser du technétium 99m ou de l’iode 123 afin d’illustrer un point ou une région d’intérêt particulier, la nature en pour détecter une pathologie thyroïdienne, mais certaines maladies temps réel de l’échographie ne permettant pas d’être plus complet. thyroïdiennes ou le cancer thyroïdien ne peuvent être traités à part L’interprétation de l’anatomie à partir d’images échographiques entière ou partiellement qu’avec de l’iode 131. L’utilisation d’un type statiques est plus difficile que celle avec d’autres modes d’imagerie, particulier de substance dépend de la nature et des niveaux d’énergie car cette technique est très opérateur-dépendante ; de plus, elle fournit de la particule radioactive émise par le radio-isotope. des informations sur la structure et la forme tissulaires différentes de celles fournies par les autres techniques d’imagerie. Les nucléides radioactifs, ou la particule radioactive, utilisés en médecine nucléaire sont souvent liés chimiquement à un complexe Médecine nucléaire appelé traceur, de telle sorte que, lorsque celui-ci est administré, il Historiquement, le champ de la recherche en médecine nucléaire a se comporte de manière caractéristique dans le corps. La manière commencé en 1946 lorsque de l’iode radioactif a été administré en dont le corps supporte ce traceur peut différer en cas de maladie « cocktail atomique » pour le traitement du cancer de la thyroïde. Depuis ou de processus pathologique, avec par conséquent des images cette époque, la médecine nucléaire a évolué ; elle a été reconnue différentes de la normale dans les états pathologiques. Par exemple, comme spécialité médicale par l’American Medical Association en le traceur utilisé en imagerie osseuse est le méthylène-diphosphonate 1971. (MDP). Celui-ci est lié au technétium 99m pour l’imagerie osseuse. Il se fixe à l’hydroxyapatite contenu dans l’os. En cas de modification La radiologie diagnostique crée une image en faisant passer des physiologique au niveau de l’os du fait d’une fracture, d’une métastase radiations à travers le corps depuis une source extérieure, alors que la osseuse ou d’une arthropathie, l’activité osseuse sera augmentée, médecine nucléaire crée une image en mesurant les radiations émises avec par conséquent une accumulation du traceur dans cette région depuis des traceurs absorbés par voie orale. L’image est donc créée comparativement à l’os normal. Cela entraînera un point d’hyperfixation à partir des radiations émises par le patient. Dans l’ensemble, les (hot spot) focalisé de la substance radiopharmaceutique sur une coupe dosages d’irradiation sont comparables, et varient en fonction du type osseuse. d’examen. Le technétium 99m est le principal radio-isotope utilisé en médecine La médecine nucléaire diffère également de la plupart des autres nucléaire. Il peut être obtenu par élution à partir d’un générateur modes d’imagerie en ce sens que les examens permettent de mettre molybdenum/technétium et stocké au sein d’un service de médecine en évidence la fonction physiologique d’une zone spécifique du corps. nucléaire à accès autorisé. Sa demi-vie est courte (6 heures), ce Parfois, cette information de type physiologique peut être fusionnée qui facilite son utilisation pour l’imagerie médicale. Du fait de ses avec des TDM ou des IRM, qui sont des techniques d’imagerie propriétés pharmacologiques, il peut facilement se lier à divers

Description:
L'imagerie médicale moderne est la représentation de l'anatomie du corps humain. Par son illustration de cette relation directe, cet atlas permet aux lecteurs de parfaire leurs connaissances dans l'interprétation des projections en imagerie de l'anatomie humaine normale, connaissance essentielle
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